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Au sommaire de l’édition de ce jeudi 04 mai 2018 du journal « Amakuru y’Iwacu

04/05/2018 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce jeudi 04 mai 2018 du journal « Amakuru y’Iwacu

• Les radios internationales, la BBC Londres et la Voix de l’Amérique, VOA suspendues de diffusion sur le territoire burundais pendant 6mois à partir du 07 mai par le Conseil national de la communication. Les raisons avancées par le président du CNC sont les manquements à la loi régissant la presse et à la déontologie professionnelle.

Le journal officiel le Renouveau du Burundi est suspendu pour trois mois à partir du 07 avril de la publication de sa rubrique Annonces et Publicités. D’autres stations de radio n’ont pas été épargnées. La radio Isanganiro, la CCIB-FM Plus ainsi que de la RFI qui ont été mises en garde par le CNC. La RFI est accusée de traitement jugé tendancieux et mensonger à propos des informations diffusées en date du 21 mars et du 25 avril parlant du décret présidentiel affirmant que toute personne qui aura exprimé le vote du non est passible de harcèlement, de poursuite et d’emprisonnement.

• Non à la discrimination, à l’impunité et à la corruption, des slogans des membres de la coalition Amizero y’Abarundi en province Kayanza lors du meeting du leader de cette coalition au troisième jour de la campagne référendaire. Agathon Rwasa a demandé à la foule sur place de voter non au référendum de mai prochain. L’incident à relever, des policiers sur place prenaient des photos et des vidéos. Actes jugés inquiétants par la coalition.

• Le parti CNDD-FDD continue de battre campagne en enseignant à la population de voter oui au référendum constitutionnel. Lors de la campagne de ce vendredi qui a eu lieu dans la commune Mishiha de la province de Cankuzo, Joseph Ntakarutimana, secrétaire général adjoint de ce parti a appelé les membres de ce parti qui étaient présents de bien se comporter dans cette période pour éviter les accusations de leurs opposants politiques selon lesquelles les membres du parti au pouvoir malmènent leurs opposants politiques.

• Le parti Ranac a décidé de ne pas battre campagne. Selon le président de ce parti, la campagne référendaire est du domaine des pouvoirs publics et pas des formations politiques. Pour Aloys Baricako, que les partis politiques battent campagne pour ou contre la révision de la Constitution est atypique et anormal. Il déplore également que son parti n’ait pas encore reçu de façon officiel la Constitution pour donner une quelconque consigne de vote.

• Le ministère de la Sécurité indique qu’au troisième jour du début de la campagne référendaire, aucun incident sécuritaire lié à ce processus n’a été porté à sa connaissance. Le porte-parole de ce ministère, Pierre Nkurikiye assure que les membres de la coalition Amizero y’abarundi ne sont pas inquiétés. Il appelle ceux qui se disent malmenés d’approcher la police qui a pour consigne de veiller au bon déroulement de la campagne référendaire.

• Plus de 380 familles des sinistrés de Kiyange 1, de la zone de Buterere en commune Ntahangwa vivent dans des conditions défavorables. Ces ménages sont provisoirement logés dans 4 places différentes dans le quartier de Kiyange 1 depuis samedi le 28 mai. Ils sont sous- alimentés et craignent des maladies. L’administration locale fait savoir que la rivière qui a détruit les maisons et dévasté les champs est pour le moment maîtrisée. Le chef de quartier de Kiyange 1 lance un appel à l’aide aux victimes.

Selon le géographe, Bernard Sindayihebura, spécialiste en aménagement du territoire et environnement, le mois d’avril a été très plus pluvieux d’où les inondations dans différentes parties de la plaine de l’Imbo. Le professeur Sindayihebura conseille le gouvernement d’endiguer la Rusizi et les autres rivières afin de protéger les habitations en période de fortes précipitations.

• Des disputes entre une famille chrétienne et des musulmans de la ville de Gitega ont failli tourner à l’affrontement devant la morgue de l’hôpital de Gitega. Un membre de cette famille chrétienne est décédé après s’être converti à l’islam. Les musulmans voulaient que le disparu soit enterré selon les rites musulmanes tandis que la famille voulait qu’il soit enterre selon les coutumes chrétiennes. La police et l’administration ont décidé d’intervenir et trancher en faveur de la famille

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