Jeudi 28 mars 2024

Politique

Ruyigi : la Maison Shalom distribue du matériel scolaire à plus de 1000 enfants vulnérables

11/09/2013 1

Cette distribution s’est achevée ce mardi 10 septembre 2013. 1144 enfants vulnérables du primaire et du secondaire ont reçu des cahiers et autre matériel scolaire.

Les travailleurs de la Maison Shalom en train de distribuer des cahiers ©Iwacu
Les travailleurs de la Maison Shalom en train de distribuer des cahiers ©Iwacu

Joie sur les visages des enfants et parents présents en grand nombre à la Maison Shalom, ce lundi 9 septembre 2013. A une semaine de la rentrée scolaire 2013-2014, l’ONG locale procède à la distribution de matériel scolaire aux vulnérables.
Nombre des enfants bénéficiaires du soutien sont originaires de la province Ruyigi. Certains sont venus de Cankuzo : « Nous préférons que les enfants viennent eux-mêmes prendre leurs cahiers car aussitôt servis, certains parents s’empressent de les vendre », souligne Clavera Ntakarutimana, assistante sociale.
L’opération répond, selon Marguerite Barankitse, fondatrice de la Maison Shalom, à l’amélioration des conditions de vie de ces enfants à travers l’éducation.
Les enfants de la 1ère et 2ème année du primaire reçoivent chacun 8 cahiers plus gomme, crayon, latte, etc. Ceux du deuxième degré (3ème et 4ème), ils rentrent avec 14 cahiers et quant à aux écoliers du 5ème et 6ème, chaque enfant reçoit 16 cahiers. Pour le secondaire, la quantité varie entre 18 cahiers (pour la 7ème année) et 23 cahiers (pour l’école normale). Clavera Ntakarutimana fait savoir qu’ils vont aussi donner des uniformes à une centaine d’élèves du secondaire. Mais vont en bénéficier, ceux qui sont habituellement assistés par la Maison Shalom.

Jean Paul Girukwishaka, élève de la seconde et orphelin, indique qu’il va commencer l’année scolaire avec sérénité. D’après lui, il vivait dans un stress permanent car il n’avait d’argent pour acheter les cahiers. «Mes enfants étaient sur le point d’abandonner les études », renchérit Renée Nzinakwa de la colline Bwagiriza, commune Butezi, à Ruyigi. Même s’il reste la question du minerval des cinq enfants que viennent de lui laisser son défunt époux.
Une opération appréciée donc, à la veille d’une rentrée scolaire centrée sur l’école fondamentale :  » Sans éducation, il n’y a pas de développement « , rappelle Marguerite Barankitse, reconnaissant toutefois que la distribution des cahiers ne se suffit pas :  » Les parents, l’administration et les autres partenaires doivent participer à des mesures d’accompagnement pour une bonne éducation de nos enfants. »

Forum des lecteurs d'Iwacu

1 réaction
  1. Nahimana Marie Renilde

    Mama Maggy, wewe uri Mere Therese de Calcutta, ntaguharira muphasoni we !!!!
    Watowe NAYO !

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

La fin du Phénix ?

Les dés sont jetés, les carottes sont cuites : le ministre de l’Intérieur a validé les conclusions issues du congrès extraordinaire tenu à Ngozi le 10 mars par des dissidents d’Agathon Rwasa. « Nous prenons acte du rapport et des décisions prises (…)

Online Users

Total 2 081 users online