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Une vingtaine de prostituées arrêtées à Rumonge

17/07/2014 17

Ce mardi 15 juillet, la police a embarqué des prostituées dans différents hôtels, restaurants et maisons de passage de la ville de Rumonge. Des sources policières indiquent qu’une vingtaine de prostituées ont été arrêtées. Pour le moment, elles sont détenues au cachot de la police à Rumonge.

Des prostituées arrêtées par la police dans les différents hôtels de Rumonge ©Iwacu
Des prostituées arrêtées par la police dans les différents hôtels de Rumonge ©Iwacu

Le gouverneur de la province de Bururi, Gloriose Nimenya, a ordonné, au cours d’une réunion tenue à Rumonge, ce mercredi, la fermeture des hôtels, restaurants et maisons de passage qui ne respectent pas la loi, la prostitution n’étant pas légale au Burundi. Elle assure avoir été choquée de voir des mineurs prostituées  et a demandé aux propriétaires de ces établissements d’y mettre un terme. « Car, la prostitution est contraire à la morale, aux bonnes moeurs et à la loi. » Des sources policières signalent que certaines prostituées proviennent de la mairie de Bujumbura.

N.A., une de ces prostituées arrêtées, affirme que se prostituer est le seul moyen pour elle de gagner sa vie. Originaire de la province de Kayanza, elle dit que les terres se raréfient et il n’y a pas de travail au village. La majorité des filles vont à Bujumbura et dans les centres urbains pour gagner leurs vies en se prostituant. Elle  précise qu’elle arrive à subvenir à ses besoins grâce à ses clients.

Signalons qu’à Rumonge, on assiste à une multiplication de maisons de passage, même dans les villages se trouvant à la périphérie de la ville de Rumonge. Leurs propriétaires font savoir qu’ils font de bonnes affaires.

Forum des lecteurs d'Iwacu

17 réactions
  1. Jamahaar

    N’a-t-on pas dit que la prostitution est le plus vieux metier du monde?A defaut de trouver un autre travail soit par faute de qualifications soit par faute d’eperience professionnelle ou tout simplement faute de moyens financiers,il faut laisser ces femmes jouir des droits de propriete de leur corps.En ces temps la privatisation est a la oage.Elles aussi ont le droit de vivre et gagner leur vie en toute liberte et s’aquitter des impots comme tout autre citoyen honete exercant une profession liberale ou commerciale.

  2. borntomakelovenotwar

    le droit de disposer de son corps et la prostitution : incompatibilité ?!

  3. Mutima

    Nibabe bareka gusamaza abarundi , basanze prostitution ariyo ihanze igihugu?
    Nibahangane n’ibibazo bihanze igihugu (corruption, violation des droits de l’homme, les tueries, l’éducation, la pauvreté, ,n’ibindi n’ibindi). Je suis pour la protection des mineurs ariko kwiruka kuba maraya ntawundi yobigira priorité atari aba DD !

  4. Welsh

    ça c’est la violation des droit des citoyens, c’est leur choix et c’est leur droit de choisir d’être prostitué/es, surtout si elles ne font aucune solicitation ou tapages dans les rues, il n’ y a aucun crime. En plus , pourquoi ce sont des femmes seulement ? Est-ce que c’était la prostitution entre femmes?Alors il n’y avait aucun homme impliqué dans cette prostitution? vous dites qu’elles sont arretées dans des maisons de passage et d’ hotels, Femme reveillez-vous pour dire Non à cette discrimination base sur la domination masculine.

  5. Umuhoza

    Ego data wanje ivyo vy’abo bamaraya ntawobishigikira!murabo bafata ingingo ntabarimwo boba babikora?ngirango n’uko bafise oho babikorera hinyegeje!!kubwanje nibabahe ico bakora barabe ko batabiheba!!erega hagupfa wo nzanzama..ntibabikora kuko ari abashurashuzi ba ruhebwa ni k’ubwinzara!!ariko igitwenza abo babikorana bo ni gute?none ga yemwe barishurashuza!!ni munyishure!!

  6. Baravuga

    Je suis très d’accord qu’on interdise, dans tous les cas, la prostitution de mineurs. Je ne suis pas d’accord à fermer les hôtels et bars. Uwushaka gusambana ntushobora kumubuza, kuko ashobora no kubigirira mugipimo c’ikawa. Nta gihugu nakimwe kibuza les maisons de passages gukora, par contre il faut que ces exploitants respectent la protection de mineurs. Mbe umugabo afise imyaka 50 azananye n’umugore w’imyaka nka 30 wo baburiza iki kwiganirira?
    Merci de chercher comment résoudre définitivement le problème de pauvreté qui pousse les jeunes filles à se prostituer. Le gouvernement ni baronderere des projets kandi yongere ibahe akazi au lieu yo kubahiga buhongo.
    J’ai une question à poser à la police: Mbe abo pa polices birirwa barabiruka inyuma babasaka, ntakandi kazi bafise kari très important? Ko mbona abasuma, abarya ibiturire, abicanyi n’abandi babisha bagishibije, la police trouve ça normal? chers policiers, il faut se donner les priorités dans vos actions. Que Dieu protège notre beau pays.

  7. kiranga

    Erega abo bantu barafasha ingenzi bigoye kwihangana nibabareke bakore ahubwo batange n’ikori kuko baradandaza

  8. KABADUGARITSE

    Non plus, ce que madame Gloriose improvise comme « rétablissement de l’ordre » ne tient pas debout. Légale au Burundi ou pas, le seul crime de la prostitution et des détenteurs des hôtels et maisons de passage est, à mon avis, d’impliquer les mineurs. Et c’est là, et uniquement là, que la police et l’autorité doivent sévir.

    Souvenez-vous du passage de la Sainte Bible. Alors que les prêtres se rassemblaient, après le prêche, ils ont présenté au Christ une femme prise en flagrant délit d’adultère. Ils demandaient à la lapider. Yabishuye ati: « Uwutarabikora namubanze ibuye ». Un à un, tout le monde s’est retiré !!!

    Et par ailleurs, aurait-on fait des rafles à Matana? Parce que nous dit-on, c’est de là que serait venue la première prostituée. Elle allait vendre son bien dans la Capitale.

    • Didi

      KABUDUGARITSE, svp ne déformez pas la parole de Dieu dans vos commentaires, dans la Bible, il est écrit « Muri mwebwe uwudafise igicumuro namubanze ibuye » Jn8,7. Pour dire que le péché n’est pas l’adultère seulement et qu’il ne nous est pas permis de juger les autres car nous tous nous sommes de pauvres pecheurs.

  9. Ntamvuridahita

    il fallait qu’il ait une loi qui régit la prostitution au Burundi, dans les autres pays, cette loi existe et même paie l’impôt et sont protégées.

    • Caliente

      Tu l’as si bien dit, dans d’autres pays. Les lois doivent se conformer à la culture d’un peuple et non le contraire.

  10. Uwarugwanye

    Je suis d’accord que la misère dans le pays atteint des seuils alarmants. La morale et les mœurs en pâtissent les premiers. Ne faites pas cependant de votre centre ou village un repaire de prostitution. Si non, vous allez subir le sort de Sodome et Gomorrhe. Malheureusement, tout le Burundi est entrain de s’approcher de ce niveau impardonnable aux yeux du Tout-Puissant créateur. La prostitution et la corruption figurent parmi les pathologies mortelles du système DD.

  11. NSHINYABIGOYE Marc

    « Car, la prostitution est contraire à la morale, aux bonnes mœurs et à la loi. » c’est vrai, mais élargissez madame,avec l’appuie de la police, votre action dans le même champs d’action car il ne comporte pas que la prostitution.

    • KABADUGARITSE

      Bien dit!!!

  12. burka

    Reka abana b’igihugu bitaratarize, none Tabu ministre des Finace ntiyasavye ko botanga ikori, nibabasabe ikori aho kubabuza umwunga, ce sont des professionnels du sexe comme il y a des professionnels de recettes, des impôts, de la PNB, etc. Harigihe mwosanga abo ba PNB baimwo mu ba clients.
    Mbega ho abagabo baryamana nabo muzobafata ryari?

    c’est de la poudre aux yeux ko l’autorité a pris l’affaire en main. Hier je lisais dans le renouveau que le chef de l’Etat a même appelé l’armée à s’occuper de cette question des bonnes mœurs. par la baionnette je n’en sias rien. Dans tous les cas les missions de la FDN sont constitutionnellement connues, il faut peut être changer la constitution. ( c’est implicitement fait)

    • nzitonda

      Ibwirizwanshingiro, amategeko ntakurikizwa! Ng abo barahejeje kuronka ikindi gikorwa co gufata indaya, ngira ku mbibe nta ngorane kubera binjiye muri EAC. None ntiboronderera akazi izo ndaye, erega ubuzima bwananiranye iwacu. Kwicwa n inzara bahise mwo umugera wa SIDA. Igihugu ni kigerageze kubashira hamwe kibahe amadeni biyungunganye n ayo ahandi biragoye.

  13. KAZIRI

    « N.A., une de ces prostituées arrêtées, affirme que se prostituer est le seul moyen pour elle de gagner sa vie. Originaire de la province de Kayanza, elle dit que les terres se raréfient et il n’y a pas de travail au village ». Les terres se raréfient : une bombe à retardement qui tuera. Celle-là elle n’a pas d’ethnie mais elle fera naître des classes sociales qui déferleront sur les villes pour réclamer l’équité !

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