Jeudi 28 mars 2024

Politique

Solidarité africaine ou négative ?

20/11/2016 15

L’UA s’oppose à l’UE qui ne veut plus faire passer les salaires des troupes burundaises de l’AMISOM par leur gouvernement. Un soutien qui enchante Bujumbura, mais risque de faire plus de mal que de bien.

Si cette mesure persiste, Bujumbura n’exclut pas de retirer ses troupes de l’AMISOM.
Si cette mesure persiste, Bujumbura n’exclut pas de retirer ses troupes de l’AMISOM.

« Nous rejetons fermement la récente décision de l’Union Européenne de différencier la procédure de paiement du contingent des forces burundaises déployées en Somalie », indique un communiqué de l’Union Africaine, publié le 11 novembre dernier à Addis Abeba à l’issue d’une réunion de son Comité de coordination des opérations militaires.

L’Union Africaine demande à l’UE de reconsidérer sa décision de payer directement les soldats burundais déployés en Somalie. La réunion rassemblait en particulier les chefs d’état-major des pays contributeurs de troupes à la mission de l’UA en Somalie (Amisom), dont le général burundais Prime Niyongabo, qui vient d’achever une tournée chez ses partenaires pour gagner leur soutien sur la question.

Bruxelles avait décidé de payer dorénavant directement les primes des soldats de la Mission de maintien de la paix en Somalie (Amisom) sans passer par les comptes du gouvernement burundais.

Mais l’Union Africaine lui a opposé une fin de non-recevoir. Pour l’organisation africaine, les Burundais doivent être traités comme les autres contingents déployés au Somalie. L’UA invite Bruxelles à revoir une décision dont les conséquences pourraient être « lourdes et négatives » sur les opérations de l’Amisom et sur le contexte sécuritaire en Somalie.

La manne vient de l’AMISOM

Entretemps le contingent burundais n’a pas été payé depuis 9 mois. L’Union européenne n’a pas versé depuis plusieurs mois au Burundi au moins 5 millions d’euros destinés au paiement des soldes du contingent burundais déployé en Somalie. Si cette mesure persiste, Bujumbura n’exclut pas de retirer ses troupes de l’AMISOM. Le ministre de la Défense et des anciens Combattants Emmanuel Ntahomvukiye l’a déclaré jeudi 3 novembre à l’hémicycle de Kigobe.
Chaque mois, ce sont 5 millions d’euros destinés aux salaires des 5 500 soldats burundais engagés dans l’AMISOM qui passent par les caisses de l’Etat burundais. Une manne pour le pouvoir à court de devises. En effet, l’UE paie 1 000 dollars par soldat africain en Somalie, et 20% de la somme totale reste dans les caisses de l’État, selon les termes de l’accord de financement. Ce qui représente environ 13 millions de dollars par an (soit 11,6 millions d’euros) pour Bujumbura, contre environ 52 millions de dollars par an pour ses 5 400 soldats en Somalie.


>>Réactions

Philippe Nzobonariba : « Le gouvernement du Burundi se félicite de la position prise par de l’Union Africaine. »

philippe-nzobonaribaBujumbura a salué cette décision de l’UA et demande à l’UE de payer les arriérés des contingents en Somalie sans délais. « Le gouvernement se félicite de la position prise par de l’Union Africaine (…) Cette position s’aligne par ailleurs sur celle déjà exprimée par le Gouvernement du Burundi sur la question » indique un communiqué du gouvernement de ce mardi 15 novembre. Ce communiqué « demande plutôt à l’Union Européenne d’honorer ses engagements vis-à-vis de l’Union Africaine, en débloquant sans délai les salaires des troupes burundaises injustement bloqués depuis bientôt dix mois, et ce selon les modalités fixées dans le Mémorandum d’Entente avec l’Union Africaine. » Le gouvernement en profite pour demander à l’UE de ne pas étendre les effets de son désaccord avec le Burundi sur sa politique intérieure à toute la famille de l’Union Africaine, en pénalisant les troupes engagées dans les opérations de maintien de la paix.

Léonce Ngendakumana : « C’est la responsabilité de Bujumbura. »

leonce-ngendakumana-2« Quand vous signez une convention, chaque partie s’engage à respecter ses termes. En les rompant, le Burundi a entraîné la réaction de ses partenaires », indique Léonce Ngendakumana, vice-président du parti Sahwanya Frodebu et président de l’Adc-Ikibiri. Pour lui, l’UE ne peut pas continuer à financer des militaires censés aller assurer la paix dans d’autres pays alors que, dans leur pays, ils sont la source de toutes les violences. C’est donc la responsabilité de Bujumbura qui a rompu ce contrat. « Il faut que l’UA le comprenne dans ce sens. Il faut renégocier le contrat sinon l’UE a raison de le rompre. L’UA ne peut pas imposer des conditions à celle qui lui donne des financements. » Si l’UA et Bujumbura continuent dans cette logique, ajoute-t-il, certainement que l’UE va garder son argent et ce n’est pas elle qui va perdre mais Bujumbura et l’UA.

Joseph Ntakarutimana : « L’UE était tombée dans le piège de nos détracteurs. »

joseph-ntakarutimanaLe secrétaire général adjoint du Cndd-Fdd, et numéro 2 du parti présidentiel trouve que Bruxelles devrait profiter de la réaction de l’UA pour revenir sur sa décision : «Nous pensons que l’UE n’avait pas été informée comme il le fallait par rapport au paiement de ces soldes. Elle était tombée dans le piège de nos détracteurs qui voulaient encore une fois tenter de nous déranger comme ils l’ont toujours fait en essayant de passer outre les règles du jeu. C’est peut-être maintenant une belle occasion pour elle de considérer ce point de vue de l’UA. »

Marie Louise Baricako : « Nous pensons sincèrement que l’UA devait accéder à la demande de l’UE. »

marie-louise-baricakoPour cette activiste du Mouvement des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi, l’UA fait prévaloir le principe d’égalité entre les pays contributeurs de troupes en Somalie, alors que le contexte du Burundi est particulier et devrait être traité comme il est. En voulant faire passer le paiement des militaires burundais de l’AMISOM par l’UA, explique-t-elle, l’UE cherche des voies de sortie pour ne pas affecter les autres pays contributeurs de troupes en Somalie. « Comment peut-on traiter le gouvernement burundais comme tous les autres, alors qu’il est le seul qui perçoit les fonds et ne paie pas ses militaires, le seul qui détourne les fonds et les utilise à d’autres fins,», se demande-t-elle. Mme Baricako trouve qu’il est temps de voir que le gouvernement burundais n’est pas comme les autres et de le traiter comme tel : « N’est-il pas temps que l’UA qui préconise des solutions africaines aux problèmes africains décide enfin d’apporter une solution africaine à la crise burundaise. Nous pensons sincèrement que l’UA devait accéder à la demande de l’UE. »

Hamza Venant Burikukiye : «Il ne faut pas être intimidés par des grandes puissances parce que ce sont des bailleurs de fonds. »

hamza-burikukiyeLe représentant légal de CAPES+ salue cette résolution de l’UA parce qu’elle s’est fait respecter, puisque c’est elle qui a signé une convention avec le gouvernement du Burundi, l’UE n’étant que le bailleur. « Ensuite, nos militaires ont été envoyés par la nation et sont toujours à son service, car ils n’ont pas été recrutés par l’UE. On ne peut pas payer quelqu’un avec lequel on n’a pas signé de contrat. » M. Burikukiye trouve que l’UA a bien compris la souveraineté de notre pays et l’a fait respecter. « Nous encourageons que, même dans l’avenir, de telles mesures soient annulées, pour qu’on ne soit pas intimidé par des grandes puissances parce que ce sont des bailleurs de fonds. »


>>Décryptage

Un soutien risqué

On ne le répétera pas assez, l’Union Africaine est un club de présidents qui tiennent beaucoup à leur place et se serrent les coudes car, répétons-le encore, « les loups ne se mangent pas entre eux ». En bref, la position de l’UA par rapport à la décision de l’UE sur le Burundi est normale. Mais le problème qui se pose est de savoir comment gérer cette question, à savoir le paiement des salaires des contingents burundais de l’AMISOM. En effet, la décision de l’UE est sans doute irréversible, et le soutien de l’UA risque d’être seulement symbolique puisque, jusque très récemment, elle est incapable de payer les militaires burundais en Somalie. Et les conséquences éventuelles de cette situation, si toutes les parties campent sur leurs positions risquent d’être catastrophiques.

Le Burundi, comme il l’a déjà déclaré, retirerait ses troupes de la Somalie. Les autres pays contributeurs emboîteront-ils le pas à Bujumbura ? Il est permis de douter qu’ils mettront leur menace à exécution pour aller jusqu’à la rupture avec Bruxelles pour soutenir le Burundi et perdre ainsi la manne européenne. Sans oublier que ce serait laisser la voie libre aux El Shebab ? Si l’UA « abandonne » le Burundi, le régime de Bujumbura, « souverain et indépendant », risque de voir rouge et se retirer de cette organisation. Néanmoins, s’il est vrai que le Burundi est prêt à retirer ses hommes, il y perdrait énormément, un risque difficile à prendre aujourd’hui.

Cependant, l’UE devrait penser à une autre solution pour régler ce problème, car aucun pays ne peut accepter sa décision de payer ses militaires sans l’associer. Malgré l’importance de cette solidarité africaine, il faut surtout savoir pourquoi réellement l’UE est allée jusqu’à prendre une telle décision, et chercher des voies de sortie où tout le monde gagnerait.

Forum des lecteurs d'Iwacu

15 réactions
  1. sibrague

    Basha jewe nibaza yuko abarundi batigeze babona ico arico : le dieu et satan; mbe ndababwire, mwari muzi vyuko gusenga bikenewe ? umva rero ndababwire mwabarindi mwe, hariho abagore canke abagabo bavyara kuma satans, ukabana munzu na satan wibaza ngo numugore, canke ngo ni umugabo wawe. rero ndababwire ni musenge mukomeze , kuko iyo umuntu avutse muri benubwo buryo akavuka kuri benabo bantui kandi umwe atari umuntu; ni mwibaze namwe la suite. ni ukuvuga benuyo muntu ntazokwigera akora iciza nagato. bisabwa rero ko benuwo muntu yicara agasenga bikomeye, akabwira nabandi bakamufasha kugirango avavanure nubwo bubegito.

  2. Fofo

    Il est temps que les occidentaux sachent que l’africain d’aujourd’hui n’est plus d’hier. Toute coopération doit être fondée sur le principe d’équité et le respect. Certes, leur argent aide nos militaires mais ils doivent savoir que ce n’est pas du cadeau plutôt un acte de solidarité contre le terrorisme. Pour eux l’argent qu’il verse à nos militaires c’est comme un prix d’une marchandise vendue. On dirait les militaires en mission en Somalie sont des produits vendus! Non, non et non! N’oublions pas qu’ils les militaires qui sont morts en cette mission! Leurs familles ont besoin de notre sympathie sinon on dirait qu’ils auraient pardu les leurs pour l’argent!

    [Ndlr:Une manne pour le pouvoir à court de devises] Nous savons que l’UE l’a fait pour étouffer le Gouvernement burundais mais après 9 mois il tient toujours et cela est un message claire pour ceux qui veulent comprendre! J’ai toujours dit que le jour où l’Occident comprendra que nous sommes tous complementaire, le monde changera son image! Nous reconnaissons qu’ils ont des industries et de l’expertise dans plusieurs domaines. Nous savons aussi que nous avons un vaste marché de consommation pour leurs produits et la matière première pour leur industrie. Ces soi-disant aides qu’ils nous accordent n’est autre que du ristourne sur nos achats et des frais marketing pour leurs produits.

    • ndayisasire

      Tu dis que le Burundi a pu tenir durant 9mois, tu te trompe toi-même. Combien coute 1 kg de riz, 1 kag de farine de manioc? 1 kg de farine, de manionc, de harico etc. Sais-tu qu’ici dans la capital de Bujumbura ,tes frères Imbonerakure viennent quemander chez nous? Tu sais que même vos femmes et soeurs Bakenyerararugamba quemande la ration contre leur sex? Vous vennez d’enciasser le rudicule.

  3. Nduwingoma Pithagore

    « L’UA est un club de presidents…. » ah bon!est-ce que ça vaut la peine de lire la suite du decryptage???assez curieux…sous la plume d’un journaliste,mais….ou plutôt ceux qui nous ont toujours raconté que l’UA est une organisations regroupant des pays(…) nous ont menti.Mais le plus important se trouve ailleurs : s’evertuer a faire comprendre au lecteur que l’AMISOM a été conçue pour le bien du Burundi et surtout à ses dirigeants…Je suis convaincu que l’éventuel retrait des troupes burundaises du bourbier somalien fait frissonner d’abord ceux-là même qui commercent dans l’océan indien et dans le Golf d’Aden et qui risquent de voir les actions terroristes s’accentuer à l’intérieur de leurs propres murs.
    Quant à sieur Ngendakumana et dame Baricako,ils ne se gênent pas pas à invoquer l’application ou le non respect de textes qui n’ont jamais existé, puisqu’ils sont obnubilés par la haine viscérale qu’ils vouent au Gouvernement… c’est de bonne guerre

  4. RUYANGE

    Ce bras de fer entre les deux unions (européenne et africaine) est à mon avis perdu d’office par le pourfendeur du chaos, du génocide et de l’anarchie, pauvre Union Africaine qui se complait dans des contradictions fragrantes. Comment ne pas accepter, comme il se devait, la dernière mascarade électorale et soutenus après ses résultats ! Espérons que la vérité toujours au-delà de la Méditerranée va dominer la complicité et la trahison du peuple burundais par le club qui préside aux destinées de l’Union africaine.

  5. Jereve

    De tels propos décousus et haineux ne devraient pas figurer dans ce journal.

    • mayugi

      Vas chercher le tien (journal)

  6. dodo

    C’est hypocrite de croire qu’une institution comme l’UA malgré qu’il soit financé par les occidentaux soit rempli des nègres de maison comme Pacifique. La protection des tutsis est devenu la nouvelle chanson en Occident, que cache cet amour inespéré. Heureusement qu’aucun pays africain de l’Afrique du nord(arabisé) à l’Afrique subsaharienne ne tombent dans cette supercherie occidental. L’heure de l’hypocrisie est terminée, ouvrez les yeux bandés d’ignare, vos revendications réelles sont connues par tous et n’aboutiront jamais. D’ailleurs il faut que nos chère opposant écoute le conseil D’Idriss Deby lors de sa dernière visite en Allemagne. Comment pouvons nous expliquer que la crise au Burundi affectent plus les occidentaux (anciens colons) plus que 52 pays du continent !!! C’est invraisemblable, d’où sorte cet amour inexprimé des Occidentaux pour notre pays le Burundi longtemps ignorer de la scène internationale. Jamais le Burundi n’a été devant le viseur des médias.waouhhh!!! Ou-bien devons nous comprendre cette acharnement contre notre petit pays comme le refus d’accepter la victoire de David sur Goliath!!! Nul n’ignore l’humiliation que le peuple burundais à infligé aux occidentaux, ces stratèges qui se cachent dans l’ombre et qui ont fiancé médias et manifestations!!! Aujourd’hui le Burundi sort grandi, premier pays à quitter la CPi(organe coloniale mise en place par les blancs pour contrôler le monde en éliminant les obstacles) ayant entraîné d’autres grand comme l’Afrique du sud et bientôt la Russie. Il faut dire que Bujumbura va de victoire en victoire, Victoire à l’Ua, victoire au Burundi avec l’entrée d’agathon Rwasa principale opposant au gouvernement, victoire international avec la nomination du Burundi dans le comité des droits de l’homme à l’ONu, prolongation du mandat du Burundi au conseil de sécurité de l’UA. Malgré le mépris de reconnaître le gouvernement burundais comme légitime, la Belgique a quand même envoyé un ambassadeur!! Quel absurdité !!!! Sans oublié les nombreuses délégations diplomatiques qui ont ouvert au Burundi depuis l’élection de pierre Nkurunziza. Il faut dire que l’Europe développé (la Scandinavie) ne vie pas des miettes africaines et à toujours su prendre des positions justes. N’est t’il pas d’ailleurs la raison pour laquelle ont vie mieux dans cette partie du monde, les vrais blancs, les travailleurs!!!! Contrairement à nos chères parasites français et Belges dont l’avenir dépend de l’Afrique à travers leurs radios mensonges RFi( dont l’actualité parle uniquement de l’Aftique!!!)

    • Bakari

      @dodo
      « Sans oublié les nombreuses délégations diplomatiques qui ont ouvert au Burundi depuis l’élection de pierre Nkurunziza. »

      Ce qui est excessif devient facilement insignifiant; pas d’exagération svp! Et pourquoi écrivez-vous « sans oublié »?

  7. Busorongo

    Qui prle de solidarite negative?
    cnared, mardi ou vendredi vert, rekura iyo ntama,… voila les solidarites negatives.
    Quant a Leonce uwutigaburira ntiyigaba. Voila la raison pourquoi il citique le gouvernement mais ne voit pas ce que font les « bailleurs » pace qu’ils lui offrent souvent un visa ave perdiem.
    Merci encore une fois de dire la verite.

    • Stan Siyomana

      @Busorongo: « Uwutigaburira ntiyigaba »
      La DICTATURE DU 3 EME MANDAT PRESIDENTIEL AU BURUNDI a beau professer la souverainete nationale, mais ce vieux dicton burundais (que vous evoquez) est pour le moment MALHEUREUSEMENT VRAI JUSQU’AU NIVEAU NATIONAL, vu le cas de citoyens burundais qui meurent de faim dans la province de Kirundo par exemple (Leta igiye/iriko iradodora kubagiraneza!) et le grand retard dans l’analyse du budget 2017.
      1. « Pour la loi des finances 2017, il sera egalement difficile au gouvernement d’elaborer le budget d’autant plus que LES RELATIONS ENTRE L’UE ET BUJUMBURA SONT ENCORE TENDUES. Ce serait d’ailleurs la raison de ce retard. »
      (Voir « Retard dans l’analyse du budget 2017 par l’Assemblee Nationale », http://www.bonesha.bi, 17 octobre 2017).
      2. « It is through the budget law that we really see the orientation of political development, economic strategies and decisions taken by the government IN THE COUNTRY’S DEVELOPMENT AND IMPROVEMENT OF PEOPLE’S LIVES. » said Faustin Ndikumana, Chairman of PARCEM.
      (Voir Lorraine Josiane Manishatse: « PARCEM deplores Burundi government delay in submitting budget bill. », http://www.iwacu-burundi.org/englishnews, 10-06-2016).

  8. Willy

    Pauvres sindumujas, vous finissez par haïr votre propre pays parce qu’un certain Nkurunziza est à sa tête? Nkurunziza n’est pas égal au Burundi! Vous faites vraimment pitié si vous croyez que c’est l’argent venant de l’AMISOM qui fait fonctinner l’Etat du Burundi, une goutte! C’est le vieux bandit appelé Louis Michel qui se cache derrière ces propositions ridicules de l’UE, les sindumuja ont tout essayé mais il est temps qu’ils se rendent compte qu’ils ont misérablement échoué dans leur tentatives d’arriver au pouvoir d’abord par force ensuite par voies inavouables de la politique des politichiens. Les sindumujas, vous êtes la honte pour votre propre pays, voici pourquoi le peuple ne vous aimera jamais: vous n’êtes pas avec lui et vous ne vous souciez pas de lui mais de votre propre estomac seulement. Les belges et leurs suppôts doivent enterrer la nostalgie de l’époque coloniale et des pouvoirs hégémoniques qu’ils ont installé après l’indépendance, c’est finit!!!! Vive l’UA, vive le BURUNDI.

    • Meurlsaut

      @Willy
      Si l’argent de l’AMISOM n’est d’aucune utilité-pour le pouvoir burundais-retirer votre contingent au lieu de continuer d’aboyer et de leurrer les gens que cela n’a aucune importance pour la maffia au pouvoir et l’économie burundaise en chute libre.
      Et puis où sont passés des millions de dollars USA tirés du compte de l’AMISOM (tambour battant) pour soi-disant payer l’avion pour le déplacement présidentiel mais qui n’a jamais atterri à Bujumbura! Volatiliser de millions de dollars du sang de vos soldats et qui devaient servir à bâtir les infrastructures du pays est-ce cela aimer le peuple et le Burundi plus que les Sindumuja sur qui vous crachez dessus? Qu’on le dise ou non le pouvoir dd est atterrant!

  9. Barumwete Alain Chris

    Salut, c’est vraiment domage que mes analyses soient souvent censurees. Mais je sais que vous les lisez avant censure. Ceci etant, de part le titre de l’article meme, on constate que mr E Madirisha est un opposant qui se cache derriere le journalisme. N’est ce pas l’UA qui à Signe le memorandum d’entente entre le Burundi ET l’Amisom et non l’UE ? Le titre de votre Article montre bien votre deception sur la decision de l’UA malgre que vous vous rachetez dans votre decryptage. Quant à Leonce Ngendakumana , je ne vois meme pas pourquoi il fait toujours de la politique , lui qui ne sait pas que le Burundi n’a pas signe une quelconque convention avec l’UE sur l’Amisom

  10. KABADUGARITSE

    La politique c’est un notre monde où on ne trouve qu’une logique d’un autre monde.-

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