La police accuse Mélance Bukera d’avoir utilisé le nom de la société Intercontact services dans le trafic de jeunes filles à destination des pays du Golfe. Ce dernier réfute ces accusations et donne sa version des faits…
La police vous accuse d’être derrière le trafic de jeunes filles dans les pays du golfe. Quelle est votre réaction ?
Je dirige une petite société de services dénommée Burundi General Services depuis août 2011. Il y a environ quatre semaines, j’ai été contacté par deux dames, Joséphine Mulioki et une certaine Irène, travaillant pour une société de recrutement Kényane dénommée Samoline Recrutement Agency. Avec hésitation, un rendez vous a été fixé au cyber café Silhouette, mais a finalement eu lieu au Tropicana. Après une brève présentation et exposition du but de la rencontre, je leur ai demandé les documents juridiques montrant la légalité de leurs activités au Kenya et elles étaient en règle avec le Kenya.
Qu’avez-vous fait par la suite?
Ma réaction a été de vérifier la légalité de ce recrutement au Burundi avant d’entreprendre quoi que ce soit. C’est ainsi qu’ensemble, nous avons organisé une séance de travail le lendemain au même endroit avec un avocat. Je ne me suis pas limité là. J’ai demandé l’avis d’un ami et voisin, qui est conseiller à la présidence de la République en charge des questions sociales et culturelles. Il m’a assuré qu’à sa connaissance il n’y a aucune interdiction à faire ce recrutement pour les adultes et qu’il y avait des sociétés qui le faisaient au grand jour.
Avez-vous essayé de contacter les autorités burundaises?
Pour plus me rassurer de toute sa légalité, j’ai envoyé une correspondance au ministre de l’Intérieur pour lui demander son avis et toutes les autorisations requises. J’ai quitté le Burundi avant d’avoir eu sa réponse. Pour épuiser toutes les sources d’informations à ce sujet, nous nous sommes dit que le directeur général de la société Royal Services aura plus d’informations d’autant plus qu’il était connu du public que cette société est en train de recruter. Ensemble avec les Kenyanes, nous sommes allés le voir et il nous a répondu que la procédure est très longue et que, par ailleurs, ce n’est pas de son ressort. C’est sur ces mots que je me suis séparé des Kenyanes pour ne plus les revoir. C’est donc avec stupéfaction que j’ai entendu par la bouche du porte-parole de la police que cette société n’était pas agréée.
La société Burundi General Services est-elle reconnue par la loi?
Burundi General Services est une personne morale de droit burundais légalement reconnue comme une société de services. Nous remplissons depuis 2011 toutes les conditions requises par la loi burundaise. Nous recrutons du personnel local pour les sociétés de droit burundais, les organismes internationaux ayant leurs activités au Burundi, les ONGs locales et internationales,…En bref, tous ceux qui désirent avoir un personnel de qualité selon tout un processus de recrutement et critères bien établis. Je note en passant qu’il n’existe pas de législation particulière en matière de recrutement au Burundi.
Quelle est votre relation avec Intercontact Services ?
L’administrateur directeur de la société Intercontact Services est mon parrain dans le secteur des services. Le premier emploi, après mes études universitaires, que j’ai eu le 30 avril 2008, c’est lui qui me l’a offert. J’occupais le poste de conseiller juridique et administratif dans cette société. De commun accord avec mon employeur, au mois d’août 2011, soit trois ans et demi plus tard, j’ai décidé de quitter cette société pour former la mienne et je vis de cela depuis.
La police indique que vous auriez utilisé le nom d’Intercontact services pour faire ce trafic. Quel est votre commentaire?
Je suis persuadé que la police a été trompée par une source d’information que je ne connais pas et pour des mobiles qui me sont également inconnus. C’est ainsi qu’elle s’est rétractée en déchargeant la société Intercontact Services. Chose qui m’a plu parce qu’il n’existait aucun lien. Je ne connais pas personnellement l’identité de la personne qui a été présentée comme travaillant pour la société Intercontact Services. J’ai visualisé à maintes reprises la vidéo du porte-parole de la police, qui montrait les personnes arrêtées, mais je n’ai pas pu reconnaître le visage de la personne citée. J’ai confiance que la police finira par découvrir toute la vérité autour de ce recrutement et je suis prêt à collaborer.
Selon la police, vous avez fui le pays. Est-ce vrai ?
Je n’ai pas fui le pays seulement l’information est sortie sur la voix des ondes au moment où j’étais en déplacement à l’extérieur du pays.
D’après vous, pourquoi ces accusations de la police?
Après avoir eu l’information erronée, je crois que la police s’est précipitée pour citer mon nom dans cette affaire. Mais j’ai confiance en cette dernière et en la justice. Je suis convaincu qu’avec le temps la vérité finira par triompher. Je dois rappeler que je suis toujours couvert par la présomption d’innocence jusqu’à ce que les responsabilités soient établies.
His Facebook account mentions Intercontact Services but not his own company Burundi General Services. This can make one wonder…….thinking out loud
mugabo jewe il y a une chose que je ne comprends pas
Nimba reellement baba bagiye gukora kugira biteze imbere ingorane iri hehe
C’est vrai ni baba bajana abatarakwiza imyaka iryo ryoba ari ikosa
Mugabo kumbure nuko habayemwo manque de transparence me vyariko birakorwa
Mbe nka hamwe boja ku ma radio bakavuga bati uwifuza akazi wese muri ivyo bihugu bivugwa bati ni muze mwiyandikishe,mwibaza ko boronka aho babakwiza?
Mbe ko abagenda kurondera ubuzima za canada,uburayi,australie na za america ko ataco babavugako?kandi nabo nyene baca kuri aeroport
Ku bwanje rero nibabishiremwo gusa umuco hama ababishaka bagende kugushaka kwabo
Bikunze bigumireyo vyanse bagaruke
None ko mwanka abasegerereza mwibarabara,mukabima ubuzi kandi ngaho botonda iwanyu bati dufashe uno musi ayikiro c’ibiharage mwobabwira ko namwe atavyo mushoboye_.Alors ni mubareke bigire kurondera ubuzima aho bubonetse hama leta nayo ibafashe ambassadeur wacu hariya abe azi ico benewacu bariko barakoreswha
Merciiiiiiiiiiiii
Haaaaa, ceux qui disent que ce sont les DD. Ce monsieur dites-moi il est de quel parti? C’est un DD? Hier certains ont inventé le génocide alors que c’était eux les initiateurs. Ils ont échoué. Aujourd’hui les mêmes font le trafic des humains et accusent les autres de leur propre crime. Vous n’avez pas honte? Dans quelle matière vous avez été faits?
Tant que dans la région des grands lacs et en particulier au Burundi, il y a des bourreaux qui se font passer pour des victimes, on aura toujours la guerre. Arrêtés, le monde vous a déjà démarqué.
C’est dépassé votre système diabolique.
Veritatis Qu’est-ce que tu nous racontes là? peux-tu me dire comment ces filles arrivent à se procurer les documents de voyage? ils passent à l’aéroport international devant les policiers et les agents de la pafe sans être inquiètes. Pouvez-vous nous expliquer cela?
Mr. or Ms.Veritatis,
With all due respect, votre raisonnement est vide de sens! Vous mélangez tout: nta na hamwe muri article bavuze ivy’imigambwe. Si, la police a des preuves que le monsieur a été impliqué (directement ou indirectement), et, bien, on attend le travail de la justice (naho tuzi ko ubu bisigaye bigora ivy’ubucamanza).
Mais si la police a accuse le monsieur à tort (sans preuve) et que le monsieur n’a rien à voir avec cette « affaire », ni ukumwuhagira (dédommagements).
A mon avis, ce traffic existe bel et bien; et des gens « haut-places » sont impliqués. Meme la police n’a réagit qu’après les alertes des journalists (RPA et Izamba) et les acteurs de la Société civile. Notre police est vraiment « professionelle »!
Cheers….
C’est une police a reformée
Veritatis,
Qu’est-ce qui t’indique qu’il n’est pas DD? Son suppose groupe ethnique sur la photo seulement??? Il affirme meme qu’il consulte son ami et ses avoisins dont certains travaillent a la presidence!! N’est-ce pas un indication deja interessante???
Dans tous les cas, qu’on n’accuse pas des innocents y compris les dd ou les opposants politiques, ou un groupe ethnique.
Une chose est plus ou moins sur: Mr. Nkurikiye parle rarement la verite, et sa police devrait revoir sa facon de travailler, elle a faili a sa mission.