Vendredi 19 avril 2024

Politique

Arusha : des discussions sur le fond

30/11/2017 7

Quatrième jour des pourparlers d’Arusha en Tanzanie, par une journée pluvieuse. Les participants analysent les grandes questions soumises par la facilitation jeudi 30 novembre.

Le Ngurdoto Mountain Lodge où se déroulent ces pourparlers à huis clos

Les cinq groupes formés après d’âpres discussions ce mercredi se sont rassemblés chacun dans un coin pour discuter. Il y a ce groupe constitué par le gouvernement, le parti au pouvoir ainsi que ses partis proches.

Le second camp rassemble les partis et acteurs politiques de l’opposition. Le 3 ème groupe est celui de la société civile, les confessions religieuses, ainsi que jeunes.

Les organisations Parcem, Olucome et les femmes forment un autre clan tandis que l’ancien président de a République, Domitien Ndayizeye a rejoint ce mercredi son homologue Sylvestre Ntibantunganya pour constituer le groupe d’anciens chef d’Etat.

Les huit points qui font objets de discussions sont notamment la fin de l’impunité, la mise en œuvre de l’Accord de paix d’Arusha ainsi que l’ouverture de l’espace politique.

L’autre point proposé par la facilitation qui crée polémique est celui de la mise en place d’un gouvernement d’unité nationale. Les sources gouvernementales sur place indiquent que le gouvernement burundais ne peut cautionner les négociations qui aboutissent au partage du pouvoir.

«Des négociations ont eu lieu en 2000 et leurs conclusions sont actuellement mises en application par le gouvernement burundais», indiquent ces sources.

Au bout des discussions de ces cinq groupes, il est prévue que les protagonistes dans le conflit burundais se rassemblent ce vendredi pour une session plénière afin de procéder à la restitution de chaque travail et d’en discuter pour statuer sur les points qui font consensus. Les désaccords seront ensuite renvoyés dans chaque groupe pour trouver une solution.

Forum des lecteurs d'Iwacu

7 réactions
  1. Mayugi

    Lorsque notre peuple sera débarrassé de l’analphabétisme et de l’illettrisme, le Burundi aura les dirigeants responsables car les programmes électoraux des différents partis seront lus, analysés et critiqués par la majorité des électeurs, ce qui n’est pas du tout le cas aujourd’hui. L’immense majorité avale les promesses qu’on lui fait miroiter (sans demander comment elles seront financées de façon réaliste) et après deux ou trois primus, ce sont les émotions et la solidarité ethnique (aveugle ou myope) qui prennent les devants. Un peuple éduqué est un peuple libre. Et nous n’y sommes pas encore. Malheureusement.

  2. eric

    arusha capitale du burundi !!! since 1993 going coming back.
    We are waitsing our time .
    Just let nkurunziza develop the country and accept him

  3. James

    Plus bête que ce « médiateur », on meurt. Comment peut-on confier une question à un groupe de personnes de même tendance? Perte de temps, tâtonnements tergiversations, indécisions, manque de leadership et de vision, tels sont les principales caractéristiques des pseudomédiateurs de L’EAC.

    • Banza

      @James
      « Plus bête que ce « médiateur », on meurt.  »

      Lorsqu’on est incapable de faire mieux que les autres, il est plus sage de s’abstenir de balancer n’importe quoi! Avez-vous posé votre candidature pour assurer cette médiation? Si pas calmez-vous SVP!

      • James

        So vous n’avez rien à dire, vous la bouclez. Qui vous a dit qu’on posait des candidatures dans ces affaires?

    • Muco

      Non il n’est pas bête il est incompétent de diriger la médiation.

  4. SINDIRIMBA

    Si on avait des hommes politiques qui mettent en avant les intérêts supérieurs de la nation depuis 1962 jusqu’à ce jour, nous n’en serions pas là. A quand la génération responsable devant leur peuple ?

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