• 4 cadavres découverts sur la rivière Rusizi, de la commune Rugombo, c’est dans la province Cibitoke. Des sources sur place indiquent qu’il y a 3 jours, ces cadavres ont été vus sur cette rivière mais n’ont pas encore été repêchés. Un élu local a demandé l’intervention des administratifs, en vain.
La population qui utilise l’eau de cette rivière s’inquiète. Contactée ; l’administrateur de la commune Rugombo, Béatrice Kadeyi dit ne pas être au courant de cette découverte macabre.
• La police a exhibé un groupe de six personnes qu’elle dit être à l’origine l’insécurité au sud de la capitale. Ces personnes sont actuellement en garde-à-vue. Le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye remercie les intervenants en matière de sécurité qui aident de mettre les criminels hors d’état de nuire.
• 4628 dépositions ont été faites auprès de la Commission Vérité et Réconciliation dans les provinces de Muramvya et Ruyigi. Le président de la CVR, Monseigneur Jean Louis Nahimana indique qu’environ 700 fosses communes se trouvent dans la province de Muramvya. Il précise également que plus de 17.000 personnes ont été déclarées disparues dans cette même province.
• L’association des rescapés de la crise qu’a traversée le Burundi, AMEPECI Girubuntu estime que la CVR n’aura pas encore achevé son travail dans un délai de 4 ans que lui accorde la loi. Le président de cette association, Aloys Batungwanayo estime qu’il faudrait au moins une période de 6 ans à la CVR pour boucler son travail.
Il apprécie toutefois le bilan présenté par ladite commission. D’après ce lui cela concorde avec les données recueillis par l’association au cours de son enquête. Suivez Aloys Batungwanayo, le président de l’AMEPECI Girubuntu
• Le parti Cndd-Fdd a hérité en 2005 d’un pays en situation critique. C’est en substance les propos du Secrétaire général du parti Cndd-Fdd, Evariste Ndayishimiye, lors du lancement, ce jeudi, de la semaine dédiée aux combattants. Pour lui, la lutte continue, surtout au niveau du développement. Il appelle les membres de son parti à plus de patriotisme.
• Le syndicat des enseignants SEPEDUC demande au ministre de l’éducation d’adapter le travail de la commission de redéploiement à la réalité. Il insiste sur l’amélioration des conditions de travail et au respect de la dignité humaine.
Le président de ce syndicat, Gérard Niyongabo demande au ministère de se conformer au statut général des fonctionnaires dans l’octroi de l’indemnité de redéploiement. Ce syndicaliste appelle les enseignants à la solidarité contre les injustices à leur égard au cas où cette question ne trouve de réponses satisfaisantes.