Mardi 23 avril 2024

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Clôture du projet PAPUBU : des réalisations satisfaisantes

03/05/2022 1
Clôture du projet PAPUBU : des réalisations satisfaisantes
Les membres du comité de pilotage du projet PAPUBU notent avec satisfaction ses réalisations

Lors des cérémonies de clôture solennelle du Projet d’Appui à la Professionnalisation des Universités au Burundi (PAPUBU), jeudi 21 avril, le bailleur et les opérateurs du projet, ainsi que ses bénéficiaires, dont des universitaires, des jeunes entrepreneurs et des universités, ont exprimé une grande satisfaction face aux résultats atteints. L’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et l’ambassade de France au Burundi dressent ainsi un bilan positif des réalisations.

« Les objectifs ont été atteints. Au niveau de l’entreprenariat, il y a eu beaucoup d’engouement. Près de 120 jeunes ont été formés et accompagnés à la création d’entreprises. On est arrivé à près de 50 entreprises créées par les jeunes bénéficiaires », a souligné Alexis Kwontchie, Responsable du Bureau National de l’AUF au Burundi.

Il se réjouit du démarrage du programme de master en traduction et interprétation à l’Université du Burundi : « Les enseignants ont été formés pour intervenir dans le nouveau master, et de façon à pouvoir développer d’autres programmes de master. Nous sommes satisfaits des réalisations.» Ce master en partenariat avec l’université française Lyon2 a été créé avec l’appui de ce partenaire universitaire, de l’expertise internationale en ingénierie pédagogique et de professionnels locaux du domaine. Les enseignants de Lyon 2 et ces professionnels interviendront aussi dans la dispense des cours.

Au niveau de l’appui à l’école doctorale, poursuit-il, 9 doctorants sur 10 prévus ont été financés pour effectuer des mobilités de recherches doctorales à l’étranger. Et de préciser que près de 50 enseignants ont bénéficié des formations leur permettant d’améliorer leur capacité d’encadrement des thèses.

Pour ce qui est de la professionnalisation des filières de formation, sept cursus de formation ont été révisés et accompagnés pour aboutir à une meilleure adéquation formation-emploi.
Le Responsable du Bureau National de l’AUF rappelle l’objectif général de PAPUBU : renforcer l’employabilité socio-professionnelle des universitaires au Burundi.

« Dans ce projet, on s’est aussi focalisé sur l’entrepreneuriat pour les finalistes et diplômés universitaires, car c’est une voie presque obligée dans un pays où le sous-emploi est très élevé et où les opportunités d’emploi sont très peu nombreuses. Et aussi au renforcement et à la certification des compétences par les TICE », renchérit-il.

En outre, Alexis KWONTCHIE indique que PAPUBU a aussi touché la professionnalisation des formations existantes, notamment au niveau universitaire : « La qualité des formations influence l’opérationnalité et la compétence professionnelle des diplômés quand ils sont embauchés.»
Pour ce qui est de l’appui à la recherche, il soutient qu’une recherche appliquée contribue d’une manière ou d’une autre à l’employabilité.

« Le bilan est remarquable »

Le conseiller adjoint de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France au Burundi, Christophe REILHAC, estime que le bilan des réalisations de PAPUBU est éminent : « Des idées ont été innovées et expérimentées dans le cadre de ce projet. L’ensemble des interventions montre qu’il est très inspirant et mérite d’avoir un prolongement.»

Il apprécie le soutien à une quinzaine d’établissements de l’enseignement supérieur burundais : « Le projet a contribué à la formation de plusieurs centaines d’étudiants, a financé une dizaine de bourses de doctorat et a organisé des ateliers, des voyages d’études pour les cadres des universités.»

Christophe REILHAC appelle les bénéficiaires de ce projet à faire preuve d’imagination et de s’en servir pour mobiliser d’autres bailleurs. « Pour la faculté des lettres et sciences humaines de l’UB, on prendra les dispositions nécessaires pour continuer l’appui d’une manière ou d’une autre », a-t-il promis.

Des bénéficiaires aussi satisfaits

Le Recteur de l’Université du Burundi, Sanctus NIRAGIRA, apprécie positivement le soutien de l’AUF et de l’Ambassade de France au Burundi en général et à l’Université du Burundi en particulier : « Je ne manquerai pas d’apprécier l’intervention de l’AUF dans notre pays, surtout au côté des institutions d’enseignement supérieur. Votre contribution nous aide à nous développer.»

Gélase Nimbona, doyen de la faculté des lettres et sciences humaines à l’Université du Burundi, note avec satisfaction les réalisations de PAPUBU surtout la mise en place du master en traduction et interprétation : « Nous nous réjouissons du démarrage de ce master. Avec l’équipement reçu, le matériel didactique approprié est bien installé. On espère qu’on pourra produire des lauréats capables d’affronter les défis professionnels sur le terrain.»

Il rappelle que la création d’un master en traduction et interprétation dans sa faculté a réussi grâce à l’appui de l’AUF. Et de mentionner que plusieurs formations ont été fournies, notamment au niveau de l’élaboration des maquettes, mais aussi des formations à l’endroit des enseignants qui vont intervenir dans ce programme de master.

En outre, il appelle l’AUF et l’ambassade de France au Burundi de continuer à appuyer ce programme : « Il y a une nécessité d’accompagner ce master, au moins pour les deux premières promotions, pour se rassurer de la qualité des lauréats qu’on va mettre sur le terrain professionnel ».

Quant à Mimmy Bigirimana, jeune entrepreneure et habitant de la zone Gatumba en province Bujumbura, elle qualifie d’importantes les formations reçues de la part du projet PAPUBU : « Nous avons eu la chance d’apprendre le processus de la conception d’un projet. »

Ayant investi dans la transformation des cornes et des os de vaches en bijoux, elle témoigne avoir obtenu de la part de PAPUBU des instruments nécessaires pour le développement et la réussite de son projet.

Forum des lecteurs d'Iwacu

1 réaction
  1. Mugabonihera

    Formons surtout des esprits saints qui s’ouvrent sur la région pour conquérir des marchés. Le seul marché national ne suffit plus et les marchés à attribuer sont devenus politiques. La concurrence n’est plus loyale. Birazwi.

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