Mardi 19 mars 2024

Politique

UE : «Le processus de révision constitutionnelle va à contre-courant des efforts de concertation»

15/12/2017 13

«Le lancement d’un processus de révision constitutionnelle de manière unilatérale par le gouvernement comporte plusieurs risques». Telle est la déclaration de Catherine Ray, porte-parole de l’Union européenne en charge des affaires étrangères, ce vendredi 15 décembre.

Elle fait savoir qu’il va à contre-courant des efforts de concertation pour la sortie de la crise. En outre, il pourrait conduire à l’abandon «des dispositions clés» de l’Accord d’Arusha. Et de soutenir que cet accord signé en Août 2000 reste le principal instrument pour la paix et la stabilité du Burundi et de la région.  

Mme Ray appelle au dialogue inclusif : «entre tous les acteurs burundais». Elle est la seule voie possible, dit-elle, pour établir une solution durable à la crise. Elle réaffirme le soutien de l’UE à la médiation. Cependant, elle déplore que la récente session n’ait pas aboutit à des conclusions conjointes.

Forum des lecteurs d'Iwacu

13 réactions
  1. Gabriel Etienne

    For us Burundians, the Arusha accord is dead. It can never be above our Constitution. UE and their puppets are still believing in it for their own selfish interests.

  2. harimbari

    @DUCK. You are a good man and you are talking now. With the change of the constitution coupled with the fundraising of the 2020 elections, Burundians will finally understand what kind of President they have. We should all help them stop Burundi falling into abyss once again in less than five year period.

  3. Kibwa

    Agashuri k’isema kimya izindi zibona!!!!!
    Tripoter les accords d’Arusha négociés sur plusieurs années et conclus sur la tombe de milliers de Burundais, y compris les hutu amis à la bande aux affaires est une erreur politique dont le seul et unique responsable est Nkurunziza.
    Rien visiblement ne presse plus que la paix, le franc et sincère dialogue en cours, le respect des droits de l’home et l’apaisement intérieur……….Au lieu de cela on joue à la provocation. On crache sur tout le monde, y compris la communauté internationale….le Burundi est devenu une grande prison à ciel ouvert….on a instauré un système de surveillance mutuelle à Yougoslavie d’Augustino Neto.
    IL m’arrive de souhaiter vivement rencontrer Nkurunziza à deux pour lui poser une seule question
    1.Que voulez-vous excellence pour votre peuple?, pour votre famille, pour vos enfants?
    Je prie ceux qui ont cette chance de lui parler de poser à cette question pour moi
    Merci
    KIbwa

    • Mugisha

      Kibwa,
       »système de surveillance mutuelle à Yougoslavie d’Augustino Neto ». Qu’est-ce que cela veut dire?

    • Antoine-Marie

      Ceux que Guy de Maupassant appelle les “ennemis éternels du pouvoir” ou « anarchistes » existent partout dans le monde. Ces mouvements existent en Europe, en Asie, aux Amériques et dans toute l’Asie. A l’origine, il y a un refus de l’autorité ou du principe d’hiérarchie. Dans beaucoup de cas connus de l’histoire, cette idéologie a donné naissance aux mouvements violents voir même terroristes.
      Les gouvernements les connaissent et gardent un œil sur eux. Dans certains cas ces mouvements se sont mus en entités moins agressives pour se faire plus accepter. C’est comme cela qu’est née la Société civile. Historiquement, les Féministes, les mouvements anticolonialistes et les antiracistes ont dérivé des mouvements anarchistes. Au fur des temps, au lieu de les combattre, les gouvernements ont mis en place des lois strictes et claires qui leur permettent d’opérer en plein jour mais, sous contrôle.
      Le Burundi n’est donc pas un cas isolé. Ces éléments « perturbateurs » ne vont pas disparaitre du jour au lendemain. Si cela est vrai que le gouvernement a un mandat que le peuple lui a donné, c’est aussi vrai que ceux qu’il appelle des « ennemis » peuvent lui mettre éternellement des bâtons dans les roues. Les Occidentaux l’ont compris et parlent d’expérience, s’il faut garder tes amis proches de toi, il faut garder tes ennemis encore très proches de toi…sans doute pour mieux les contrôler.

  4. Kissinger!

    Emwe ba DD mwitwaza ngo muri » isegenya  » kugira mute murudubi ibintu vyose! « Murawucana muzowota « 

    • DUCK

      @ KISSINGER
      Ndemeye neza ivyo uvuze. Keep up the good work! Reka turindire procedure legale zose zihere, maze haboneke « ground for war. » Vyose biriko biraza neza cane.
      Twizere neza ko ground and threat for military intervention mu Burundi zizotangura muri 2018.

  5. James

    Mme Ray, c’est bien de temps en temps montrer que L’ UE est « vivement préoccupée de la situation qui prévaut au Burundi. Mais, il est patent de voir que vous n’avez pas encore remarqué l’inexistence de la médiation dont vous parlez. Museveni est dictateur corrompu jusqu’à la moelle des os. Mkapa agit comme s’il venait d’une autre planète.
    Si vous voulez réellement aider le Burundi, aidez-le à trouver un médiateur non ressortissant de l’EAC. L’Histoire est là pour nous le montrer. Ainsi je pense que vous vous souvenez des déboires de Julius Nyerere au début l’actuel agonisant processus. Il a fallut qu’il rende son âme pour que la Communauté Internationale trouve Mandela comme médiateur. Et celui-ci a dirigé le bateau à bon port. Je ne dis pas que les deux arai-faux médiateurs doivent trépasser pour désigner par exemple Koffi Anan. Mais vous devriez être en mesure de voir le caractère parisan, partial et incompétent des deux fatigués.
    Si vous n ‘agissez pas dans ce sens, reposez-vous car ce ne sont pas vos sorties médiatiques occasionnelles qui vont sauver le processus d’Arusha au point de disparaître.

  6. eric

    Accord d’arusha ne peut pas remplacer le peuple.
    Un pays ne peut pas vivre par un accord.
    on peut considerer un accord et le mettre sur la constitution.
    c’est le seul moyen legitime possible .
    est c’est un etape pour la democratie car avecces autre decennies de democratie on aura a faire face la corruption ,dvelepoment et si CNDD-FDD ne developpe pas le pays ils vont quitter le pouvoir par une bonne voix car il ya ura plus d’espace de guerres comme aux annees 1990
    Les choses evoluent mes freres
    le monde de guerre est remplacer par le monde de marche commun.
    Everyone need peace for investment now even if to have african dictaship democratie we will take it to focus first on economic.
    At least we have a president who called people to invest on our mines .
    He is jealous of rwanda development just give him space he will take us far .
    Please give him time .there is nothing to do with democratie .You can not play total free democratie like you live in Paris while you have no private sector It wont work. !! Our intellectuals are hungry and .private sector must feed them for them to be able to have logical ideologies.than dreaming to share power each time.
    I dont like democratic dictatorship but look at private sectors in uganda and rwanda
    There are people and countries which need time to be mature for democratie

  7. Gacece

    L’Accord d’Arusha, elle finit avec la nouvelle constitution. On l’accepte ou on ne l’accepte pas, l’histoire est en marche. Adieu l’Accord d’Arusha!

  8. Rurihose

    Oh my God???
    The CNDD FDD is sure of his power to silence everybody.
    Nothing, nothing at all will prevent him to tailor the constitution as Nkurunziza needs it.
    Periods

    • DUCK

      @RURIHOSE
      First of all, you have a very good and interesting comment. Man proposes but God disposes. In this particular political situation that pertains to Revising the constitution, the president apparently had failed to legally accomplish it through the congress (national assembly). That is one defeat.
      At this current time, he has tyrannically set up a « RED LINE FOR DEATH » to whomsoever impede his selfish wishes to cling longer to power. Trust me that although the time is short, efforts are underway at several level to abort the referendum set for May 2018 for the revision of the constitution. Further internal opposition to the referendum will soon happen, as soon as the Burundians get a close look at what the risks associated with the amendments are. The majority of Burundians are not happy with the economic and security and judiciary system in Burundi. Using death threats and tyrannical oppression to coerce by brainwashing Burundians is not going to work, as it is an uphill battle. Some actions to abort the referendum set for May 2018 would intensify in Burundi soon. I will not comment about Congo (Brazaville) and Rwanda and Uganda because these countries have a 1000% U.S.A. and E.U. support. Mind you that Burundi has little or no resources.

    • DUCK

      @RURIHOSE
      Dear Rurihose: Quoting directly from your post, you stated as following: « The CNDD FDD is sure of his power to silence everybody. Nothing, nothing at all will prevent him to tailor the constitution as Nkurunziza needs it. Periods. »
      Trust me that these are very powerful words, as they are the nexus of the current political crisis in Burundi. Burundi government does not OWE the Arusha Accord; consequently, it is a mere beneficiary of the Arusha Accord. There was NO PROCLAIMED or DECLARED military victory upon any armed group. Let us be very careful with this president’s rush to « referendum, » as it is internationally not supported and not welcome, and has severe consequences in Burundi and in the region. Do not disregard the international forces, which once decided, will also disregard Burundi sovereignty. A Burundi government’s reckless invitation and inciting war, in pursuing referendum will not cure the current political crisis, as it will further deteriorate all aspect of life, security and economy in Burundi. The region and the international community will be affected as refugees and exiled politicians will not repatriate, leading to stronger instabilities in Burundi.
      I have confidence that within 3 months, the EU and AU must fully decide on removing all Burundi peacekeepers in UN missions, beginning by Somalia Burundi peacekeepers withdrawal. More actions on this matter is needed in USA, because currently, USA is the problem. Several entities have urged the withdrawal of Burundi peacekeepers from UN mandated missions.
      Not targeted or individual sanctions will be further pursued, as for now, the AU regional Embargo (sanctions) modeled after the 1997 international Buyoya sanctions against Burundi is being contemplated and pushed for. At this time the real problem is Tanzania and Uganda and Russia and China and Egypt and USA, which hold the power to prevent Nkurunziza’s 4th term in office pursuit. The inaction of USA is most disturbing, but not for long. I trust that the referendum will abort by May 2018. all tools and concerned actors will ascertain that the referendum will not go forward, as the consequences are devastating. IWACU please post!

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