• 20 mois sans nouvelles de Jean Bigirimana, journaliste du Groupe de presse Iwacu. Jean Bigirimana a été enlevé le 22 juillet 2016 dans la zone Bugarama de la province de Muramvya. Les informations sur place ont indiqué qu’il est monté à bord d’un véhicule pick up qui appartiendrait au service national des renseignements même si la police a démenti ces allégations. Le Groupe de presse Iwacu a porté plainte contre x et le ministère de la Justice indique que les enquêtes sont en cours. Sa famille menacée s’est exilée.
• Plus que quatre provinces et la Commission vérité et réconciliation aura achevé sa campagne de déposition. D’après le président de cette commission, elle a recensé plus de 50 milles personnes assassinées. Plus de neuf milles présumés auteurs des crimes ont été répertoriés et plus de vingt milles sont prêts à témoigner. Monseigneur Jean Louis Nahimana souligne qu’il y a des Burundais qu’il qualifie de piliers de l’humanité qui ont refusé de suivre le courant de la violence.
Monseigneur Jean louis Nahimana, le patron de la CVR l’a déclaré dans un atelier stratégique des jeunes et femmes sur la problématique de la gestion des mémoires blessées en vue de la non répétition des évènements
• Célébration ce jeudi de la journée internationale de l’eau, ici au Burundi cette journée est célébrée au moment où la société Regideso s’inquiète de la forte pollution du lac Tanganyika, c’est au moment où plus de 80% de l’eau utilisée par cette société de gestion et de distribution d’eau provient du lac Tanganyika. Le directeur de l’eau à la Regideso indique que son traitement devient de plus en plus difficile, ce qui explique les coupures d’eau qui s’observent dans les ménages ou encore la mauvaise qualité de l’eau. Il déplore également les constructions anarchiques des maisons sur les conduits de la Regideso
Le ministère de l’eau parle d’une politique de protection du lac Tanganyika en aménageant les bassins versants et en appliquant le code de l’environnement. Il demande à ses partenaires techniques de poursuivre leurs investissements en eau potable pour approvisionner les provinces en carence d’eau potable dont Rumonge, Bubanza et Kirundo.
L’association qui milite pour le changement des mentalités, Parcem assure que le Burundi dispose de l’eau en quantité. Cette ONG locale déplore néanmoins que l’eau ne soit pas bien entretenue au Burundi. Il fait allusion au fait que plus de 30% de Burundais ne reçoivent pas d’eau potable. Faustin Ndikumana président de cette organisation indique qu’une politique claire d’entretien de l’eau serait une richesse pour le pays
• Le ministère des droits de la personne humaine condamne les messages à caractère d’injonctions aux institutions souveraines pour une orientation de procès. Dans un communiqué de presse, le ministre assure que la magistrature burundaise n’est pas instruite sur la façon dont elle s’acquitte de sa mission. Martin Nivyabandi indique que depuis quelques jours, des individus exigent des autorités la libération des détenus dits défenseurs des droits de l’Homme. Il s’agit notamment de Germain Rukuki et des agents de l’organisation Parcem. Selon le ministre, être défenseur des droits de l’homme n’exonère pas des poursuites judiciaires en cas de violation de la loi. Et le ministre de garantir un procès transparent et équitable.