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Au sommaire de l’édition de ce mercredi 7 février 2018 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

07/02/2018 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce mercredi 7 février 2018 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

• Le correspondant d’Isanganiro à l’Est du pays interdit d’exercer son métier dans la province de Ruyigi . La décision prise ce mercredi 7 février par le gouverneur de la province de Ruyigi après avoir ’’interrogé’’ le journaliste Jean-Claude Nshimirimana. Hassan Abdallah avait ’’convoqué’’ le journaliste Jean-Claude Nshimirimana ce mercredi matin pour lui demander des comptes sur son reportage en rapport avec les ’’contributions aux élections de 2020 demandées aux enseignants et directeurs en plus des retenues sur salaire’’.

Verdict est vite tombé : Il lui est strictement interdit de donner toute information en rapport avec cette province. En cas de non-respect de cette décision, le gouverneur a fait savoir que qu’il sera emprisonné sans aucune autre forme de procès. Il lui est reproché de ’’porter atteinte à l’ordre public’’ Contacté, le gouverneur Hassan Abdallah n’a pas voulu faire de commentaires sur sa décision : «Ses informations troublent l’ordre public dans ma province», a-t-il lâché avant de raccrocher.

• L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés HCR exhorte les donateurs humanitaires à renforcer leur soutien aux réfugiés burundais vivant dans des camps de réfugiés. Ce Mardi, le HCR a lancé un appel de fonds de 391 millions de dollars pour soutenir ces réfugiés. Le HCR demande également à la communauté internationale de trouver la solution à la crise politique que traverse le pays. Cette agence estime que si rien n’est fait le nombre de réfugiés burundais pourra augmenter de plus de 50 milles cette année.

Le gouvernement Burundais fustige ce qu’il qualifie de gonflement de chiffres de la part du HCR. Selon l’assistant du ministre de l’Intérieur, le HCR semble oublier que plus de 200 milles réfugiés sont déjà rentré au pays. Pour Thérence Ntahiraja, comment prévoir que 50 milles Burundais font fuir le pays cette année si le HCR n’est pas lui-même en train de chercher à perturber le pays.

• L’envoyé spécial des Pays-Bas pour la région des grands-lacs trouve qu’il y a encore des soucis au niveau de l’espace politique au Burundi. Mais également une dégradation de la situation socio-économique et de l’impunité de graves violations. Robert Siegert trouve néanmoins que les burundais continuent à travailler durement pour améliorer la situation du pays. Cet envoyé spécial précis qu’il reste convaincu que l’Accord d’ Arusha reste la base pour un futur stable du Burundi.

• Une grenade a été lancée ce mardi soir à la gare routière de Bujumbura. Les personnes qui se trouvaient sur les lieux indiquent que personne n’a été blessé. Elles précisent néanmoins qu’il y a eu des arrestations. Elles demandent que leur sécurité soit améliorée.
La police de son côté, indique avoir arrêté 20 personnes sur le champ pour raisons d’enquêtes.

• Un étudiant du nom de Philibert Ninganza et son camarade, tous deux de l’Université des Grands Lacs (UGL) ont été interpellés ce mercredi sur la colline de Mukara, commune Mugamba de la province Bururi. Les deux étudiants rentraient chez eux après les examens de deuxième session quand ils ont été accostés par les jeunes affiliés au parti au pouvoir. Les militaires qui servent de gardes du colonel nommé Gafuni sont intervenus pour arrêter ces étudiants selon des témoins. Un proche des étudiants a confirmé leur arrestation. Il indique en ignorer les motifs. L’administrateur de la commune Mugamba Anicet Niyonzima lui aussi confirme ces allégations et annonce qu’ils sont détenus à la brigade de Mugamba. Cet administratif signale ne détenir pas d’information sur les motifs de l’arrestation de ces étudiants.

• 61 personnes ont été arrêtées par la police ce mercredi matin dans les quartiers de la commune Rumonge lors de la fouille des irréguliers en manque de carte nationale d’identité. Parmi les personnes arrêtées, 6 sont Burundais, 39 sont des réfugiés congolais qui ont refusés de se rendre dans les camps aménagés au Burundi et 16 commerçants congolais. Ces derniers ont été libérés, les 6 Burundais ont écopé d’une amende tandis que les 39 réfugiés congolais seront envoyés dans les camps.

• Un certain Manirakiza Ezéchiel, 24 ans a empoisonné son enfant d’1 an 6mois qui a succombé à ce poison, ce mardi. Cela s’est passé à la colline Rugasa, commune Bugabira de la province Kirundo. Selon la police, le père voulait se débarrasser de son enfant pour pouvoir se réclamer célibataire et se faire accepter de la fille qu’il compte épouser. Lui-même et son complice du nom de Harimenshi, 22 ans sont pour le moment au cachot de cette localité pour interrogatoire.

• L’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, OLUCOME appelle le ministre en charge des transports de prendre en main la question de gestion de la société burundaises de gestion des entrepôts et assistance des avions en escales SOBUGEA. Dans une correspondance adressée à ce ministre, Gabriel Rufyiri dénonce la décision selon laquelle le personnel de la SOBUGEA doit rembourser les anales reçues. Pour Gabriel Rufyiri cela est contre la loi.

• La direction générale de la SOBUGEA explique que la mesure de rembourser les anale du personnel s a été prise par le gouvernement. Selon le directeur générale de la SOBUGEA , cette mesure ne concerne pas la SOBUGEA seulement mais toutes les sociétés de l’Etat.

• Le porte-parole des forces de défense nationale affirme que les indemnités des militaires burundais en mission de maintien de la paix en République centre africaine sont déjà disponibles. Gaspard Baratuza le déclare après des informations selon lesquelles les militaires viennent de passer 10 mois sans percevoir leurs indemnités. Et à propos des informations indiquant que l’armée burundaise retient à la source une somme de 700 dollars par mois et par militaire à ces indemnités, Gaspard Baratuza explique que aucune mesure n’est prise au sein de l’armée nationale sans qu’il y ait d’abord des concertations entre les concernés.

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