Jeudi 28 mars 2024

Archives

Tout en appelant au dialogue, Steven Vanackere est catégorique :  » Pas de place pour une rébellion. »

07/06/2011 Commentaires fermés sur Tout en appelant au dialogue, Steven Vanackere est catégorique :  » Pas de place pour une rébellion. »

Tout en soulignant la nécessité d’un dialogue politique pour décanter la situation, le vice-premier ministre belge et ministre des Affaires Étrangères a catégoriquement dénoncé tout recours aux armes…

« Un dialogue politique doit être entamé pour dissiper la méfiance et les malentendus » a indiqué M. Vanackere.Ttoutefois, pas « un dialogue pour mettre en cause le résultat d’un scrutin qui a été jugées par la communauté internationale comme valable, honnête et correcte!» Selon le chef de la diplomatie belge, « le peuple burundais a parlé et a désigné des responsables. Ceux-ci doivent écouter toutes les forces positives de cette nation y compris l’opposition et les partis politiques non représentés au parlement ».

En ce qui est de l’option armée, le vice-premier ministre belge n’y va pas par quatre chemins : « Il n’y a pas de place au Burundi pour une rébellion. Ceci n’est pas une option après le long chemin de violences que vous avez tous connus », a-t-il martelé devant l’assistance.

Quant à la coopération entre le Burundi et la Belgique, la plupart des projets en cours d’exécution résultent d’un programme indicatif de coopération signé à Bruxelles en 2010 en présence du Président Nkurunziza. « Un an plus tard, les premiers résultats dans le secteur agricole, l’éducation, la santé et la bonne gouvernance avec une attention particulière au secteur de la justice et de la fonction publique sont tangibles », affirme M. Vanackere.

Un processus dans lequel la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption ont une place prépondérante pour le développement économique au Burundi : « D’importantes lois ont été votées, des mesures ont été annoncées et des institutions spécifiques ont été créées à cette fin », souligne-t-il.

Le ministre des Affaires Étrangères belge est aussi revenu sur la récente mise en place de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme, qui prête serment justement ce mardi devant le Parlement et tout le gouvernement burundais réuni à Kigobe.

Et de lui rappeler les dossiers sensibles qui l’attendent : exécutions sommaires, cas de torture et violences sexuelles « inacceptables », avec en toile de fond un appui de la Belgique de 2 millions d’euros au programme OnuFemmes en 2011. Une occasion de rendre hommage aux activistes de la société civile qui se donnent corps et âme à leur combat, ainsi que le travail de plus d’une dizaine d’ONGs belges présentes au Burundi.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

La fin du Phénix ?

Les dés sont jetés, les carottes sont cuites : le ministre de l’Intérieur a validé les conclusions issues du congrès extraordinaire tenu à Ngozi le 10 mars par des dissidents d’Agathon Rwasa. « Nous prenons acte du rapport et des décisions prises (…)

Online Users

Total 1 842 users online