Vendredi 29 mars 2024

Politique

« Le peuple burundais nous regarde, nous observe et nous interpelle »

20/12/2013 42

Iwacu vous propose les grands moments de la rencontre des partenaires et acteurs politiques burundais afin d’étudier la révision de la Constitution.

> 17h30 : Un mandat de réarrestation contre Bamvuginyumvira | P.Ngendakumana

> 16h30 : On apprend que Frédéric Bamvuginyumvira n’est pas finalement sorti de prison | P.Ngendakumana

> Tout l’après-midi est consacré aux travaux en groupes.

La société civile, par le biais de Vital Nshimirimana (premier à doite) a craint de ne pas être suffisamment représentée… ©Iwacu
La société civile, par le biais de Vital Nshimirimana (premier à doite) a craint de ne pas être suffisamment représentée… ©Iwacu

> 13h : Après que le président de l’Assemblée nationale ait pris l’engagement ferme de tenir en considérations « toutes les recommandations », l’ADC-Ikibiri fait part d’un regain d’espoir, « même si le plus important reste la traduction en pratique des propositions qu’on va présenter », souligne Léonce Ngendakumana.
Alice Nzomukunda, président de l’ADR, un parti membre de l’ADC-Ikibiri, n’a pas semblé apaisée pour autant. En soulignant que ce ne sera pas la première fois que l’Assemblée nationale, qui décide en dernier lieu, ne prend pas en compte les propositions des personnes consultées. Et de donner l’exemple de l’atelier de Kayanza où les acteurs s’étaient convenus que la révision de la Constitution serait discutée d’abord entre le gouvernement et les partis politiques.
« Alice, si tu es venue ici, c’est que tu espères que vos propositions seront prises en considération », lui a répondu Pie Ntavyohanyuma, qui a demandé aux participants d’avoir plus de confiance dans l’Assemblée nationale : « Ce n’est pas parce qu’il a eu des ratés dans le passé que les échanges ne peuvent pas aboutir à un consensus. »
Car, a-t-il rassuré, si c’est vrai effectivement que le Parlement décide en dernier lieu, cela ne l’empêche pas de considérer les propositions qui seront issues de l’atelier.

Pie Ntavyohanyuma, président de l’Assemblée nationale ©Iwacu
Pie Ntavyohanyuma, président de l’Assemblée nationale ©Iwacu

> 12h30 : « Le peuple burundais nous regarde, nous observe et nous interpelle »
Dans son discours d’ouverture, le président de l’Assemblée Nationale, Pie Ntavyohanyuma, a demandé aux participants de prendre leurs responsabilités face au peuple burundais : « Nous sommes ici pour puiser chez vous et intégrer dans les procédures législatives tous les avis et toutes les considérations de nature à nous aider à voter des amendements de notre Constitution qui s’inscrivent dans cette démarche consensuelle. »
Ceci afin d’avoir « une loi qui aide pour continuer à bâtir et à consolider un Etat qui rassure chaque Burundais, dans le respect et la tolérance de nos diversités ethniques, politiques, religieuses et civiles. »

> Questions de clarification des participants. Après celles de Léonce Ngendakumana, Vital Nshimirimana, délégué général du FORSC, s’est enquis quant à la finalité des échanges de l’atelier et des propositions qui en seront issues. Il a également proposé que les débats restent en plénière car, la société civile étant sous-représentée par rapport aux partis politiques, « les discussions dans les travaux en groupes risquent d’être inégales. »
Le président du Cndd-Fdd, Pascal Nyabenda a, dans son intervention, proposé que les groupes soient formés de telle façon que la représentativité soit assurée pour tous.

Les confession religieuses sont aussi présentes  ©Iwacu
Les confession religieuses sont aussi présentes ©Iwacu

>11h50 : Les participants à l’atelier sont en train de discuter sur les modalités de travail. Le président de l’Assemblée nationale répond aux questions de la délégation de l’ADC-Ikibiri, qui veut savoir si l’Assemblée Nationale a déjà analysé le projet de révision de la Constitution :  » Les députés n’ont pas encore étudié ce texte. » Pie Ntavyohanyuma a même remercié Léonce Ngendakumana, à la tête de l’ADC, pour « avoir donné deux fois son avis. » Par ailleurs, a-t-il tenu à souligner, « cette démarche de l’Assemblée Nationale de demander les avis et idées d’autres acteurs avant analyse d’un projet envoyé par le gouvernement est normale. »
Deux des experts chargés de la facilitation : Charles Ndayiziga du CENAP et Elias Sentamba, politologue.

> 11h30 : Frédéric Bamvuginyumvira, vice-président du Sahwanya Frodebu en liberté provisoire avec paiement d’une caution de un million de Fbu.
« Un signal d’apaisement de la part du pouvoir », murmure-t-on dans l’hémicycle de Kigobe, après deux semaines de mots durs au sujet d’une manifestation contre la révision de la Constitution.

> Atelier de l’Assemblée nationale : à l’ouverture, tout le monde y était | « E.Madirisha & R.Ndabashinze

Jean Baptiste Manwangari et Charles Nditije, représentants de l’Uprona aux premiers rangs dans l’atelier ©Iwacu
Jean Baptiste Manwangari et Charles Nditije, représentants de l’Uprona aux premiers rangs dans l’atelier ©Iwacu

Les invités ont massivement répondu à l’invitation. Notamment les représentants des partis politiques essentiellement ceux de l’opposition, la société civile, des confessions religieuses. Les organisateurs ont essayé d’y associer le plus de partenaires sociopolitique possible du gouvernement.

Dans une ambiance détendue, Charles Nditije et Jean Baptiste Manwangari étaient assis côte à côte comme représentants du parti Uprona. Sur un autre côté, Agathon Rwasa est assis entre Chauvineau Mugwengezo, Pascaline Kampayano et Léonce Ngendakumana, président de l’Adc-Ikibiri.

Dans son discours d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale Pie Ntavyohanyuma a souhaité des débats constructifs durant les deux jours de l’atelier. Il a rappelé aux participants que le peuple Burundais et la communauté internationale ont les yeux braqués sur eux. Il n’a pas oublié de demander aux participants d’observer une minute de silence en la mémoire de Nelson Mandela, le grand artisan de l’Accord d’Arusha dont est issue l’actuelle Constitution de la République du Burundi.
Il faut noter que les médias sont autorisés de suivre les débats.

> Contribution citoyenne au débat sur la révision de constitution par Isaac J. Nzotungicimpaye
Les questions que pose ce lecteur :
Le Vice-président n’est doté d’aucun pouvoir réglementaire, contrairement au Premier Ministre (art. 20, 25 et 27). De plus, de part sa nomination et sa déchéance, le Premier Ministre est investi d’une plus grande légitimité qui fait de lui un Super Vice-président
Ainsi, alors que ce projet apportait une innovation avec un gouvernement responsable devant le Parlement grâce au poste de Premier ministre, il ne clarifie pas les relations entre les trois responsables au sommet de l’État.
Ainsi, qu’adviendrait-il si le président de la République n’arrive pas à rassembler assez de soutiens à l’Assemblée nationale pour nommer « son » Premier Ministre? Pourra-t-on envisager un gouvernement de cohabitation ? Quelles seraient les prérogatives du Premier ministre et celles du Président puisque les prérogatives de chef du gouvernement ne lui sont pas pleinement reconnues? Quid du Vice-président dans ce décor ?… Ces incohérences risquent de conduire l’État à un blocage constitutionnel.

> Révision de la Constitution : l’ADC-Ikibiri et Rwasa seront à Kigobe

Palais des Congrès de Kigobe ©Iwacu
Palais des Congrès de Kigobe ©Iwacu
  • « Après consultations », l’ADC-Ikibiri a annoncé qu’elle se présentera finalement à Kigobe. L’Assemblée Nationale y organise ces 19 et 20 décembre des échanges sur la révision de la Constitution. »Même si nous n’en espérons pas grand chose », a tempéré Léonce Ngendakumana
  • De même, Agathon Rwasa a confirmé à nos confrères de la radio Isanganiro qu’il sera à l’hémicycle de Kigobe : « Nous ne serons pas là pour étudier la révision de la Constitution, mais voir plutôt comment faire en sorte que les élections de 2015 aient lieu et aider le Burundi dans une meilleure intégration dans la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est. »
  • Le second point proposé par Agathon Rwasa recoupe la position de l’Eglise catholique
  • La société civile est aussi présente à Kigobe, avec le FORSC mais aussi les recommandations de l’OAG
  • A lire aussi l’évolution de la question du changement de la loi-mère

Forum des lecteurs d'Iwacu

42 réactions
  1. visioniste

    Kubera iki ama dossier mukunda kuyamara ko igihe kinini cane kandi hariho nibindi vyankenerwa biba vyihuta mutegerezwa gukora. ko nzi ko igihugu kigirwa na bantu de sécurité none nko mu makomine ahuza imbibe nibindi bihugu ,hoba hariho les agents de sécurité. Nimba bariho muribano bandika kuri ino site bonsigurira ingene babikora ? Birakenewe ko bodusigurira kuko jewe ngira amakenga. umugani ugana akariho ; ikibwirwa n’icumva.

  2. Akamaramagambo Mukunda

    Abarundi basiba kurima ntibasiba kuvuga. Ukuvuga mwavuga ariko : ingiro iri hehe? Ibikogwa vy’Ubumwe mw’Iterambere biri hehe? Naho woba wanka urukwavu wokwemera ko ruzi kwiruka.
    Mbega kumengo hariho abashaka ko dutwagwa ata Bwirizwa nshingiro dufise nkivahitiye? Muribuka igorofa zigeze gukoroka ngaha i Bujumbura kubera abafundi bariye isima na za fer à béton? Akarorero ko kuri avenue du Large. Nivyo navyo mwovuga ko ari NKURUNZIZA P yabikoze?
    Ubunaho muhamagariwe kubaka Fondation de base(umushinge). Abandi ngo mbega ivyiyumviro vyacu bishasha tuzobijanahe? Erega visions ziri henshi kandi zigakoreshwa henshi. Ntamashirahamwe mwokwiyumvira? Ja kwa NTEKUMUTWE.
    Ukirimuto mumutwe ntapfe nabi ngo agende muri politike. Muri politike siho bagirira stage. Teka umutwe ukore utwawe nawe utange akazi uteze igihugu imbere, uheze ube urarondera ikashi ryo kuzotanga mukwitoza. Erega intebe n.i nto
    Ahandi ho , niwahera muri politike , buca bagukura hanyuma atangure kuba ikimaramare maze utangure no gusega uvuga nivyo utabonye kubera wataye umutwe.
    Ngo mbwire gito canje ic’uwundi cumvireho.

  3. kito

    Quelles sont les conclusions de ces débat cher iwacu?

  4. Independant

    Amahoro mwese bene wacu. Mbega dutinya iki? Reka basha aba DD bazokwitorere uwobashaka abaja imbere. c’est leur probleme. yuko namwebwe dans vos partis ou coalition tora uwo mushaka abaje imbere, mureke kuvuza induru umwanya wose. sigurira neza vos programmes zoguteza imbere igihugu. Jewe entant que CANDIDANT INDEPENDANT umwanya wose je suis avec le peuple dans tous les coins du pays, tuyaga. Ejo mubonye ntsinze muzotangura gufyura amaso. Ico nobabwiraco ako kajagari kanyu kazohera. Celui qui sera competent niwe azorongora abandi. nayo ivyo vy’abahutu, abatutsi, abatwa muzovyibagira et meme nzobifuta car bennshi mwitwaza amako ngo n’ama accords d’arusha. mais c’est faux . Uburundi buzoba plus et plus technique.
    BONNE CHANCE

  5. Mwaro

    LOLOLO,BEAU MATHEMATICIEN WALAHI.

  6. Burka

    Oui de très belles photos , avec des sourires bien exhibés, mais quid du fond de l’atelier.?
    Au Burundi, j’ai l’impression que le peuple c’est l’hémicycle!!! Pour le commentaire de mon ami Isaac J. Nzotungicimpaye, moi je dirai qu’ il ne s’agit pas d’un gouvernement à trois têtes mais plutôt d’un gouvernement acéphale. Déjà avec le présent gouvernement, il s’agit d’un gouvernement atypique, un président chef de gouvernement qui n’est pas responsable devant le parlement, ça n’arrive qu’au Burundi.
    Alors moi je pense que s’il fallait évoluer dans le respect des Accords d’Arusha et de l’esprit consociatif qui l’a animé et transposé dans la Constitution de 2005, il est clair qu’on a besoin d’une présidence forte et nécessaire , mais aussi d’un chef de gouvernement fort et responsable dans le respect de la nécessité de se réconcilier. Dans ce cas, si changement de la constitution il devrait y avoir, ce serait impérieux de mettre en place un président et un premier ministre qui ne soient pas des mêmes ethnies. Concrètement, dans la constitution, il serait mieux de mettre deux dispositions, une sur le président, une autre sur le Premier Ministre
    1. :  » Le président de la République est élu au suffrage universel direct. Nul ne peut dépasser deux mandants de 5 ans chacun. Pour des raisons de réconciliation nationale, il est instauré une présidence tournante entre les deux groupes ethniques. Si le mandat est pour un Hutu, le suivant le sera pour un tous. Le peuple burundais sera appeler à voter pour des candidats hutu ou tutsi seulement suivant le mandat en présence. »
    2.  » Le Premier Ministre est le chef du Gouvernement. Il est chargé de la politique gouvernementale. Il est choisi au sein de la majorité parlementaire et doit être de l’ethnie opposé à celui du président élu ou en exercice » .

    Voici ma modeste contribution.

  7. BV

    Nivyavamwo ikintu tuzoba duhiriwe, mais le pessimisme n’est pas exclu.

  8. MAHORO

    Tout comme le drapeau national et l’hymne national, la constitution doit et restera un symbole républicain de tous les burundais. Que ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui le sachent bien et ceux qui viendront demain l’apprennent, ne jouez pas aux symboles républicains qui appartiennent à tout burundais.

  9. Asifwe

    Deux jours ne suffisent pas pour un si important debat.

  10. Ngendakumana

    @ « Le peuple burundais nous regarde, nous observe et nous interpelle »/Pie Ntavyohanyuma, le président de l’Assemblée Nationale.

    Ah oui, c’est maintenant qu’il s’en rend compte alors?…

  11. auguparadiso

    Petero Nkurunziza afise programmes nziza kandi ishemeye yo gukura abarundi bose mu bukene d’ici 2025. Yavuze yuko amahinguriro azokwubakwa abantu bagakora maze ana familles akaronka uburyo bwo kubaho neza. Ni vuba si kera ni bamuhe hanyuma tuzo jugé après 2025. Kandi i bwirizwa shingira bari buhinyanyure dans pas plus de 24h va lui en donner le droit yo gusubira kwitoza. Igikuru nukudukura mu bukene naho abavuga bari mu kibiri : bareke bavuge niyo kamere yabo!!!

    • MAHORO

      Alerte Alerte, 2025 ni République canke Monarchie? La vision 2025 ikaba ari iya NKURUNZIZA, ategerezwa kugenda ayitwaye iwe kuko 2025 ntazohanshika (Question du respect des mandats mon cher) hama ni yaba ari iya barundi twese, arayisigira uwuzomusubirira aho azova hose maze we aze araterera aho azoba ari hose. Comme le fait quelques fois BUYOYA ku mu gambi w’amahoro.

    • MAYUGI

      Bica vyumvikana kuri umu DD, mbe uwo uhayagiza urazi ivyo yama yemera atigera arangura? Ntavyo ndinda kuvuga ntavutabizi. Burya turamwumviriza tukitwengera kabisa.

    • jeunesse

      hahahahha gukura abantu mubukene apres dix ans yakuye bande mubukene hama yasizeyo bagahe mu bukene le ridicule ne tue pas hama kwitoza nazopfa yitoje ubugira gatatu. 2025 hama nu les jeunes tuzokwitoza ryari ni migambi dufise yose tudafise aho tuyishikana

    • pilipili

      Ce serait dommage si le pays devait compter sur une seule personne. Je suis sur que même au CNDD-FDD il y a des hommes et femmes capables de bien faire plus que lui. Qu’il donne la chance aux autres pour montrer ce dont les Burundais sont capables. Le Burundi a besoin de quelqu’un plus intelligent, plus clairvoyant, plus propre pour sortir de l’état actuel caractérisé par la corruption, l’injustice, le mensonge, les crimes de tout genre à la tête de l’État.

    • RUGAMBA RUTAGANZWA

      A auguparadiso,

       »Petero Nkurunziza afise programmes nziza kandi ishemeye yo gukura abarundi bose mu bukene d’ici 2025 »…..!!!!
      Plus naïf que vous, on meurt…! Comment pouvez-vous croire aux promesses de 2025 pour quelqu’un qui est au pouvoir depuis 10 ans et qui a plongé notre pays dans une spirale de corruption sans précédent, quelqu’un qui a instauré une gouvernance politique de harcèlement de ses opposants et de la société civile ? Comment pouvez-vous croire aux promesses d’un pouvoir qui tue ses opposants (massacres des militants du FNL pares les élections de 2010) et les gens (cas Manirumva, un activiste anti-corruption de la société civile, reste emblématique) qui ne pensent pas comme lui ? Personnellement, je ne vois pas ce que Mr NKURUNZIZA veut faire qu’i n’ait pas fait en 10 ans de règne sans partage sur le pauvre Burundi…! Il faut qu’il s’en aille et laisse un autre type de leadership, j’espère différent du sien, guider le Burundi pendant 10 ans ainsi de suite..! On ne veut pas de présidents à vie, le Burundi n’est plus un Royaume depuis le 28 Novembre 1966….
      Merci…

    • Kirinyota

      ivyamunaniye kudukura mu bukene dans 10 ans, nagende abandi bapime nabo. Ou bien areza imbere wewe gusa.

    • Erega NKURUNZIZA nta programme n’imwe afise. Amajambo avuga ni meza ariko ibikorwa urarindira ukabura. Za stade yavuga ziri hehe? Ntuvuge ya yindi y’i Yamusoukro bambe y’i BUye Za aéroport za Bugendana ziri hehe? Ico turondera kuri NKURUNZIZA nuko yohasha abo basuma, abicanyi, n’izo nkozi z’ikibi tubona aha mu gihugu. Aho niho azoba akwiye ikindi kiringo co gutwara.

  12. Igihugu ni ca Hutu, Tutsi, Twa,Imigambwe yose, eka n’intara zose. Rero imbere yo gufata ingingo nimwe abajejwe igihugu, bisigura abarongoye imigambwe. CNDD-FDD siwo mugambwe wonyene, mbere ntategeko uzana wonyene nk’itegeko. Ivy’Umukuru w’igihugu navyo, nibaza ko 10 ans zikwiye, bahe abandi, ariko atari we. CNDD-FDD itsinze sawa ariko ari uwundi atari uwuhari.

  13. Kabaza I

    C’etait ca le piege et vous etes tombés dedans. Ne pleurnichez pas apres.
    Le president de l’Assemblee nationale vous promet que “vos propositions seront tenues en consideration”. Il n’y a pas plus cynique. D’ou tire-t-il cette assurance? A-t-il un droit de veto? Controle-t-il le vote individuel des deputés?
    La recette est connue. Ca se passera ainsi.
    1. Les DDs ont besoin de 4 votes de l’opposition (Nyakuri-Uprona-Twa).
    2. Les DDs n,auront pas de peine a glaner les 4 voix requises chez les Twa ou les deputes Nyakuri/Uprona, malgré le pseudo pacte entre ces derniers.
    3. Les DDs vont seduire les femmes et les Twas (attendez-vous a des majorations spectaculaires de leur representation). Ces derniers seront sous forte pression.
    4. Le vote sera (cette fois!!!!) secret: tous les DDs voteront pour ainsi que les quelques pions graissés.
    5. L,ADC ne pourra plus descendre dans la rue, contre un vote democratique des elus du peuple.

    Y-a-t-il une voie de sortie?
    Tres simple: Exigez une DECLARATION ecrite du gouvernement que les recommendations formulées seront incorporées dans une version REVISée (PAR le GOUVERNEMENT) qui sera SOUMISE a l,ASSEMBLEE NATIONALE. Sinon, quittez la salle immediatement.

    Avez-vous pensé au scenario suivant? Et si les deputés vous disaient qu,ils ne voteront que sur le texte ORIGINAL SOUMIS par le Gouvernement? Qui peut les en empecher? Personne. Meme pas le President.

  14. kahise

    Ntimwihende , aba CNDDFDD ntakindi bashaka atari uko bashiramwo ko NKURUNZIZA yitoza 2015 .vyoose bazovugako babihevye ariko babigujije ukwitoza kwa NKURU.Muzoba mumbarira.

  15. Jac Sentore

    Il faudrait élargir et institutionaliser cette conférence pour jetter la vraie base/fondation d’une nouvelle BURUNDI. Parler, parler,… c’est bien mais il faut avoir aussi la capacité d’ecouter!
    Les DD’s devaient comprendre qu’ils profiteraient beaucoup d’une vraie démocratie.
    Je crois qu’il faudrait aussi briser les tabous; inviter les réprésentants des TUTSIS, TWAS et GANWA, après des vraies élections au sein de ces groupes(naturellement).

  16. Niyoyankunze Sandrine

    We are very greatful for these dialogues, and from this point, i would like to give another opinion to the government. If the authorities were to do the same dialogues with the army in charge of defense, the police in charge of security, the entire society, i mean local society, and then the ambassadors of the countries in Burundi, this would help to recognize not only by the United Nations, the followers of our politics, the citizens of the country, that Burundi is a Democratic, independent and free country in our daily businesses and organizations of elections. Congratulations to the Government, the President of the Republic, and the President of the National Assembly

  17. auguparadiso

    Bon enfin, aba adc-ikibiri bari bakokeje ngo ntibazokwitaba none nibo bafashe ibibanza vy’imbere. Nibemere ko igihugu cititwara. Ejo nibo bazoba aba mbere mu kwemeza ihinyanyurwa ry’i bwirizwa shingiro maze uburundi bugende bwava mubukene kubera intwaro nziza kandi ifatiye runini abenegihugu. Aho tubategeye ni mu mabarabara na Sinduhije wabo. Karibu barabarani mutakayaona… Mugire nouvelle constitution nziza.

    • MAHORO

      Seuls les imbéciles ne changent pas, agasozi kintahanugwa kahiye abagabo babona, ureka kwumvira ubwari nyoko ntiwarama,
      Merci ADC Ikibiri kwumvira les sages comme NTIBANTUNGANYA, les Evêques et autres sages.
      Mbega yemwe tuba tugeze hehe iyo le pouvoir CNDD FDD iza kumenya kwicisha bugufi ikazirumvira impanuro iza irahabwa n’aba canke bariye. Mugabo c’est compréhensible kuko kwicisha bugufi ni IVYABASHINGANTAHE nabo bobo ni ABAGABO.

    • Tuvugukuri

      Meme les DD avaient jures k il y aura pa de dialogue!None ubu simbona bashize hamwe nabandi..Hama parlant du developmnt esk ntibamaze bientot 10ans iyo terambere ntiyabananiye!izoshoboka aruko bahinduye constitution!reka sha murahenda abandi

  18. Datus

    Hahahaha bangwe bangwe! C’est sûr Alexis a choqué bcp car on ne s’y attendait pas!!! Mais il ne faut pas parler de REMA FM tout de même c’est pas une radio professionnelle, nta muntu yaciye kuntebe y’ishure ayumviriza qund même!!!! Les médias sont intéressants quand ils nous enrichissent en informations en débats etc!!! Alors, une fois j’ai écouté REMA en deux minutes, il y avait rien d’équilibre et j’ai été vite dégouté depuis ntumbaze!!! Urumva rero Sinduhije agize ikosa kuri RPA on ne l’accepte pas , (heureusemnt qu’il a demandé pardon) car nimba hariho iradiyo itarya umunwa ku kintu yamnye c’est RPA!!!

    • Uwakera

      Mon Cher Datus, loin de te connaitre, je dois te dire néanmoins que tous ceux à qui la vérité fait mal comme toi n’écoutent pas REMA FM…. Vous parlez de l’équilibre comme si elle doit exister entre BIEN et MAL ou entre VERITE et MENSONGE. Entre les deux, il n’y a point d’équilibre, à vous de choisir donc.

    • DIRIZIO

      REMA FM est la radio mille collines du Burundi. Ses informations sont destinées aux Imbonerakure, Bakenyereraruganba et bagumyabanga. Il se pourrait que chaque vendredi on doit porter la tenue du CNDD FDD même au studio.
      A Rema, on avait les informations de l’arrestation de Bamvuga avant qu’il soit arrété, ils ont un labo et un studio pour ça.

    • pilipili

      Il faut que REMA FM puisse évoluer pour intéresser les nom partisans de l’Akazu pour qu’elle soit écoutée par tous. Ce n’est pas normale qu’une radio propage toujours le mensonge (ibihuha), les montages (amarementanya), les idées des esprits médiocres qui discutent les personnes, la propagande DD et autres. Changer, Changer, ……….

  19. IZERE

    C’est pas Sinduhije seulement, meme les DD avaient jurés fort qu’ils n’envigeront pas aucune négociation, et maintenant voilà qu’ils reviennent à cette malheureuse décision, umutwe wumwe ntiwigira Inama, la contitution doit reste et c’est tout

  20. Villard

    puisse,Dieu illuminer eclairer les esprits des politiques bdais enfin sur un meme depart .

  21. DEBAT

    Comment suivre le débat en direct sur la Révision de la Constitution du Burundi?
    Quel est le lien?

    • ndumiwe

      Juste pour vous rappeler qu’il n’est pas question de réviser la constitution mais certaines dispositions de celle-ci .

  22. Manc

    Bonne decision de s’y rendre pour critiquer ce qu’ils ont pu assister.

  23. Video

    Il n’y a pas une semaine, Sinduhije criais haut et fort qu’ils n’iront pas à Kigobe. Et maintenant ils y vont. Ce virement 360° et cette prise de décision à la hâte montre que l’opposition burundaise n’est politiquement mur. ils ne maîtrisent pas le jeu qu’ils prétendent jouer. Le politicien ne doit pas changer de couleur à tout temps comme un caméléon.

    • KAZIRI

      Il n’ ya que les ……..qui ne changent pas. Messieurs les politiciens, faites progresser notre jeune démocratie sur la bonne voie qui sied aux Barundi.

    • Kimardes

      Il ya que les embeciles qui ne changent pas d’avis !
      On peut faire un revirement à 360 degrés , puis revenir à la raison pour l’intérêt supérieur de la nation !!!
      Cela ne veut pas dire qu’ils ne maîtrisent pas le jeu qu’ils jouent.
      D’après tout la politique ne pas une science exacte !!

    • LOLOLO

      Aaaah Mr Video, maîtrisez bien les choses. « Le virement de 360° » est un tour complet, donc un rond. Quand on vire de 360°, on reste à la même position, dans le même sens. Vous avez peut-être voulu parler d’un « virement de 180° » où on fait un demi-tour, c’est à dire, si vous regardiez vers le nord, avec le virement de 180° vousregardez vers le sud. L’ADC-ikibiri a fait un virement de 180°.

      • Nshimirimana Jean

        Mr Video,
        Toi et ton parti DD,vous avez peur d’Invugakuri Alexis SINDIHIJE,Il y a une semaine votre radio Rema imuvuga 24h/24h, nawe utanguye kuvuga yamuhe,ari wewe,ari Rema eka mbere ari naba DD bashakira ikibi Alexis ishavu rizobica kuko ntavyo mugifise muvuga Atari Alexis kandi plus uvuga umuntu uba uriko uramushira hejuru.
        Mbega kuki abateye ubwoba? aho n’ugutinya ivyaha mwakoze ko un jour muzovyishura?Uburundi bugona buri maso,ubu bukene ,aba banarugo bariko birukanwa bongera bakwa ivyo bariko baradandaza umengo nibo basigaye bagaburira PNB ,isoko yahiye mbega aya magorwa yazanwe na Alexis?Wait and See la reaction du peuple Murundi en 2015

        • Jacqui Ndaho

          Ewe Nshimirimana Jean, ivyo wavuze vyose, uteye agahinda nka shobuja Alexis, mwebwe muracafise ico muvuga ??? nuko muri abihevyi nta kundi !!!

      • Vuvuzela

        Sinzi ko ADC yagize 180 degres ou 360, mais je trouve ton observation interessante; approche plus large..sais pas.

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