• 5 sympathisants d’Agathon Rwasa ont été transfert ce mardi soir au cachot du parquet du chef-lieu de la province Bubanza. Après 6 jours de détention dans la prison de la brigade de Gihanga. D’après les informations en provenance de cette localité, ces hommes ont été transférés après une réunion qui s’est tenue ce mercredi par Léopold Ndayisaba l’administrateur de la commune de Gihanga.
Alexis Manirakiza, le représentant de la coalition Amizero y’abarundi dans cette province déplore l’arrestation de ces élus du peuple. Il rejette toute allégation de réunion non autorisée, les militants ayant été arrêtés en cours de route.
• Grognes des différents travailleurs domestiques. Ils déplorent le fait d’exiger à leur endroit la possession d’une carte d’identification du métier. Une carte qu’ils disent ignorer l’importance qui leur coûte une somme allant de 7 à 8 francs. Une grosse somme dont ils ignorent la destination. Ces travailleurs domestiques demandent des éclaircissements quant à la signification de cette carte d’identification du métier.
Le collectif des associations des travailleurs domestiques indique de son côté que cette carte a été instauré par le consentement des travailleurs domestiques et leurs employeurs. Pour le représentant légal de ce collectif, cette carte a été créée pour question de sécurité. Richard Manirambona réfute également les allégations selon lesquelles on exigerait des travailleurs domestiques l’adhésion au sein des associations.
Pour le porte-parole du ministre de l’Intérieur, l’adhésion dans une association n’est pas obligatoire. Et seuls les membres d’une association sont tenus de cotiser, selon la loi. Thérence Ntahiraja demande aux autorités administratives et policières de faire respecter la loi.
• La mairie de Bujumbura a procédé à l’affichage de la liste des commerçants en possession des stands affichée sur les marchés de Ruziba et Kinama. Elle exige de ceux qui sont affectés dans ces marchés non couvert de construire des kiosques en dur endéans d’un moins. Certains commerçants à court de moyens estiment que le délai d’un mois n’est pas suffisant et que les matériels de construction coûtent chers. Ils autorités habilitées de leur construire ces kiosques, ou alors de leur accorder l’autorisation de construire des kiosques provisoires en bois Candide Kazatsa, la chargée de la communication indique que les plaintes des commerçants seront analysées au cas par cas par la commission chargée d’installation des commerçants dans les marchés réhabilités.