• Le Tribunal de Grande Instance en province de Bujumbura a condamné à 3 ans de prison ferme et une amende de 300 milles franc bu un certain Melchiade Nzopfabarushe, militant du parti Cndd-Fdd. Il a été notamment accusé de menace d’attentat contre les personnes et de faux bruits de nature à porter atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Le procureur de la République s’est basé sur les propos tenu par ce Melchiade Nzopfabarushe qui sont dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux.
Le parti Uprona condamne énergiquement les propos de Melchiade Nzopfabarushe qu’il qualifie de haineux. Le président de ce parti, Abel Gashatsi salue la promptitude de la justice qui s’est saisi de cette affaire dans l’immédiat. Cela va permettre de stabiliser les élections
La coalition Amizero y’abarundi s’insurge contre les propos de Melchiade Nzopfabarushe qui selon elle appelle au massacre des opposants. Le président du groupe parlementaire de la coalition Amizero y’Abarundi relève ses inquiétudes sur le fait que ce politique ait parlé d’un plan d’envergure nationale. Pierre Célestin Ndikumana déplore également que de tels propos aient déjà été
tenus par d’autres politiques. Il salue la justice qui a fait son travail.
• La Commission nationale indépendante des droits de l’Homme appelle tous les acteurs engagés dans les préparatifs du référendum constitutionnel en cours d’éviter tout comportement de nature à compromettre le respect des droits de l’Homme. Dans une conférence animée ce lundi, le président de la Cnidh Jean Baptiste Baribonekeza a demandé aux responsables politiques, religieux et de la société civile d’éviter tout incident qui pourrait inciter à la haine. Il appelle également la population à participer au vote tout en restant unie.
• L’Assemblée nationale appelle la population à participer massivement aux prochaines élections pour le changement de la Constitution. Pascal Nyabenda, président de l’assemblée appelle la population à l’unité malgré leurs différences d’opinion. Il s’est exprimé ce lundi lors de la clôture de la session parlementaire.
• Célébration chaque 30 avril de la journée internationale de la non-violence éducative. Le syndicat des enseignants, STEB indique que la violence éducative existe dans le milieu scolaire au Burundi. Le président de ce syndicat Rémy Nsengiyumva évoque ici le cas des enseignants qui abusent sexuellement de leurs élèves. Il ajoute néanmoins que l’interdiction de frapper les élèves et écoliers ne signifient pas la fin des punitions.