Mercredi 24 avril 2024

Économie

Regideso : « Impossible d’éliminer le déficit énergétique aujourd’hui »

Délestage, incendies accidentelles, manque d’eau… sont devenus le quotidien des Burundais. La population pointe du doigt la Regideso. Rencontre avec Libérat Mfumukeko, Directeur Général de la Regideso.

Libérat Mfumukeko, Directeur Général de la Regideso ©Iwacu
Libérat Mfumukeko, Directeur Général de la Regideso ©Iwacu

Le délestage est devenu la norme dans le pays. Que fait la Regideso pour résoudre ce problème ?

Tout d’abord, les infrastructures hydroélectriques sont vétustes. Le dernier barrage construit dans le pays est celui de Nyemanga qui date de 1988. A l’époque, elles suffisaient largement pour servir tous nos clients. Aujourd’hui, ce nombre de clients est au moins quatre à cinq fois plus important et la demande continue d’augmenter d’au moins 10% par an. Nous sommes dans une situation où les infrastructures en place ne répondent plus aux besoins.

Que faites-vous alors pour faire face ?

Il faut savoir que les barrages sont des projets s’étendant sur une période de quatre à cinq ans. Plusieurs projets sont en cours. Le barrage sur la rivière de Kaburantwa, en province de Cibitoke : les travaux viennent de commencer avec un financement de 80 millions USD. Il donnera environ 20 MW. Des travaux au niveau du barrage Mpanda, dans la province de Bubanza, sont également en cours avec une production de 10 MW. On citera aussi le plus grand projet sur les rivières Jiji-Murembwe dans la province de Bururi avec une production de 48 MW et un coût de 271 millions USD. Les accords de financement avec les bailleurs sont déjà signés et les travaux préparatoires ont déjà commencé.
Ces projets arrivent à point nommé car la situation est intenable. Nous avons un déficit permanent aussi bien pendant la saison pluvieuse que celle sèche. Ils permettront, dans environ quatre ou cinq ans, de pouvoir équilibrer l’offre et la demande d’énergie dans le pays.

Quels sont les pics de consommation de l’électricité ?

En pleine journée, nous avons une capacité d’environ 21 MW pendant cette saison sèche. En temps normal, à Bujumbura, la demande est presque de 40 MW. Pour tout le pays, nous avons donc seulement 21 MW. Entre 16h et 22h, nous faisons un effort en mettant en marche les groupes électrogènes : des centrales thermiques, une de 5.5MW et une autre de 5MW, les deux appartenant à la Regideso, ainsi qu’une autre de location de 10MW fonctionnant depuis avril 2013.
Quand nous les mettons en marche, nous arrivons à baisser sensiblement le déficit énergétique durant les heures de pointe mais ce déficit est quand même de 10MW. Ce sont donc des solutions temporaires qui n’éliminent pas le problème de fond.

Quid des coûts ?

En 2013, la Regideso a dépensé plus de 8 milliards de Fbu et le gouvernement plus de 10 milliards de Fbu pour augmenter la capacité de production d’énergie de 15 MW et pour assurer l’approvisionnement en carburant des centrales thermiques. La facture totale des centrales thermiques pour qu’on puisse acquérir environ 15 MW à 17.5 MW en 2014 est d’environ 25 milliards de Fbu. Malgré cet effort financier très important fourni, le déficit est réduit mais persiste.

Faire tourner des centrales thermiques doit coûter cher !

Nous les faisons fonctionner seulement pendant les heures de pointe, entre 16 h et 22 h. Nous venons de conclure un contrat de 8 MW qui seront fournis à la REGIDESO entre 8 h du matin et 16 h. Car, pendant cette période, nous avons un déficit d’à peu près 19 MW. Nous avons alors acheté 8 MW pour réduire le déficit de 19 MW à 11 MW. Cela coûte presqu’un milliard de FBU par mois.

Que dites-vous de l’ « inégalité » dans la distribution du courant ?

Nous avons très peu d’énergie disponible. Actuellement, nous avons seulement 21 MW. Une fois que nous avons servi les sites stratégiques comme les hôpitaux, etc, il nous reste 7MW pour tout le pays. La commune comme Kamenge, à elle seule, consomme 1MW. Idem pour les autres communes populaires. Ce qui signifie que les 7 MW ne peuvent même pas couvrir la ville de Bujumbura. Les gens ne comprennent pas comment ils peuvent passer plus de 12 h sans électricité. Or, vu la quantité d’énergie disponible, c’est possible. C’est pourquoi nous avons pensé à acquérir quelques quantités supplémentaires pour au moins raccourcir le délai de coupure d’électricité. Impossible d’éliminer le déficit énergétique dans l’immédiat.

L’eau est un produit rare dans certains coins de la ville de Bujumbura ©Iwacu
L’eau est un produit rare dans certains coins de la ville de Bujumbura ©Iwacu

Néanmoins, le Ministre des Finances avait déclaré qu’il n’y aura plus de délestage dès le 1er août. Que s’est-il passé ?

Je crois qu’il pourrait y avoir un malentendu. Le Ministre des Finances l’a dit dans le cadre d’une demande de budget au Parlement. Nous avons proposé au Gouvernement, un budget très important qui incluait l’acquisition de nouvelles sources de production d’énergie thermique et solaire. Si ce budget était là, il ne pourrait pas y avoir des délestages, mais la facture est trop lourde et les moyens ne sont pas disponibles.

Certains de vos agents sont impliqués dans des vols du matériel de l’entreprise. Comment sont traités de tels cas ?

Effectivement, quelques uns de notre personnel participent dans le vol de notre matériel. Depuis 2013, nous avons attrapé plusieurs personnes en flagrant délit. Ces cas sont traités par la police car nous avons des policiers qui travaillent avec nous. Nous avons des OPJ qui les appréhendent. Après, l’affaire est soumise devant la justice. Une dizaine de personnes ont été attrapées au mois de février, et neuf sont sous les verrous. En cas de vol confirmé, la personne est automatiquement licenciée.
Mieux, dans le but d’éradiquer ce phénomène, nous commencerons une publicité adressée au public : si quelqu’un a des informations précises pouvant nous permettre d’attraper des voleurs, nous lui offrons automatiquement une récompense de 60.000Fbu à 200.000Fbu.

Quid des cas d’incendie où les victimes accusent la Regideso d’en être l’origine ?

Quand il y a un incident comme celui-là, automatiquement, le public pointe du doigt la Regideso. Mais, quand nous sommes accusés, nous répondons toujours. Nous avons un service juridique. Quand on reçoit un courrier qui nous met en cause, il est directement donné au service juridique. Nous avons aussi un service d’audit qui mène des enquêtes. On se rend sur le lieu pour voir si réellement, l’incident est provoqué par nos installations. Et dans la plupart des cas, c’est faux.
Dans les ménages, on remarque qu’il y a beaucoup de mauvaises installations. Ceux qui le font ne respectent pas les normes. Souvent, il n’y a pas de précautions sécuritaires comme c’est le cas dans les autres pays. Avant que la Regideso raccorde une maison, il devait y avoir une certification et vérifier si les installations sont bien faites. Mais, il arrive des cas où ces incidents sont causés par nos installations. Et nous prenons toujours nos responsabilités.

Certains quartiers reçoivent très rarement de l’eau, alors que d’autres en ont en permanence …

Je leur demande une large compréhension. Nos infrastructures qui datent de quelques décennies étaient destinées à une population beaucoup moins nombreuse. Par exemple, la plus grande source d’eau c’est le lac Tanganyika. Nous y avons un seul centre de captage appelé usine-lac. Il n’est pas fait pour envoyer l’eau à Kinama, Kanyosha, Buterere, Gihosha, Ruziba, etc. Nous sommes conscients de ce problème.
Notre réaction est la mise en place d’un 2ème centre de captage au niveau de Ruziba et Kabezi. Le financement est déjà acquis et les travaux débuteront en 2015, ce qui nous permettra éventuellement de doubler la capacité d’eau à Bujumbura. D’autres études sont en cours pour capter l’eau des sources des montagnes qui entourent Bujumbura.

Forum des lecteurs d'Iwacu

36 réactions
  1. Stan Siyomana

    L’EFFET (NEFASTE?) DU DELESTAGE POUR LES PETITES ENTREPRISES DE MOSHI (au pied du Mont Kilimanjaro, nord de la Tanzanie):
    Des chercheurs de Moshi University College of Cooperative and Business Studies ont examine l’effet du delestage sur 28 petites entreprises dans la ville de Moshi: 4 pour le materiel de bureau/stationery; 6 pour la photocopie et imprimerie, 3 salons de coiffure pour dames/hair dressing, 1 coupeur de cheveux/barbershop, 1 moulin a grain, 7 vendeurs de nourriture (restaurants?)/food vending, 4 magasins de vente au detail, 1 magasin de produits vivriers/grocer.
    Ils ont trouve que la productivite a diminue jusqu’a 60% pour la photocopie et l’imprimerie et les coupeurs de cheveux, et 4 vendeurs de nourriture (restaurants?) sur 6 ont prdu au moins 40 % de leur revenue, ainsi que 3 sur 6 entreprises pour photocopie et imprimerie.
    (Voir Mchopa, Alban et al.  » Power rationing dilemma: a blow to small & medium enterprises (SMEs) performance in Moshi municipality, Tanzania », Journal of economic, commerce and management, United Kingdom, vol.II, issue 7, 2014, http://ijecm.co.uk.).
    Merci.

  2. Kuki

    Je trouve que les frais de location de ces centrales thermiques coutent plus chers que la contruction d’une nouveau barrage hydroelectrique! En effet, un milliard de francs burundais par mois est enorme car en 2 ou 3 ans, les frais de location sont de loin superieurs aux frais de contruction d’un barrage hydroelectrique qui peut fournir facilement 10 a 15 MW! Faites des analyses approfondies avant de faire des locations tres dispendieuses!Cherchez des solutions a long terme Mr le directeur general!

  3. Wolf

    Des fois quand je vois les gens qui citent a chaque fois le Rwanda comme exemple, je me demande s’ils connaissent réellement la situation actuelle sur terrain ou s’ils se réfèrent juste a la propagande…
    Pour le cas du Burundi il y’a des gens qui voient tout en noir et cela malgré certains progrès évidents et ils se cachent derrière un pseudo patriotisme pour critiquer.
    Il faut qu’on apprennent a réfléchir et a nous exprimer en dehors de nos affiliations respectives pour un intérêt commun , qui est le bien être et la prospérité de la nation Burundaise…

    P.S: N’oubliez jamais l’histoire de Jean et Marc qui respectivement on décidé de construire leur maison avec une fondation en dur et une fondation en sable. Marc a vu sa maison montée très rapidement alors que Jean qui avais de la peine a rassembler les moyens nécessaire, sa maison ne montée que petit a petit. Inutile de vous dire ce qui s’est passe quand la tempête arriva…
    Respectueusement,

    • Bampere Léonce

      haha..Pour ce qui est du Burundi, espérons que 2015 n’est pas l’année de la tempete. Si non, on verra la destruction des stades, des villas juteux construits par les dilapideurs des deniers publics et du sang des Burundais régulièrement cité par l’OLUCOME

  4. Mugunza

    Mbega ko nzi uBurundi bwibarutse abahinga benshi muvya Energie-Economie-Développement-Planification-Stratégie…aho Leta ntiyokwiyumvira ingene ibasaba agacumu k’ubumwe? Ikabarondera ikabizigira?

  5. RUGAMBA RUTAGANZWA

    Un pays sans vision, sans aucun leadership, gangrené par un système de corruption sans précédent et où le Président veut s’accrocher indéfiniment au pouvoir.
    Que peut-on faire dans un pays sans énergie? En vérité, rien. UN pays sans energie, peut-il se développer? EN réalité non. Les délestages qu’on voit( en ce moment et les propos peu rassurants du DG de la Regideso montrent à suffisance que le Burundi est un Etat en faillite, incapable d’investir et de regler les problèmes criant de sa population et ceux qui souffrent le plus ce sont malheureusement les petites gens qui font de petits commerces pour survivre….on devrait penser en premier lieu à eux avant que le pouvoir CNDD-FDD ne place pense à changer la constitution pour rester éternellement au pouvoir….! Je conseille aux dirigeants de demain d’apprendre les leçons sur un pays voisin qui nous ressemble mais qui a un peu plus de vision que nous, en l’occurrence le Rwanda. Qu’a-t-il fait pour résoudre les problèmes d’eau et d’énergie?

  6. Martino

    Il faut songer aux autres source d’energie, notamment solaire qui coûte moins chère pour le pays, s’il ya vraiment volonté parce les pays developés misent sur ce source d’energie dans le futur. Et dire qu’il y a baisse d’eau, cela ne justifie rien. Pourquoi il n’existe pas de delestage en Egypte ou en Ethiopie alors que ces pays recoivent de l’eau provenant de chez nous.
    Il y a tout simplement manque de volonté et une politique economico-social mal planifiée.
    L’Afrique souffre aujourd’hui en un peu de mot de ce que je qualifierai d’EBOLA POLITIQUE= Corruption et manque de visionnaires.

    • raoul Irad

      Mon ami, L’energie solaire coute TRES CHERE a implementer pour un rendement TRES FAIBLE. la meilleure solution pour un pays comme le Burundi reste les barrage hydroelectrique et comme le dit l’article, ils prennent du temps a construire. On doit prendre notre mal en patience.

      • Stan Siyomana

        @Raoul Irad
        Prenons les exemples de la Mauritanie (classee 161 eme sur 187 pays selon l’indice de developpement humain), l’Ouganda (classee 164 eme ) et l’Ethiopie (classee 173 eme) pour voir s’ils peuvent s’appliquer au Burundi (classe 180 eme sur 187 pays).
        (Voir « Rapport sur le developpement humain 2014 », http://hdr.undp.org/fr).
        1. La Mauritanie
        Il est vrai que la Mauritanie, pays du Sahel, ne peut pas avoir les memes ressources hydrauliques que LE BEAU PAYS DE MWEZI GISABO (situe a environ 4 degres sous l’equateur).
        Le senegalais Makhtar Diop (docteur en economie et vice president de la Banque Mondiale pour la region Afrique depuis 2012) nous apprend que:
        « En Mauritanie – veritable fer de lance du movement en faveur des energies renouvelables en Afrique – l’energie solaire assure aujourd’hui 30% de la consommation de Nouakchott (= la capitale) et d’ici quelques annees, ce sont pres de 50% des besoins energetiques de la capitale qui seront ainsi couverts. »
        (Voir Makhtar Diop: « Developper les energies renouvelables: un imperative pour le continent africain. », http://blogs.worldbank.org, 4 aout 2014).
        2. L’Ouganda
        La compagnie ougandaise Clean Energy Partnership Africa (CEPA) a etabli un partenariat avec la compagnie allemande J.v.G Thoma GmbH pour construire une usine d’assemblage de panneaux solaires a Kampala (en Ouganda).
        David Ebong, Chief Executive Officer de CEPA a declare:
        « L’energie solaire est encore consideree etre chere a cause du prix des panneaux et du cout pour les installer. MAIS A CAUSE DE CETTE USINE A KAMPALA, C’EST SUR QUE LES PRIX VONT DIMINUER… »
        (Voir Patrick Jaramogi: « Uganda to get solar assembling plant », http://www.newvision.co.ug, 29 January 2014).
        3. L’Ethiopie
        Encore d’apres Makhtar Diop, l’Afrique dispose « d’un des plus grands potentiel hydroelectriques et GEOTHERMIQUES au monde (la vallee du Rift en Ethiopie representant a elle seule un potential de 10 a 15 gigawatts).. :
        Comme le Burundi fait partie de la branche occidentale du systeme du Rift de l’Afrique orientale (= grande fracture dans l’ecorce terrestre) son potentiel geothermique pourrait etre interessant/important,
        (Voir Bernard Lehmann et al., 1994: « REE mineralization at Gakara, Burundi: evidence for anomalous upper mantle in the western Rift Valley », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 58, No.2, pp. 985-992, 1994).
        Merci.

    • Stan Siyomana

      @Martino
      Quand le president nigerian, Dr Goodluck Jonathan a tenu une reunion d’urgence avec les gouverneurs de differents Etats, ils se sont donnes LE SALUT DU POING LEVE « EBOLA »/ »Ebola clenched-fist salute », de peur de se serrer la main.
      (Voir Charles Onyango-Obbo: « Feeling like an idiot in Lagos: the Ebola blues », http://www.theeastafrican.co.ke, 16 August 2014).
      Merci.

  7. nivyo

    Bien dit. Monsieur Libérat Mfumukeko.

    Il faut que vous alliez dire aux autres directeurs des institutions d’être plus honnêtes et de venir sur Iwacu et nous dire réellement la situation des infrastructures du Burundi.

  8. Gerard

    Mon frère ou ma soeur Kabaza,
    Méfions-nous des travers du passé maze duhangane na kazoza. Habaye umutima w’urukundo ku gihugu cacu vyose birashoboka. Tureke kuba ba ‘NZOBANDORA’.

    Nico gituma navuze nti chacun(e) dans sa capacité; même le citoyen que vous nommer péjorativement lambda a une pierre, j’ignore sa taille, à poser sur l’édifice.

    Dire que les princes qui nous dirigent ne voient plus loin que leurs estomacs, je pense que c’est mieux d’éviter cette culpabilisation collective; si bose.

    Kabaza muvukanyi ndabona ko wababaye ariko Imana ntiyibagiye Uburundi, kandi buracarimwo abagabo (rattachés à Dieu, incorruptibles, intègres et justes) Imana izokoresha igihugu kikogorora.

    Abo ba kaboko nabo imisi mibi izobazako giturumbuka; bazorira ata kibatabara. Dieu n’est jamais injuste.

    Rero mu rupfasoni twirinde gushira isoni abarongozi b’Uburundi, na kare Rwagasore yavuze ko inshizi z’isoni atakibanza zifise mu Burundi.

    Uwuza gusiga uramurinda ntumukinagiza.

    Bonne journée muvukanyi Kabaza

  9. KARIRE

    Mutama Mpfumukeko, hari ubusuma bugirwa ng’aho muri REGDESO kuri factures z’amazi: hari ukuntu ubu factures bazizana ziri mu ma-tranches menshi, ugasanga les tranche za nyuma zizimvye gusumvya iza mbere. Kera twahora turonka facture iriko 2 tranches. Ubu musigaye mutuzanira factures ziziko tranches zishika zine: la première tranche est bon marché, la deuxième plus chère que la première, la troisième encore plus chère que la 2è, et la 4ème coûte les yeux de la tête. ng’aho aho baducira amaboko: akarorero, aho mba iyo batuzaniye tranche zibiri, facture ntirenga 20.000Fbu, ariko barigeze kutuzanira facture iriko tranches 4 twarishe ayarenga 200.ooo Fbu.
    Hagarika ivyo bintu kandi ndazi ko mubishooye, baje baratuzanira facture iriko tranches zitarenze zibiri.

  10. burundais dégouté par le CNDD FDD

    Mais en meme temps il faut pas leur en tenir rigueur ils ne savent pas ce qu’ils font ont ne peut pas dirriger le pays avec des amateurs a la tete du pays. Aucune planification aucun projet de société franchement ni tube dutora abantu botumarira ikintu. Aussi longtemps qu’on ne mettra pas les bonnes personnes où il faut ne vous attendez pas à voir des miracle. Ndabasavye murabe à coté au Rwanda urwego bagezeko. Amateurisme= Burundi professionnalisme= Rwanda

    • BURUNDAIS QUI S'ADAPTE

      None ko utanga akarorero ku Rwanda ubuzwa na nde kuja kuba muri iyo paradiso yawe uhaya. Mbega Abanywarwanda bavyina bose? Kwa Kagame nta barira nk’uko urira? (Mugabo amatwi ansumira bobo umengo ntibafise n’aho baririnra nk’aha I Wacu). Aba bari ku ntwaro wanka mu Burundi rindira bazoteba bahave kuko nta kintu co kw’isi gifise intango kitagira iherezo. Mugabo mu kurindira ni kabe karakurya, canke wihe amahoro kuko umenye ko inzigo y’umufutu idatobora isi.

      • nsabimana

        Quand on parle de déficit énergétique au Burundi c’est vraiement une réalité et nous nous étonnons des contradictions entre des autorités en charge de la question. Ce qui nous étonne de plus et qui pourrait renfermer des nons dits c’est quand compare la situation de l’année 2013 et 2014, on a raison de s’alarmer. Est-ce que les autorités s’attendent à collecter des impots des contribuables en faillite, grosso modo, cette situation augure le CNDD-FDD en déchéance et s’il fait gaffe pour se maintenir en 2015, qui pour rait douter que ce serait chaos?

        Les autorités actuelles s’ils ne sont pas en mesure de résoudre la crise, crise de l’énergie, qu’ils plient leurs bagage et partent en paix pour montrer le minimum de leur patriotisme et les Burundais salueront leur courage!

    • jacques

      Cette habitude de toujours nous comparer au Rwande me…dégoûte!

      • Mon oeil!!!

        @raoul Irad
        Tu l’as dit!!! Montre-lui combien coûte un kw solaire à comparer au kw hydro! Là il va comprendre vite!

      • Mon oeil!!!

        @jacques
        « Cette habitude de toujours nous comparer au Rwande me…dégoûte! »
        Il y a de quoi!!! Ceux qui adorent notre voisin président n’ont qu’à aller lui lécher le c…(sorry! Pour ce gros mot, ce n’est pas dans mes habitudes; c’était plus fort que moi!!!)

      • Stan Siyomana

        @Jacques
        Un peu de benchmarking pourrait aider le Burundi.
        1. Le benchmarking est un processus continu de recherché, d’analyse comparative, d’adaptation et d’IMPLATATION DES MEILLEURES PRATIQUES pour ameliorer la performance des processus dans une organisation.
        (Voir « Benchmarking », http://www.wikipedia.org).
        2. Le nouveau premier ministre du Rwanda, Anastase Murekezi a declare devant le parlement:
        « Nous voulons augmenter la production d’electricite de 119 megawatts(MW) pour le moment jusqu’a 563 MW d’ci 2017, pour que 70% des rwandais auront acces a l’electricite (alors qu’aujourd’hui 21% of the population a acces a l’electricite) »
        Le plan du Gouvernement rwandais est que tout citoyen rwandais ait acces a l’eau potable d’ici a 2017 (aujourd’hui 70% de la population a acces a l’eau potable.
        Dans un prochain avenir, l’energie geothermale va fournir jusqu’a 100 MW, l’electricite produite a partir du gaz methane du fond du lac Kivu passera de 25 MW a 100 MW.
        (Voir « We’ll get electricity, water to Rwandans, says PM Murekezi », http://www.theeastafrican.co.ke, 8 August 2014).
        Merci.

      • l'histoire est en marche

        None si on ne se compare pas au Rwanda à qui veux-tu qu’on se compare? Je veux bien accepter qu’il y a des différences mais les ressemblances sont tellement plus nombreuses!!! A moins que tu refuses toute idée de comparaison avec qui que ce soit ce que je trouve pour le moins bizarre… N’ukwemera ko badusumvya cane mu ma domaines presque yose avec des potentialités au moins équivalentes si tutazibasumvya. Cela pose inéluctablement,et peut être que c’est cela qui te dérange, la question du leadership!!!

  11. Yebo

    Quel franc parler, au moins vous Liberat. Dukeneye abagabo bavuga ukuri nk’uko kwawe. KOMERA MUTAMA. Uwusaka gukira ingwara arayirata. Ntiwishinge T.A. Manirakiza yemera ubuki ategeka,

    • karundi

      Tres d’accord avec toi. Il a au moins le merite de nous dire la verite meme si cette derniere fait mal a entendre. Je le connais pas du tout mais du peu qie j ai entendu dans l interview, il me semble un bon dirigeant et un gars brillant. Malheureusement ategerezwa kuba afatiwe amaboko mumugongo na systeme dd. Paivre burundi. Incabwenge sizo wari ubuze.

  12. kagoma

    Les bailleurs de fonds font confiance au Burundi en finançant des travaux d’une aussi grande envergure dans le pays! Ah bon ils font fi des bruits des Grabriel/Vital/Kazoviyo, et consorts! Quelle sourde oreille!!!
    Imbere ni heza

    • Stan Siyomana

      @Kagoma
      C’est au US Africa Business Forum que l’homme d’affaires Nigerian Tony Elumelu (= Chairman de Heirs Holdings) a montre ce que c’est que financer « des travaux d’une aussi grande envergure dans le pays! »
      (Voir Video: « Tony Elumelu joins the US Africa Business Forum Google Hangout », http://www.youtube.com).
      1. En 2013, Transcorp (=filiale de Heirs) a achete la centrale electrique (a gaz) d’Ughelli (Etat du Delta, Nigeria) pour 300 millions de dollars americains. Ughelli est l’une des 18 centrales electriques que Power Holding Company of Nigeria (PHCN) avait privatisees en 2003. La production d’Ughelli etait de 150 megawatts (MW) en novembre 2013.
      2. Apres des travaux qui ont coute 65 milliards de naira (=la monnaie nigeriane), la capacite installee etait d’environ 1.000MW. La production etait de 453MW le jour-meme de la participation de Mr Elumelu au Google Hangout, et elle pourrait atteindre 700MW en novembre 2014.
      3. D’autres investissements vont etre faits pour atteindre une capacite installee de 2.000MW. Ainsi Ughelli Power Station compte produire 2.000MW d’ici 3 ans.
      (Voir Chris Ochayi: « Nigeria: Ughelli Power’s N65 billion investment raises capacity to 420MW », http://allafrica.com, 12 August 2014).
      4. TRES IMPRESSIONANT!!! Seigneur Dieu, pourquoi un si beau « miracle » n’arriverait pas au BEAU PAYS DE MWEZI GISABO?
      Merci.

  13. Baravuga

    Monsieur GEREVAZI, je n’approuve pas ton point de vue car, la REGIDESO ne peut pas refuser de nouveaux abonnés alors qu’il y a d’autres qui ont l’eau et l’électivité. Nivyiza yuko dusabikanya. Je préfère avoir un délestage au lieu du rien. Cependant, je suis très d’accord que la REGIDESO améliore la qualité et quantité d’approvisionnement en eau et électricité pour ses clients. En attendant, le mieux est de partager, équitablement, le peu de ressources disponibles.

  14. GEREVAZI Coyitungiye

    Pour un commerçant, prendre des commande qu’il est sur qu’il ne pourra pas honorer releve de l’escroquerie. C’est le cas pour la REGIDESO. Comment continuez-vous a signer des contrats de fourniture d’eau et d’électricité contre argent comptant alors que vous savez très bien que vous n’êtes pas a mesurer d’honorer vos engagements?.

  15. Gerard

    Au mins le Directeur générale nous les détails. La vérité nous rendra libre. Maintenant nous savons ou se trouve le nœud du problème. Je lui décerne une médaille d’honneur pour s’être efforcer à donner des détails techniques et clairs.

    M. Libérât, vos réponses aident ceux qui veulent aider le pays à ne pas prendre le problème par le mauvais bout. Bravo.

    Clin d’oeil: « Souvent, il n’y a pas de précautions sécuritaires comme c’est le cas dans les autres pays ». Quels pays?!!! Évitons ce genre de comparaison généralisant et non précise.

    Mobilisons nous (L’Etat, Citoyens, Société Civile, Eglises, bailleurs…) alors pour aider le pays à transcender cette conjoncture très difficile, chacun(e) dans sa capacité.

    Murumva aho hantu ko ataraho gutuma umwana. Urumva ko bisa n’umuvyeyi yavyaye umwana aca amugurira igitanda kiryamako umuntu umwe, uno musi akaba afise abana cumi na; kugurira ibitanda 10 ica rimwe ntivyoroshe namba. Iyaza aragura kimwe kimwe bukebuke abo bana bari gusanga hari n’ibitanda na 7 n’imiburiburi.
    Naho biri uko, turazi twese ko igihugu cari carasinzikaye. Turabe iyo tuja, dukure amaboko mu mpuzu.

    Pour extraire les minerais comme le Nickel, on aura besoin de plus de 150MW. Ibikorwa ni vyinshi habuze abakozi. Twese tuvire hasi rimwe tugire ico dukoze kuko Leta ni twebwe nyene abanyagihugu.

    L’électricité est comme le marteau chez le forgeron, s’il en manque ce dernier croise les bras. Nous devrions nous hâter pour décanter la situation sinon, on ne tardera pas de voir plus d’un badaud désœuvrés qui engendreront par la suite des larrons.

    Ibuye riserutse ntiriba ricishe isuka.

    Ne critiquons pas, mettons nous à l’oeuvre. Ceux qui prient, prient pour le pays pour qu’il puisse recouvrir de cette impasse d’énergie Electrique.

    • Kabaza

      @Gerard…uti mettons nous a l’oeuvre que peut faire un citoyen lambda pour aider le pays a acquerir de l’energie electrique? Hariho abantu bavuga juste kugira bavuge…
      C’est aux dirigeants de planifier la construction des barrages….uvuga ngo igihugu carasinzikaye ego mais cela fait plus de dix ans que ce gouvernement est responsable pour ce pays….est-ce ce n’est pas ahurrissant qu’aucun barrage n’a ete construit durant les dix ans qu’ils viennent de passer au pouvoir et pourtant ils appellent tout le temps des investisseurs pour venir dans le pays et on leur dit tout le temps que personne ne viendra tant qu’il n y a pas d’electricite
      est-ce que les stades etaitent une priorites? Arya ma travaux communautaires ntiboyagira bubaka ama barrages….
      Le probleme est claire nos princes qui nous gouvernent n’ont pas de vision, ils ne voient pas plus loin que leurs estomac…
      PS: Un prive qui veut contribuer et construire meme un barrage en est interdit par les administrateurs de provinces qui veulent des pourboires agiye hejuru yabo, la meme chose…reka turabe izo barrages ryari zizokwubakwa…

      • KARIRE

        Kabaza, intwaro mu Burundi imaze imyaka 10 ? Le pouvoir a toujours existé au urundi, Hii hii hii, pfuma uvuga uti « intwaro nanka imaze imyaka 10 ». Noneho n’iyi wanka nta 10 ans imaze. Il est là depuis le 26/08/2005. Donc le 26/08/2014 izoba irumanije 9 ans.
        Barrage nshasha ni iyo muri 1988, yari yateguwe na Bagaza, iboneka kuri Buyoya. Kuva muri 1988 gushika 2005 hubatswe barrage zingahe? la réponse est 0 (ZERO BARRAGE). Hama ngo 10 ans, honte à toi! Au moins maintenant il y a des grands projets en cours d’exécution. Kumbure zizokwuzura hatwara abo ushaka data wanje, qui sait, sois patient et équitable dans tes commentaires

        • Stan Siyomana

          @Karire
          1. La production d’une quarantaine de megawatts pour une population de 9 millions de gens est bel et bien une honte pour tout Gouvernement au monde (qu’il soit au pouvoir depuis seulement hier OU DEPUIS NEUF ANS).
          2. Le delestage ne fait quand meme pas partie de cette DIVIDENDE DE LA PAIX « que les Burundais sont en train de savourer »
          3. Standard Bank (banque d’Afrique du Sud? ) trouve que les coupures d’electricite coutent plus de 5% du produit interieur brut (PIB) au Malawi, Ouganda, Afrique du Sud, et entre 1% et 5% du PIB au Senegal, Kenya, Tanzanie.
          (Voir Scola Kamau: « Investor-friendly energy laws in EA key to success of power project », http://www.theeastafrican.co.ke, 9 August 2014).
          Merci.

        • Mon oeil!!!

          é@KARIRE
          Mumbarize umwanya projet de construction d’un barrage de quelques dizaines de mégawatts ifata, ikorwa n’agahugu kari à sec, fauché et à plat, kamaze 40 ans dans la boucherie de ses citoyens et 10 ans dans la destruction du peu d’infrastructures existantes!
          Même si nos dirigeants ne sont pas (tous) des enfants de choeur, tuze turagabanya inteba zishushe tubatega!!!

          • Stan Siyomana

            @Mon oeil!!!
            1. Je crois qu’il serait justement dans L’INTERET NATIONAL dans cet « agahugu kari a sec, fauche et a plat » de faire tout ce qui est en son pouvoir et qui est raisonable (comme combattre la corruption. combattre les abus/crimes de la milice des Imbonerakure sur le territoire national, respecter les droits de l’homme du citoyen lambda, respecter les droits constitutionnels des partis de l’opposition et de la societe civile, …) POUR QUE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE PUISSE LUI VENIR EN AIDE et pour que LE BEAU PAYS DE MWEZI GISABO (jadis fier de soi-meme) puisse aujourd’hui avoir un appui budgetaire, organiser les elections de 2015 ET PEUT-ETRE PERMETTRE A LA REGIDESO DE PRODUIRE UN WATT DE PLUS D’ELECTRICITE ET UN LITRE DE PLUS D’EAU (voire meme arriver A LA TERRE PROMISE DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INCLUSIF/IGIHUGU CA MWEZI GISABO KIRIMWO AMATA N’UBUKI.
            2. Hier comme aujourd’hui, L’ENFANT DE LA RUE qui n’a ni a manger ni ou se loger, le citoyen burundais lambda et l’entreprise QUI N’ONT PAS ACCES A L’EAU (POTABLE?) ET A L’ELECTRICITE, le jeune burundais qui passe son temps au « ligala » par manque de boulot, ont tous le droit d’interpeler le Gouvernement du Burundi/UMUVYEYI WA BOSE?
            – Rosalynn Carter, epouse de Jimmy Carter (qui a ete le 39 eme president des Etats-Unis de 1977 a 1981 = UN SEUL MANDAT DE QUATRE ANS, et peut-etre l’un ou l’autre barrage construit) a dit:
            « Un leader prend des gens la ou ils veulent aller.
            Un grand dirigeant prend des gens ou ils ne veulent pas necessairement aller, mais aurait du etre » (= REFORMES DANS LES SECTEURS DE L’EAU ET DE L’ELECTRICITE pour que le consommateur lambda burundais puisse profiter a fond du bon vieux jeu de l’offre et de la demande).
            – Au 21eme siecle et SURTOUT A L’ERE DE LA DEMOCRATIE, tout Gouvernement au monde doit rendre des comptes a son peuple (s’il est au pouvoir apres 100 jours, une annee, apres un mandat presidentiel, APRES UN SECOND MANDAT PRESIDENTIEL, ainsi de suite apres le troisieme mandat (qui commence en 2015 au Burundi, pour ceux qui peut-etre ne le savent pas).
            Merci.

          • Stan Siyomana

            @Mon oeil!!!
            Bien sur qu’ici je ne devrais pas vous prendre pour un porte-parole du parti au pouvoir.
            Mais, theoriquement, un ancien mouvement rebelle, qu’il soit au pouvoir ou dans l’opposition, risquerait de S’AUTO-INCRIMINER (pour sabotage economique peut-etre?) s’il commencait a presenter lui-meme « sa lutte »/annees dans le maquis, comme « 10 ans dans la destruction du peu d’infrastructures existantes ».
            Donc, cet argument pourrait bien etre une arme a double tranchant.
            Merci.

        • Kabaza

          @Karire
          ok data 9 ans qu’ils dirigent ce pays et quels sont Ces grands projets?
          Hama abo nshaka ko batwara ce pays n’abashira imbere non pas inda yabo mais le developement de ce pays, la lutte contre la corruption et le respect des libertes civiles. Ntaco bimbwiye ari aba canke abandi du moment qu’ils y a developement dans ce pays.

        • yussuf

          @karire
          Twese twabonye muri arcticle ko les barrages pour resoudre le probleme d’energie ariho zigitangura kwubakwa…je n’accuse aucunement le pouvoir en place yo kubona batavyiyumviriye imbere mais non plus ce pouvoir actuel n’est pas mieux que ceux qui ont dirigé le Burundi depuis 1988…ca fait plus de 20 ans tuzi ko bizoshika bantu bazorwira hamwe n’ama infrastructures donc plus d’energie en perspective…ma question pour toi est: les responsables de ce deficit d’energie devraient etre les leaders passés ou actuels?

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