Jeudi 28 mars 2024

Économie

Rumonge : un nouveau marché, privé, pour l’essor du commerce

26/08/2014 14

Rwagura Supermarket  de Rumonge, le nom du nouveau marché sis dans le quartier Kanyenkoko de la ville de Rumonge, a été inauguré par le président de la République, samedi 23 août. Ce marché vient désengorger le marché public et les commerçants s’en réjouissent.

Le président de la République du Burundi serre la main à Bucumi Samuel, l'opérateur économique qui a pris l'initiative de construire ce marché ©Iwacu
Le président de la République du Burundi serre la main à Bucumi Samuel, l’opérateur économique qui a pris l’initiative de construire ce marché ©Iwacu

« Nous allons faire notre commerce sans problème », s’exclament les commerçants qui venaient de passer des années sans pouvoir avoir un stand dans l’unique marché public que compte cette ville.

Construit dans le quartier Kanyenkoko de la ville de Rumonge près de la RN 3 (route Bujumbura-Nyanza-Lac), ce marche est construit en matériaux durables. Il a aussi un bloc administratif, une chambre froide, des sanitaires et un restaurant.

Samuel Bucumi, l’opérateur économique qui a construit ce marché, prévoit de construire en hauteur  et souligne que la ville de Rumonge n’a pas cessé de s’accroître, mais que les infrastructures n’ont pas suivi. Il indique qu’il a construit ce marché pour participer au développement  du Burundi en général et du commerce en particulier. Il fait savoir que les commerçants poussent un ouf de soulagement et se bousculent pour louer des stands et des magasins dans ce marché. Un dispositif anti-incendie sera placé dans ce marché, a-t-on appris sur place.

Les consommateurs demandent qu’il n’y ait plus de flambée des prix sur ce marché en prétextant que les frais de location des stands sont supérieurs par rapport à ceux du marché public. Ils demandent qu’un poste de soin et une unité de police soient placés au sein du Rwagura Supermarket  de Rumonge pour assurer la sécurité tant sanitaire que physique de ceux qui fréquentent ce marché.

Forum des lecteurs d'Iwacu

14 réactions
  1. alal

    Franchement je suis très choqué (je pèse mes mots), de voir le Président serrer la main de ce bandit de grands chemins!!!!!Demandez, qui à Bujumbura n a pas entendu parler de cet escroc qui se prétend Pasteur!!!!Non, non, ce n est pas vrai!!! Dossiers de parcelles, à kibenga, à kajaga, à Kanyosha, à Gisyo…..Ce Bucumi n a pas de place dans ce que vous appelez développement, sa place est à Mpimba point barre!!!Tenez vous bien, sur les parcelles à Gisyo, il a vendu à. 126 personnes, la Sip lui a intimé l ordre de ne présenter que 80 personnes, les 46 personnes ne seront jamais remboursés!!!!!!Parcelles vendues 2 fois, 3 fois , ce Bucumi est plutôt méchant, dangereux , partout où vous le verrez il est tjrs accompagné de2 ou 3 body gards!!!!Ce marché construit avec de l argent sale, son espérance de vie en témoignera!!!!!!!!!!

  2. Matwi

    Renseignez-vous bien sur ce Monsieur Samuel Bucumi. Vous comprendrez de qu’il s’agit.

    • Stan Siyomana

      @Matwi
      Si l’on se renseignait sur Matwi ou sur n’importe qui, il y a des chances que « Vous comprendrez de qui il s’agit… »
      Si vous avez une information (pertinente?) sur Monsieur Samuel Bucumi que vous ne voulez pas/pouvez pas livrer, vos « suggestions malicieuses » n’aident nullement le lecteur.
      Merci.

  3. Mbariza Claver

    hahaha… Bucumi mwene data, nzemera ko iyo soko ari rwawe Nkurunziza atwaruye. Ayo ma dili yo mu gifurifuri mugira azobasubirako simbabesha.

  4. Bizimpaka Janvier

    Sincèrement ça m’agace de voir avec quel rythme notre pays construit exclusivement des stades, des hôpitaux et des marchés. Ce qui est encore plus malheureux, c’est que meme les rares usines qui sont crées doivent être proches du pouvoir comme les fameux entreprises de boissons ou d’eau minéral qui n’ont rien à envier aux autres.

    • Stan Siyomana

      @Bizimpaka Janvier: « …meme les rares usines qui sont creees doivent etre proche du pouvoir… »
      Deux documents pourraient aider a comprendre un peu ce phenomene (au cas ou il existerait reellement au Burundi):
      1. « Bien qu’il a bien rempli ses poches en accumulant une fortune familiale estimee jusqu’a 35 milliards de dollars americains, (l’ancien president indonesien ) Haji Muhammad Suharto…
      Pendant des decenies (3), sous les ordres de Suharto, les economistes ont fait tout pour que l’economie du pays croisse assez vite pour sortir des millions d’indonesiens de la pauvrete.
      L’armee…construisait des routes et amener de l’electricite aux pauvres a l’interieur du pays/in the Indonesian heartlands… »
      (Voir Peter Cunliffe-Jones: « How Indonesia overtook Nigeria », http://www.bbc.co.uk/news, 28 September 2010).
      2.  » Dans un pays comme l’Indonesie, l’argent issu de la corruption a ete investi dans l’economie.
      Au Nigeria, meme l’argent acquis honnetement a ete envoye a l’exterieur du pays. Il y a eu de graves erreurs dans la politique economique/The big policy errors were partly macroeconomic…and microeconomic… »
      (Voir Paul Collier: « Africa and globalization ». Centre for the study of African economics. Oxford University, October 2003, http://www.ycsg.yale.edu (a la page 7).
      Merci.

  5. Viva FNL de Rwasa

    Au sein de l’opposition nous le disons et je le répète ici meme: Nkurunziza est entrain de construire sur du sable. Parce que:
    -Quand seuls certains opérateurs économiques peuvent construire des marchés alors que les autres voient leurs pépinières prendre feu (Je parle ici de la société STEVCO et ses pépinières brulées à BUBANZA sur commande de Monsieur).
    -Quand certains Burundais sont permis de diriger des partis alors que d’autres n’ont meme plus ni le droit d’élire et celui de se faire élire (Je parle ici de notre grand leader historique Agathon Rwasa)

    Et bien, c’est que tu es entrain de créer des frustrations que meme des chefs d’Etat plus riches tels que les Laurent Gbagbo, les Kaddafi, les Abdoulaye Wade, les Ben Ali; etc… n’ont pas pu digéré.

  6. Bizimpaka Janvier

    Je cite:  » Moise Bucumi indique qu’il a construit ce marché pour participer au développement du Burundi en général et du commerce en particulier. » Fin de citation

    Mais come on, c’est quoi la différence entre développement et commerce??? Avec ce règne Nkurunziza, je remarque une réelle tendance de parler pour parler. c’est un signe qui montre que ce marché a été construit sans véritable stratégie de politique économique.

    • Stan Siyomana

      @Bizimpaka Janvier
      1. Est-ce que la photo montre Moise Bucumi (ancien ministre des mines? proprietaire? de l’equipe de football aigles de l’Est) ou il s’agit d’un autre SAMUEL BUCUMI (qui peut-etre n’est pas si pres du pouvoir actuel)?
      2. Le client etant roi (et les commercants sont les « premiers clients » qui vont louer de l’espace a Rwagura Supermarket de Rumonge, nous devrions nous rejouir avec ces commercants qui s’exclament « Nous allons faire notre commerce sans probleme ».
      3. Il faut encourager le developpement du secteur prive au Burundi, a moins que quelqu’un ait des preuves que le supermarket a ete construit avec de l’argent vole/sale.
      Merci.

  7. BIBI1er

    Excellente nouvelle inscrite dans la durée et le développement, il ne reste plus qu’à s’assurer que le dispositif anti-incendie soit opérationnel dans les plus brefs délais, puisque les marchés burundais ont une fâcheuse tendance à « déclencher » naturellement des courts circuits électriques…

    • Bizimpaka Janvier

      @BIBI 1er: tu parles d’une nouvelle qui s’inscrit dans la durée et le développement??? Mon oeil!! Tu n’as qu’à compter les nombreux marchés construits sous le règne de Nkurunziza Pierre et voir le rythme d’évolution de la croissance de notre économie.

      J’ai l’impression que leur rythme de construction évoluait en sens inverse avec le rythme de croissance: Sous Nkuru, plus on construit un marché, plus la pauvreté s’invite dans l’entourage! Ex: Marché de Ruvumera.

      Merci

      • Stan Siyomana

        @Bizimpaka Janvier
        1. Des simulations de modeles de croissance economiques montre que le taux d’investissement public pour arriver a une consummation maximale se situe entre 8,4 et 11% (depending on the discount rates used).
        (Voir Fosu A.K. et al. (2012): « Optimal public investment, growth and consumption: evidence from African countries. Centre for the Study of African economies working paper WPS/2011-22. University of Oxford. Oxford. http://dro.dur.ac.uk, (a la page 38?).
        2. Vu combien le budget de l’Etat burundais est petit (moins de 2 milliards de dollars?) et le pourcentage qu’on pris ces infrastructures (quelques marches et stades pour une periode d’environ dix ans), c’est bien normal que l’impact sur la croissance de l’economie (mesuree par la croissance du produit interieur brut (PIB) ne soit pas evident.
        3. Et puis meme s’il y avait eu croissance de l’economie ca n’aurait pas voulu dire necessairement dimunition de la pauvrete en general. TOUT DEPEND DES SECTEURS QUI SONT LES MOTEURS DE CETTE CROISSANCE DU PIB.
        Par exemple, une croissance dans le secteur de l’agriculture est 11 FOIS PLUS EFFICACE pour reduire la pauvrete en afrique sub-saharienne qu’une croissance dans les autres secteurs.
        (Voir (PDF) The state of food insecurity in the world 2012, http://www.fao.org (a la page 28).
        Merci.

        • nivyo

          babwire.

      • Stan Siyomana

        @Bizimpaka Janvier
        CROISSANCE (ECONOMIQUE) ET DEVELOPPEMENT
        1. Le sud-africain Ben Turok (Visiting professor of economics at University of KwaZulu Natal, Member of Parliament (ANC Party)) a examine la difference entre croissance (economique) et developpement/Growth not the same as development dans son article:
        Ben Turok: « The developmental State and monopoly power ». Umrabulo, No.30, 3 rd quarter 2007.
        2. Ben Turok se base beaucoup sur un article TRES INTERESSANT d’ Amartya Kumar Sen (ne en 1933 au West Bengal en Inde, Prix Nobel d’economie en 1998, professeur d’economie dans les universites des Etats-Unis, Angleterre et Inde):
        Amartya Sen: « Development: which way now? », The Economic Journal, 93 (December 1983), pp.745-762, http://ces.univ-paris1.fr
        Merci.

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