« Veni, vidi… », « Je suis venu, j’ai vu… » Mais à l’instar de Jules César ils ne diront pas qu’ils ont « vaincu ».
L’intolérance politique, la culture de l’impunité, les discours d’apaisement du pouvoir, le retour des réfugiés, les coalitions pendant les élections, l’appel au boycott du CFOR, etc. Le président de ce parti, Agathon Rwasa, répond aux questions de l’heure. Sans langue de bois
Les évêques catholiques du Burundi ont été accusés par Gitega de cracher leur venin de haine, semer la division, généraliser, à la veille de la lettre pastorale lue le 22 septembre dans tout le pays. Le clergé de son côté estime que sa parole a été mal interprétée.
Le bureau de l’ombudsman burundais a tenté de « recadrer » le débat sur la réunion de Nairobi. Dans un communiqué, M. Nduwimana tente de minimiser ce qui a été considéré comme un grand pas vers un accord pour un retour au pays des opposants en exil.
Depuis le 9 septembre, les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu sont privés de marchés. Une situation intenable exacerbée par l’accord signé entre le Tanzanie et le Burundi de lancer une vaste campagne de retour en masse des réfugiés à partir du 1er octobre prochain.
Selon la commission d’enquêtes des Nations unies sur le Burundi, à la veille des élections, les huit facteurs de risques établis par les Nations unies communs aux atrocités criminelles et de détérioration de la situation des droits de l’Homme existent au Burundi.
Une semaine après le « cessez-le-feu » adopté par les leaders des partis politiques et les gouverneurs de provinces, des réunions se multiplient pour faire barrage à l’intolérance politique. Mais l’accalmie n’est pas totale comme en témoignent les échauffourées de la colline Burenza.
Le président de la République Pierre Nkurunziza a dans son discours du 20 août annoncé que ceux qui veulent rentrer et qui ne se reprochent de rien sont les bienvenus. La justice attend ceux qui sont poursuivis par la justice. Un discours qui est loin de rassurer la coalition de l’opposition politique en exil qui annonçait son retour pour les prochaines élections.
La coalition de l’opposition en exil, Cnared, a annoncé sa volonté de rentrer au pays pour participer au prochain scrutin. Une décision saluée par le pouvoir en place et troublante pour l’opposition.
Le tribunal de grande instance de Mukaza a décidé de se donner du temps avant de prononcer son jugement final pour écouter la BRB et la Trust Marchent Bank.
Le Conseil national de la communication a publié son rapport annuel. Le journal Iwacu est classé mauvais élève des médias au Burundi, accusé de manquements graves.
A l’occasion du 57e anniversaire de l’indépendance, le président de la République annonce la suspension des contributions aux élections 2020. Une collecte pas toujours populaire qui a permis d’engranger le gros du budget du prochain scrutin.