Vendredi 29 mars 2024

Editorial

Se passer des aides étrangères

13/05/2016 19
Léandre Sikuyavuga
Léandre Sikuyavuga

Curieux. « Note relative à la stratégie pour éliminer la dépendance du Budget de l’Etat à l’aide extérieure. » C’est le point 8 de l’ordre du jour révisé du Conseil des ministres du mercredi 11 mai.

Se passer de l’aide étrangère est donc le nouveau pari du gouvernement.

« Irréaliste, utopie, rêve, comment combler le budget dont 52% émanent de l’extérieur… », les commentaires fusent de partout, sur les réseaux sociaux et dans les milieux intellos de la capitale.

Et pour enfoncer le clou : « L’OBR dit qu’il va financer à 100% le budget de l’Etat d’ici cinq ans», lit-on sur les réseaux sociaux, après le lancement officiel des travaux de préparation de la journée du contribuable, mardi 10 mai. « On veut saigner le contribuable, c’est de la farce… »

Crédo du journalisme : « Il faut douter de tout ! » Coup de fil à l’OBR. La porte-parole de l’institution nuance : « Nous avons parlé du budget de fonctionnement.» Et de tenter d’argumenter : « Déjà en 2014, l’OBR a contribué au budget de fonctionnement de l’Etat à la hauteur de 75%. »

Et les experts de mettre tout de suite un bémol. Pour le président de la Parcem, il s’avère très difficile de réaliser ce projet dans le contexte actuel du pays. Faustin Ndikumana rappelle que « l’OBR a enregistré, au cours de l’année 2015-2016, une perte de 45 milliards de Fbu de l’impôt sur les biens et services. 3 milliards de perte de l’impôt sur les personnes morales. »

Un expert de la Banque centrale estime qu’il faut une rigueur, une compression dans la gestion des dépenses publiques. Ce qui n’est pas gagné. « Le gouvernement peut se passer des aides ou dons étrangers.
Mais il doit s’endetter pour les grands projets.» Se passer des aides étrangères ?

Oui, c’est un noble et difficile objectif que tentent de réaliser certains Etats. Mais entre un souhait et une gestion rigoureuse et structurée d’un pays, il y a tout un monde…

Forum des lecteurs d'Iwacu

19 réactions
  1. ngoma

    Mais encore, dites-moi comment avec autant de kilomètres de plages, avec les lacs du nord, les quelques chutes, eaux thermales, réserves naturelles,… le secteur touristique n’arrive pas à générer plus de devises. Mais bon, quand l’étranger n’est pas souhaité, parce qu’on magouille, parce que les droits de l’homme laissent à désirer, …le tourisme devient vite une mauvaise affaire. Mais ce secteur peut nous affranchir aussi de cette aide humiliante en 2016 tout de même.

  2. ngoma

    Or, Nickel, gaz et pétrole, tout ça est bien beau, mais sans exploitation rigoureuse et locale, c’est peine perdue. La part la plus importante des dividendes profitera encore et surtout aux sociétés étrangères et à quelques corrompus autochtones. Et sur base chiffrée, cela POURRAIT effectivement dépanner les institutions dans leur fonctionnement, (contribution aux salaires, subsides aux communes, amélioration de l’agriculture, élevage, santé publique, formation et enseignement…). Mais il faudrait espérer plus de transparence dans la gestion de la chose publique. Et surtout, au lieu de gaspiller des bourses d’études dans des secteurs peu porteurs, il faudrait enfin innover en privilégiant ce secteur minier et gazier, et pour une fois en oubliant pas la part belle aux techniciens et ouvriers, par rapport à un minimum d’ingénieurs.
    Aussi, il faudra qu’on le veuille ou non une Réforme agraire, avec une industrie sensée et équilibrée, dosant savamment l’écologie à l’industrie, pour le secteur agro-pastoral. Mais il faudra impérativement libérer les terres, en transformant ces paysans agriculteurs improvisant, en ouvriers de différents secteurs (bâtiment, ponts et chaussées, voie ferrée, routes nationales,…), avant de les confier à des agriculteurs et fermiers formés, et rodés aux techniques modernes d’exploitation agro-pastorale. Cela s’appelle l’indépendance alimentaire.
    OUI il n’est pas utopique d’y arriver, mais le chantier est aussi immense qu’il n’est insurmontable, du moins si les mentalités changent rapidement. Se transformer d’opportuniste corrompu à patriote prêt à consentir beaucoup de sacrifices, ça sera la clé.
    L’occident s’écroule aujourd’hui par manque de patriotisme. Il n’y a plus de riches prêts à y consentir des investissements, à moindre intérêt, mais à portée sociale considérable. Le chacun pour soi est en train d’étouffer leurs modèles sociétaux naguère enviés.
    Des patriotes et très vite.

  3. Kagabo

    Oh, mes chers amis, arrêtons d’aller chercher loin et la philosophie ou pensez trop pour penser. On peut se poser une petite question? Comment nos ancêtres ont survécu sans aucuns aide des occidentaux??Comment tu peux me dire que les Burundais vont mourir alors, qu’un année et demie est déjà passé sans ses aides. Alors, combien des Burundais ont morts de faim? Mes chers amis tout est possible. Est ce que Le Zimbabwe, le soudan,… n’existe plus parce que ces occidentaux ont coupés les aides ça fait déjà plus de 20 ans. Tout est possible, arrêtons de crier et mettez-vous ensemble et travailler. tout va se passer et ces blancs vont regretter d’avoir agir ainsi. Le Burundi risque d’être une bonne expérience et un exemple pour toute l’Afrique à se débarrasser de Néocolonialisme une fois pour toute. Burundi Great nation and great people.

    • Stan Siyomana

      @Kagabo
      Je ne crois pas que le parti au pouvoir CNDD-FDD irait jusqu’a tenir votre language (de retourner le Burundi a l’Age de la pierre) devant l’electorat burundais, CE SERAIT UN SUICIDE POLITIQUE POUR CE PARTI, DANS UNE DEMOCRATIE.
      Et n’oublions pas que tout autour du Burundi:
      -RD Congo va construire le barrage hydroelectrique Inga III qui va couter jusqu’a 100 milliards de dollars americains et qui va vendre son electricite a l’Afrique du Sud, Nigeria, Egypte;
      -Le Rwanda devient la vitrine de l’Afrique aupres des investisseurs en acceuillant le Forum Economique Mondial sur l’Afrique (du 11 a 13 mai a Kigali);
      -Les autres pays membres de l’East African Community pensent a des projets regionaux, comme la construction de l’oleoduc qui va couter 4,5 milliards de dollars americains et qui va acheminer le petrole ougandais du Lac Albert au port tanzanien de Tanga.

    • Nzeyimana

      Kagabo, avec tout le respect que je vous dois, arrêtons de dire des idioties, d’user à tout va des concepts fourre-tout comme néocolonialisme et des comparaisons servant à cacher nos faiblesses, nos manquements, nos incapacités ; c’est cela qui empêche le Burundi de s’en sortir. En plus, comment voulez-vous que les blancs regrettent alors qu’ils sont bien chez eux (du moins mieux que les burundais dans leur pays !) et qu’il y a de nombreux pays prêts à accepter les aides que le Burundi refuserait ! Et puis, si le Burundi se passe de ces aides, il faudra qu’il augmente la part de l’endettement dans son mode de financement, et surtout trouver les moyens de payer ces dettes et les intérêts y associés (même le USA et l’Europe recourent à l’endettement !) ; ce qui revient aussi à faire peser ce fardeau aux générations à venir, dont vous et moi ainsi que nos descendants, leurs descendants, etc. Vous sentez-vous prêt à l’assumer, et surtout à vous engager personnellement à trouver dès maintenant les moyens de participer au remboursement des dettes qui, en passant, enrichissent plus nos élites qu’elles n’aident le Burundi et sa population à s’épanouir ! Par ailleurs, les aides ne se sont pas arrêtées pendant cette période (une année et demie) que nous venons de traverser ; elles passent par d’autres voies, et les dernières modifications de la loi sur le financement d’associations, ONG et autres structures œuvrant au Burundi ainsi que les paiements de la participation des nos militaires et policiers dans les opérations de maintien de la paix permettent de capter des ressources financières qui ont permis de tenir jusque là. Mais, ce n’est pas sur cela qu’il faut compter pour développer un pays et atteindre l’indépendance recherchée ! Alors, soyons lucides, et réfléchissons objectivement. Le Burundi n’est pas le Zimbabwe ni le Soudan…tant sur le plan de la superficie que de la démographie, de l’environnement, des ressources, de la culture, de l’histoire…. Par ailleurs, en dépit de leurs richesses naturelles et de nombreuses opportunités qu’offrent ces pays (ce n’est pas le cas du Burundi, qui en plus compte plus de 10 millions d’habitants sur 27.834 Km2, plus de la moitié de la population avec moins de 15 ans), les populations de ces pays continuent à vivre dans la misère et la souffrance, à dépendre des aides humanitaires, pendant que les élites politiques, économiques et intellectuelles s’enrichissent sur leur dos et grâce à divers trafics. Je ne pense pas que ce soit votre souhait pour le Burundi. Le Zimbabwe que vous mettez en avant est revenu par la petite porte solliciter l’aide des Blancs comme vous les nommez ; ce sont les blancs qui reprennent progressivement les choses en mains après l’échec des zimbabwéens de s’en sortir seuls. Ils n’ont même pas su profiter de ce qui leur a été laissé gratuitement sur des plateaux d’argent par ces Blancs ; tout est tombé en déliquescence. Par ailleurs se débarrasser de la dépendance envers l’occident, pour chercher l’aide ailleurs en Afrique, en Asie, en Turquie, en Russie… n’est pas une solution ; quelle qu’en soit la source, une dépendance reste une dépendance : c’est une solution qui n’en est pas une ! Pomper les revenus des contribuables pour renflouer les caisses de l’Etat est aussi une fausse solution, puisque la machine socioéconomique va finir par se gripper faute de moyens d’investir et d’épanouir leurs activités pour les contribuables. Dans un pays comme le Burundi (petit en superficie, forte démographie, population jeune), la créativité, l’innovation, l’esprit d’entreprise, les initiatives entrepreneuriales, la solidarité collective (par la voie fiscale et la redistribution)…doivent devenir la voie principale d’ascension sociale, de promotion socioéconomique et symbolique de soi-même et des siens, et non plus l’accès aux fonctions politico-administratives, judiciaires et sécuritaires ni le clientélisme (ethnique, politique, régional, académique..) et la corruption qui en découlent ; ce qui est le tendon d’Achille du Burundi depuis des décennies. Pour cela, il est nécessaire d’avoir une bonne stratégie de changement des mentalités de notre jeunesse, une bonne politique d’innovation, de promotion et de financement des initiatives entrepreneuriales ainsi qu’une stratégie efficace de redistribution des richesses, avec dans un premier temps le soutien des « blancs » (eh oui… ils ont les moyens !!!) et plus particulièrement le soutien de la diaspora burundaise qui a réussi (à condition de savoir les y encourager !). Alors arrêtons de blâmer les « Blancs » et de leur tirer dessus à tout-va ; commençons par nous blâmer nous-mêmes, par reconnaître nos torts, nos erreurs, nos faiblesses, notre responsabilité… c’est le début de la guérison de nos maux et de la voie royale vers la prospérité et la paix !

  4. Stan Siyomana

    Dans sa conference sur les perspectives economiques regionales pour l’Afrique subsaharienne (tenue a Strathmore Univesity a Nairobi, Kenya le 9 mai 2016), David Lipton (= Premier Directeur general adjoint du Fonds Monetaire international-FMI) a declare:
    « Des conditions financieres plus rigides vont etre desormais une realite de tous les jours. L’incertitude plane sur les marches financiers et les pays africains qui veulent emprunter de l’argent vont renconter plus de difficultes…
    Les pays africains devraient chercher des moyens pour recolter plus de recettes internes et pour creer une base fiscale durable QUI NE DEPEND PAS DES SECTEURS DES MATIERES PREMIERES/create a sustainable tax base from non-commodity sectors… »
    (Voir David Lipton: « The challenges of sustaining Africa’s growth momentum »,www.imf.org, 9 May 2016).
    Donc pour son eventuel developpement durable et inclusif, le BEAU PAYS DE MWEZI GISABO devrait penser a d’autres secteurs en dehors des minerais d’or (Muyinga et ailleurs) et de nickel (Musongati et ailleurs), et du petrole et du gaz (Lac Tanganyika et Plaine de la Rusizi).

  5. nduwayo

    Dire que les aides étrangères n’ont jamais développé un pays relève de l’ignorance.
    Preuve: Il ne faut pas oublier l’Europe a été développée par l’argent des américains après la deuxième guerre mondiale.
    sans aller très loin, le Rwanda voisin se développe essentiellement par les aides étrangères bien gérées.

    • Kaboul

      Le Rwanda se developpe……!!!
      Quelle propagande!!! Le Rwanda voisin est une jolie coquille vide…informez vous bien! Le Rwanda est dans une récession sans précédent mais on ment qu’il ya de la croissance! !Ils vivent au dessus de leurs moyens sur le dos des contribuables des pays donateurs.
      Vous verrez bientôt la devaluation , et les programmes d’ajustement structurel du FMI!! sinon le reste n’est que propagande qui finira par éclater l’un de ces jours.
      Wait and see!!

      • Stan Siyomana

        @Kaboul: « Le Rwanda se developpe!!!… »
        D’apres le rapport du Fonds Monetaire International (FMI) d’avril 2016 (Perspectives economiques regionales pour l’Afrique subsaharienne), le Rwanda enregistrera une croissance economique d’un peu plus de 6% en 2016. La moyenne annuelle pour le Rwanda avait ete d’environ 7% entre 2010 et 2014.
        Donc le Rwanda (avec un peu plus de 6% de croissance du PIB en 2016) est No.3.
        No.2 = Senegal (environ 7%);
        No.1 = Cote d’Ivoire (un peu plus de 8%).
        (Voir David Lipton: « The challenges of sustaining Africa’s growth momentum », http://www.imf.org, 9 May 2016).
        DONC TOUT DEPENDRA DES MESURES QUE LE GOUVERNEMENT RWANDAIS PRENDRA DANS L’AVENIR POUR FAIRE FACE A DIFFERENTS DEFI DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INCLUSIF.

  6. Stan Siyomana

    BRB-Rapport annuel 2014:
    A la fin de l’annee 2014, la dette publique (= dette du Gouvernement burundais) s’elevait a 1.386.681,4 millions de FrBu, soit 36,81% du produit interieur brut (PIB) pour cette annee (ce PIB etait de 3.767,6 milliards de FrBu in 2014).
    De ce montant total de la dette publique, la dette interieure s’elevait a 730.317,7 millions de FrBu, soit 19,38% du PIB; la dette exterieure s’elevait a 656.563,7 millions de FrBu, soit 17,43% du PIB.
    (Voir « BRB-Rapport annuel 2014 », a la page 30, http://www.brb.bi

  7. Ntahitangiye

    Eh’ivyo Nyakubahwa Prezida Yoweri Museveni yavuze :

    Dans son allocution, M. Museveni a violemment critiqué la CPI et les Occidentaux, qu’il a qualifiés d’ « une bande d’inutiles » et des « pays fiers et arrogants ». La délégation américaine a quitté la cérémonie d’investiture.

    http://www.rfi.fr/afrique/20160513-ouganda-le-president-museveni-qualifie-da-cpi-corps-inutile-omar-el-bechir

    Muze murandera information henshi avant de donner des avis.

  8. Stan Siyomana

    Il parait que le Burundi risquait d’avoir trop de dettes exterieures deja a la fin de 2015.
    L’Agence France Tresor-AFT/The French Treasury nous rappelle qu’en 1996 le Fonds Monetaire International (FMI) et la Banque Mondiale avaient du lancer un programme pour alleger la dette exterieure de 36 nations les plus pauvres du monde/36 of the world’s heavily indebted poor nations (dont 30 sont en Afrique).
    Jusqu’aujourd’hui des dettes qui s’elevent a 76 milliards de dollars americains ont pu etre annulees. Par consequent, la dette exterieure de ces 30 pays africains avait pu passer de 119% de leur produit interieur brut (PIB) en 2000 a seulement 33% du PIB en 2014.
    Le BEAU PAYS DE MWEZI GISABO est cite (par l’Agence France Tresor-AFT) parmi les 7 pays africains (BURUNDI, Cameroun, Republique Centrafricaine, Tchad, Ghana, Mauritanie, Sao Tome et Principe) qui risquaient d’atteindre des niveaux eleves de dettes a la fin de 2015.
    Et meme le nigerian Dr Akinwumi Adesina (= President de la Banque Africaine de Developpement-BAD) a du sonner l’alarme lors d’une conference dd grands hommes d’affaires/conference of business leaders a Abidjan, Cote d’Ivoire:
    « Nous devons tout faire pour ne pas tomber encore une fois dans le piege de la dette… »
    (Voir Agence France Presse-AFP: « Debt demon looms again over Africa », http://www.nation.co.ke, 30 March 2016).

  9. Stan Siyomana

    1. D’apres le site http://www.tradingeconomics.com,:
    « La dette du Gouvernement burundais par rapport au poduit interieur brut (PIB) de 1991 a 2016.
    Le Burundi a enregistre une dette du Gouvernement egale a 14,20% du PIB en 2014.
    La dette du Gouvernement a ete en moyenne de 105,96% du PIB pour la periode 1991-2014.
    Elle a pu monte jusqu’a atteindre 224,60% du PIB en 2003 et avec le chiffre actuel de 14,20%, elle en est a son niveau le plus bas… »
    (Voir « Burundi Governement debt to GDP 1991-2016 », http://www.tradingeconomics.com).
    2. Meme si l’Etat burundais decidait d’accumuler plus de dettes, POUR LA BONNE MARCHE DE L’ECONOMIE NATIONALE, IL NE DEVRAIT PAS QUAND MEME TOUT RAFLER, IL FAUDRAIT LAISSER QUELQUE CHOSE POUR GARDER UN CERTAIN NIVEAU DE DETTE DES ENTREPRISES/CORPORATE DEBT ET DE L’ENDETTEMENT DES MENAGES/HOUSEHOLD DEBT.
    Par exemple en Chine, toutes les 3 categories de dettes representent 249% du PIB (Gouvernement = environ 25%, entreprises = 130%, menages = 55%);
    Pour la Greece (qui se voit aujourd’hui obligee de demander l’aide de l’Union Europeenne et du Fonds Monetaire International (FMI) pour eviter la faillite) toutes les dettes representent 300% du PIB (Gouvernement = 175%, entreprises = 60%, menages = 65%).
    (Voir Petri Redlinghuys: « Why the pendulum is swinging back for emerging markets. », http://www.fin24.com, 29 April 2016).

  10. Yves

    L’OBR est devenu adepte du « wishful-thinking » apparemment. Comme les petits enfants qui voudraient des choses pour lesquelles ils ne réalisent pas encore qu’ils ne peuvent pas l’obtenir. La conclusion en serait-elle que les ‘administrateurs’ actuels du Burundi agissent comme des enfants ? Poser la question, c’est en partie y répondre…

  11. Theus Nahaga

    Que chacun se serre la ceiture et on y arrivera. Mwezi vivait sans aide étrangère, alors pourqoi ne pas reprendre nos ancienne méthodes: Ibiremo, urusato même vivre à poil. Hôpitaux, écoles, et autres infrastuctures modernes? qui a besoin de cela, bande de cons qui ne savez pas reconaitre le génie de vos ancêtres?

  12. NDABIRABE

    Se passer des aides étrangères, de l’étranger, bref s’enfermer sur soi, et c’est un gouvernement qui dit cela au 21ème siècle. Le gouvernement illégitime de Bujumbura croit qu’il va agir comme la Corée du Nord mais il lui sera impossible de tenir. Je pense qu’il s’agit du 2ème conseil du géo stratège néo nazi Luc Michel. Peut être que c’est possible. Twese tuzorya amavoka bibe bikwiye. Tuzoguma dutagase.

  13. Karabadogomba

    Illusion. Il paraît qu’en 2011 avec la chute de Khadafi, la France avait une dette de 232 milliards de dollars.
    Quel génie a ce pays de Mwazi pour se passer de l’aide et de la dette extérieures? Rêvons toujours….

    • Bakari

      @Karabadogomba
      « la France avait une dette de 232 milliards de dollars »
      Très probablement avec un gros morceau de la dette envers les créanciers nationaux (français)! Ce qui n’est pas pareil, lorsqu’on doit des sous aux autres prédateurs économiques.

      • Meurlsaut

        C’est simple! Vendez le nickel et les avocats et la banque centrale trouvera de quoi regorger des devises ses coffres vides.

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