Vendredi 29 mars 2024

Environnement

Burundi : L’année 2020 s’annonce plus pluvieuse

12/02/2020 Commentaires fermés sur Burundi : L’année 2020 s’annonce plus pluvieuse
Burundi : L’année 2020 s’annonce plus pluvieuse
Déogratias Babonwa : «Il est prévu une probabilité accrue des précipitations supérieures à la normale dans plusieurs régions»

L’institut géographique du Burundi, IGEBU annoncent des précipitations importantes supérieures à la normale presque dans toutes les régions du pays. Cette situation est analogue à celle vécue en 2019. La plateforme nationale de gestion des catastrophes craint des répercussions néfastes.

Il ressort d’une note de prévision saisonnière Mars- Mai 2020 présentée ce mardi 11 février 2020 par l’IGEBU. « Il est prévu une probabilité accrue des précipitations supérieures à la normale dans les régions du Moso, Bututsi, Imbo, Kirimiro, Mugamba et une partie de Bugesera », a indiquée Déogratias Babonwa, directeur Météo à l’IGEBU. Une probabilité accrue de pluviométrie proche à la normale à tendance excédentaire est prévue sur le reste du pays.

Selon les mêmes prévisions, dit-il, la saison culturale B a une durée de 4 mois et prendra fin à la fin de la 2ème décade du mois de mai dans les régions de l’Imbo, Moso et Bweru. Pour le reste du pays, la fin de saison est prévue à la fin du mois de mai.

Les fortes chaleurs observées dans cette période vont durer jusqu’en mars et ont une explication. Les températures seront supérieures à la normale. « La température va augmenter de février à mars car dans cette période, le soleil passe au zénith et les rayons solaires tombent perpendiculairement à la terre d’où la chaleur excessive quand le ciel est dégagé », a expliqué Rubin Barakiza, météorologiste et prévisionniste de l’IGEBU.

Anicet Nibaruta, directeur général de la Protection civile et secrétaire exécutif de la Plateforme nationale de gestion des catastrophes s’est dit inquiet des conséquences de ces fortes précipitations. Il craint que le scénario de 2019 ne se réédite.

« Les mêmes prévisions avaient été faites et les dégâts matériels et humains ont été importants. Des éboulements et inondations ont fait plus de 400 décès et détruit plus de 1.100 maisons. Des dégâts jamais atteints depuis 2016 », a-t-il déploré.

M. Nibaruta a indiqué que des actions de préparations ont été préconisées. Il s’agit notamment de la mise à jour des plans de contingence provinciaux et communaux, l’élaboration de la cartographie des zones à risque pour la connaissance, la surveillance et la poursuite des actions de reboisement intensif à travers le programme national « Ewe Burundi urambaye ».

Mais il y a également l’intensification de contrôle des travaux d’extraction des matériaux de construction et l’élaboration du Plan de réponse humanitaire, pilier essentiel du plan de résilience.

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