Jeudi 28 mars 2024

Editorial

Un Burundi apaisé accueillera tous ses enfants dispersés

04/01/2019 Commentaires fermés sur Un Burundi apaisé accueillera tous ses enfants dispersés

Chaque année est unique, mais toutes les années se ressemblent en ce qu’elles sont toutes marquées par des hauts et des bas, des événements heureux et malheureux. Ainsi va la vie.

Par Léandre Sikuyavuga

L’an 2018 vient de fermer ses portes… Une année nouvelle s’ouvre. Nos pensées se tournent avec gratitude à vous tous nos lecteurs qui nous suivez sur toutes nos plateformes d’information.

Chaque année, vous êtes plus nombreux à nous faire confiance. C’est un signe que vous êtes sensibles à notre engagement. Iwacu est devenu un média respecté dans ce qui reste du paysage médiatique burundais. Nous ferons tout pour mériter toujours votre confiance.

Un mot à vous chers collègues. En 2018, nous avons vécu ensemble des moments intenses et chaleureux. D’autres ont été un peu plus difficiles. Quelles que soient les circonstances, vous êtes restés professionnels.

A Iwacu, malgré le stress quotidien, un environnement pas toujours facile, vous continuez à travailler dans la bonne humeur, dans le respect mutuel, la rigueur, le professionnalisme et surtout le travail d’équipe. Merci pour cet esprit. L’histoire retiendra votre détermination à rester debout.

Nous avons une pensée pour nos collègues qui ne sont pas au pays, contraints de vivre hors de leur patrie. Notre souhait le plus ardent est que tous les journalistes, toutes les filles et tous les fils de ce pays retrouvent un jour leur mère-patrie, pour participer à son édification.

Les Burundais ont salué l’appel lancé par le Chef de l’Etat aux rapatriés/exilés, dans son discours de vœux à la Nation, à regagner le bercail et sa réaffirmation de ne pas briguer un autre mandat présidentiel au cours d’une émission publique le 28 décembre 2018.

Nous restons convaincus qu’un Burundi apaisé accueillera tous ses enfants dispersés. Un politique a rappelé qu’en 1993, à la victoire de la démocratie, le président Ndadaye n’a pas eu à demander aux réfugiés de rentrer. Ils sont venus d’eux-mêmes.

Je veux rester optimiste et croire que cette année préélectorale sortira les politiques burundais de leurs « ghettos » pour trouver une voie de sortie à la crise qui perdure. C’est possible. Du fond du cœur,  bonne année 2019.

A nos chers lecteurs

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