Mercredi 24 avril 2024

Société

Quand le refus de visa bloque la coopération

30/08/2017 23

L’UB est sous le coup de la suspension du programme d’appui institutionnel de l’Ares, depuis le 3 juillet dernier. Le refus de visa à un gestionnaire de ce programme a été l’élément déclencheur.

Les bâtiments abritant le rectorat de l’UB

Nos sources font savoir que le cas particulier du professeur Emmanuel Klimis, gestionnaire du programme d’appui institutionnel, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Elles disent qu’il n’a reçu aucune justification pour les deux tentatives de demande de visa. «Deux refus successifs en un intervalle d’un mois sans même lui faire parvenir une notification.» A ce sujet, la réponse à la demande du professeur Klimis a été «défavorable». C’est la réaction de Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de la Sécurité publique, chargé de délivrer les visas.

Cet universitaire belge devait effectuer une mission au Burundi en juin dernier pour «échanger sur des questions que l’Ares se pose sur son partenariat avec l’UB.» Dans une délégation de quatre personnes, seule sa demande rencontrera une fin de non-recevoir. La 2ème tentative connaîtra le même sort.
Nos sources indiquent que le professeur Klimis voyage pourtant régulièrement au Burundi depuis 2004 pour des raisons de coopération et de recherche universitaire. «Celle-ci porte sur les Etats dits fragiles et sortant de conflit dans la région des Grands lacs.»

La suspension de coopération entre l’Université du Burundi (UB) et l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur en Belgique (Ares) serait aussi l’aboutissement d’une évaluation sur une longue période. Des sources sous anonymat au sein de l’Ares soutiennent que cette décision résulte des inquiétudes répétées depuis plus de deux ans.

Elles évoquent entre autres le manque de l’essence universitaire de base. La liberté d’expression, droit reconnu dans le milieu universitaire, n’est plus une garantie. Les universitaires burundais sont scrutés dans leurs interventions. Pas d’engouement critique comme il en était le cas avant la crise. La conséquence : ils se dérobent à leur devoir d’éclairer l’opinion.

Les interventions de Klimis fâchent

En qualité de chercheur, poursuivent-elles, il s’est exprimé ces deux dernières années, notamment sur le Burundi. Ses interventions s’inscrivaient dans l’ «éclairage d’un public belge qui connaît mal ou pas du tout ce pays. »

En outre, elles font savoir que l’universitaire de Saint-Louis a signé deux cartes blanches : «Une en mai 2015 demandant à la Belgique de se positionner sur la crise au Burundi. Une autre en avril 2016 attirant l’attention sur les limitations visibles que commençait à connaître la liberté d’expression au Burundi.»
Pour nos sources, le professeur Klimis n’a pas manqué son visa en raison de sa signature des deux cartes. «D’autres collègues belges à qui les autorités n’ont pas refusé de visa ont également signé ces deux textes.»

Gaspard Banyankimbona, recteur de l’UB parle d’un malaise chez ses partenaires. Il évoque la possibilité d’une réorientation de la coopération avec l’Ares, « surtout que celui qui n’a pas eu le visa est gestionnaire du programme.»

D’après lui, le professeur Emmanuel Klimis devait effectuer, le 4 juin, une mission dans le cadre du projet de l’école doctorale. «Malheureusement, un sur les quatre partenaires n’a pas eu le visa.» Il confie que les trois autres ont décidé de ne pas faire le déplacement : «Cela nous a préoccupé. »

La programmation du lancement de l’école doctorale, poursuit-il, a été maintenue telle que prévue. Le recteur indique que ses partenaires ont décidé de reporter leur séjour. «Malheureusement, encore une fois, le même partenaire s’est vu refuser son visa.» Il confie que cela a créé un malaise chez ses partenaires.

L’heure n’est pas au gel de la coopération

Gaspard Banyankimbona : «Il n’y a pas moyen que le dialogue n’aboutisse pas à une issue favorable.»

M. Banyankimbona tranquillise. L’approche de dialogue est privilégiée des deux côtés. Les ponts ne sont pas coupés avec l’Ares : «Il n’y a pas moyen que le dialogue n’aboutisse pas à une issue favorable.» Il rappelle que la coopération Ares-UB est de longue date : « Ce n’est même pas une coopération, c’est une tradition. »

Il dit que le paiement des primes pour des informaticiens est maintenu pendant trois mois. «Le temps que va durer l’approche de dialogue préconisé pour lequel on est d’accord.» Ce biologiste précise que l’école doctorale n’est pas concernée par la suspension. Elle est financée par le projet de formation sud.

Pour Bernard Quintin, ambassadeur du royaume de Belgique, l’heure n’est pas au gel de la coopération. «Après deux ans de crise, on tente la reprise.» Mais il indique que le chemin est encore semé d’embûches. Pour le cas de figure, l’ambassadeur Quintin souligne que son gouvernement n’intervient pas.

Une réunion doit avoir lieu dans les plus brefs délais au sein de l’Ares sur la situation. Et elle sera suivie d’une rencontre avec les autorités de l’UB pour décider de la suite de la coopération.

Ce programme soutient la bibliothèque, les services informatiques, l’assurance qualité et la gouvernance universitaire. Etabli sur 3 ans (2017-2019), il totalise plus d’un millions d’euros.

Historique de la coopération UB-Ares

L’Ares soutient l’UB depuis 2003. Son soutien passe par un appui à des projets d’enseignement : le diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en droits de l’Homme et en environnement et le master en journalisme. Elle soutient également des projets de recherche. Notamment sur la didactique des sciences dans l’enseignement secondaire et l’élevage de la chèvre naine au Burundi. En outre, elle passe par un programme d’appui institutionnel : gouvernance universitaire, service qualité, service de communication, formation doctorale, informatique et ressources documentaires. Et c’est ce seul programme qui a été suspendu par l’Ares. Les programmes d’appui à l’enseignement et à la recherche qui ne sont pas terminés continuent. Les programmes d’appui institutionnels successifs, entre 2003 et le programme 2017-19 en cours, comptabilisent un montant total de près de 4 millions d’euros. Un montant plus ou moins égal à celui-ci représente le total des appuis à des projets d’enseignement et de recherche depuis 2003.

Forum des lecteurs d'Iwacu

23 réactions
  1. Busorongo

    Ces soi-disant chercheurs ont encore une foi témoigné du mal qu’ils inculquent à nos cadres.
    Solidarité négative
    On a assisté à des grèves à l’UB qui ont terminé en queue de poisson car leur unique fondement étaient la solidarité négative
    Politisation universitaire
    Encore plus parce que un visa n’est pas accordé à un blanc c’est qu’il n y a pas liberté d’expression. On tente de tout politiser car dans ce domaine aucune norme.
    Aliénation mentale
    Quelle est la part matérielle de l’UB dans ce programme? On donne une aide mais réellement c’est un frein de développement. Il faut se poser la question :: » Qui a aidé les universités belges pour qu’elles se développent ainsi » ou alors ou tirent elles tous ces moyens pour nous aider? Ne pouvons nous pas faire mieux et nous aider nous même?

    • Stan Siyomana

      Je m’excuse, J’ai visit l’Universite du Burundi en 2006 et non en 2016.

    • A. Abdi

      Chers compatriotes,
      Apprenons à apprendre nos responsabilités dans ce qu’est le Burundi aujourd’hui, en tant qu’élite burundaise. Si nous sommes en arrière en tout, il est temps qu’on ne rejette toujours le tort aux « colons ». Après 55 ans d’indépendance, qu’avons-nous fait de l’aide de la coopération internationale (toujours plus de 50 % du budget national annuellement sans parler des projets de développement qui sont financés à près de 100 % des aides ou des crédits de la coopération)? Est-ce que le « colon » était-il obligé de courir derrière le Burundi? Vous me direz qu’il tire plus que ce qu’il apporte. C’est un autre slogan! Nous sommes responsables en tant qu’élite, de nos échecs. Mais je ne globalise pas et il faut faire la part des choses, ce n’est pas qu’on a fait l’Université dont UB qu’on a la responsabilité de la gestion du pays, ariko waterereye iciyumviro ikihe kugira bihinduke. Il serait intéressant d’organiser 30-40 conclaves de générations/promotions des 30-40 dernières années pour évaluer la part de chacun dans ce qu’est devenu le Burundi à cause de nous tous; je veux parler des soi-disant intellectuels/élites du Burundi. Quelqu’un a parlé de l’état sordide et pitoyable de l’UB, qu’il fasse un tour dans les bureaux publics pour constater combien turi ba « ntibakivayo ». La lumière républicaine et citoyenne apte à relancer le Burundi ne peut pas sortir de ces amphi de l’UB ou du « Grand bureau » (symbole gouvernemental), car, tellement il y luise l’obscurité intellectuelle, morale et humaine qui frise la honte pour une nation. Hera aho uherereye, ku mutumba, mw’i komine, mw’i provensi n’i Bujumbura dans ce qui symbolise l’Etat, aussi bien sur le plan des hommes que des infrastructures, ça fait pitié. Mêmes dans nos anciennes paroisses qui symbolisaient le sens de ce qui est bien, vous trouverez de plus en plus une misère indescriptible sur le plan de la salubrité et de l’aisance intellectuelle, humaine, morale et matérielle. Oui, mon pays s’effondre… turateye isoni et de plus en plus ça fait honte quand on voyage à l’étranger et qu’on entende ce qu’on dit de notre pays, juste ce que nous disions du Zaïre de Mobutu dans ses dernières années.

      Abdul

  2. Jereve

    Ce sont malheureusement des étudiants qui sont sanctionnés, pas les politiciens. Et j’aimerais qu’on me dise quelles fautes les étudiants ont commises pour mériter la privation d’une source d’enrichissement intellectuel. Ne vous étonnez pas si demain on se retrouve avec des analphabètes diplômés.

  3. gacece

    Qu’importe ce que ces « chercheurs », quelle est la retombée réelle de ces recherches pour le Burundi? Ils peuvent bien financer ces études?

    Des rapports de recherches presqu’exclusivement destiné à laconsommation des intellectuels et des think tanks et polititiens européens ne feront qu’ajouter des stéréotypes supplémentaires à ce qu’ils disent que nous sommes déjà!

    Et s’il existe des raisons pour lesquels on n’a pas accordé de visa, seul le femandeur a le droit d’être mis au courant des motifs de son refus. Sans plus, et ni moins

    • Mafero

      @Vyandariye: Si tu as un problème d’identité, pourquoi est-ce que tu veux jeter le tort aux Belges? Pourtant les autres Burundais sont parvenus à avoir ces documents qu’on t’a refusé. C’est parce que tu n’avais pas de projet ou de motif valable pour qu’on t’ accèpte. Ne te mets donc pas en place de ce chercheur qu’on a refusé le visa et que même l’Université du Burundi déplore.

      • Gacece

        Je me rends compte que ta réponse était destinée à un autre commentaire. Parce que moi je n’ai jamais demandé de visa pour aller en Belgique. Juste pour dissiper toute confusion…

  4. Vyandariye

    Bravo au Burundi, malheureusement que je suis pas burundais ! Cet homme n’est pas irremplaçable et d’ailleur c’est l’ argent du contribuable belgeais , il faut que la Belgique cherche un remplaçant.
    Et chers lecteurs vous trouvez qu’il est anormal de refuser le visa à un simple colon, alors que nos frères africains font tjrs la queue à leurs ambassades et rentrent les mains vides! Oh Burundi tu me rends fier d’être africain , d’être noir.

    • Stan Siyomana

      @Vyandariye
      1. Vous dites des mensonges, le professeur Emmanuel Klimis n’est pas « UN SIMPLE COLON » (il ne comptait passer au Burundi que quelques jours).
      Le BEAU PAYS DE MWEZI GISABO n’est plus une colonie depuis le 1 er juillet 1962.
      Donc, faites in effort pour lui trouver l’adjectif qui convient a ce professeur.
      2. Colon = personne qui a quitte son pays pour aller exploiter une terre, faire du commerce, etc. dans une colonie; descendant de ces immigres, installe a demeure dans ces pays et cohabitant avec les autochtones.
      (www.larousse.fr).
      3. A Bujumbura, « nos freres africains font tjrs la queue a leurs ambassades », tout comme le citoyen burundais lambda/MUNYAGIHUGU NYARUCARI fait la queue a la police routiere pour avoir son nouveau permit de conduire biometrique par exemple.
      PARTOUT AU MONDE, ou que vous alliez pour demander in document official, VOUS ALLEZ FAIRE LA QUEUE.

  5. Mafero

    Le gouvernement burundais a mis en place des mécanismes pour s’auto-détruire. Par exemple, un Burundais vivant à l’étranger voulant se rendre dans son pays natal, s’il n’a pas une connaissance directe dans le cercle des gens au pouvoir, il ne peut passer les barrières de l’aéroport de Bujumbura. Avoir des connaissances au sein du cercle dirigeant ce n’est pas tout. C’est monnayable. Ces étrangers en perdent leur Latin quand ils se voient refuser l’entrée au Burundi. Pour entrer au Canada par exemple, si vous avez un passeport valide, vous payez seulement CAN$ 7 pour ce qu’on applelle eTA (electronic travel authorization) valable pour 5 ans ou expiration de votre passeport. Au Burundi on exige des milliards de BIF pour un tel document qu’on obtient en quelques minutes en ligne.

  6. Michel

    On accuse le Burundi de violation des droits de l’homme en général, mais j’ai l’impression que l’entorse à la liberté de mouvements prend de plus en plus inquétante. Les visiteurs sont trop controlés et on refuse les visas sans meme donner des explications. En même temps, nous chantons que le pays est  »Nyabagendwa » et que le tourisme est très possible. Ca s’appelle donner des messages contradictoires. Mais cette entorse ne concerne pas seulement les étrangers car les Burundais sont aussi victimes. Notre cher Mzee Bunyoni a imposé que les passeports ne peuvent être délivrés que sur place. Ceci a beaucoup de conséquences sur le déplacement des Burundais dont les documents de voyage ont expirés. Ceux-ci ne puevent même plus revenir pour en chercher d’autres. Je trouve que c’est une entorse grave à la liberté de mouvements de Burundais que les autorités devraient se hater à corriger. En conclusion, nos chefs doivent être constants et consistants dans leur discours et faits pour être crus!

  7. juju

    Mon ami Gacece devrait venir nous aider a redresser l’universite. Ca presse.

  8. Ndafukamye John

    We Ndindira :

    Aho ntimubona ko uBurundi bugeze aho umwansi ashaka ?Mwarabonye iterambere ritagira électricité ??? ubwo bufaranga butozwa na OBR ntimubona ko ari serum ???Projet ya Murembwe ubu abazungu barataye barigira, emera mucoopérer na Union européenne basha turonke agahengwe

  9. Rindira

    Abo bazungu ni bagende recherche yacu ihagaze neza!
    Bref on n’a plus besoins de la coopération belge !!! Bibaye nkenerwa on va coopérer avec la Chine et la Russie iterambere rizoba umusesekara

    • Jamahaar

      @Rindira
      Urihenda cane kuko la Russie et la Chine ntizishobora gusimburira Ububiligi kuko Uvuze Ububiligi uba ushaka kuvuga Ubulaya, Canada, na Amerika bikaba arivyo bihugu bitwara FMI na Banque Mondiale, ibigega vy’isi.Reka gutera akagere muzoteba mwere ko Ububiligi bufise urupfunguzo rw’iterambere ry’Uburundi kuko nibwo bufise dossier.

      • ls

        Hahahahahaha! Sans blagues? Ababiligi no bo duhanze amaso?

      • Banza

        @Jamahaar
        Mu biraje ishinga ababirigi iterambere ry’Uburundi ntiririmwo. Ntituba tumaze imyaka 55 badufasha tukaba tukiri aho turi. Eka n’bashinwa, n’abarusiya nico kimwe! Bayatereye hejuru umw’umwe asama rwiwe!

    • Björn

      Hahahahahah tu es naif . Si tu crois que les chinois et les russes vont couvrir lea aides des europeens.de toutefacon les chinois et les russes ont leur problemes

      • Mafero

        Bjön, l’Ambassade de la Russie se situait à l’époque sur l’intersection BLVD de l’Uprona et une avenue menant vers Bwiza, côté Rohero II (Mosso?). Quand j’étais au secondaire il ya + de 30 ans. Qu’est-ce que les Russes nous ont hérité comme infrastructures? Rien et rien? Rindira va attendre jusqu’à la fin des temps pour savourer les fruits de la coopération russe. En passant, j’allais répondre à Rindira en quelques mots russes, mais mon clavier ne m’en permet pas!

      • Bagona Anne

        Igihugu gitezwa imbere na beneco.Nta mubiligi , nta UE, nta na Russie canke Chine bizoduteza imbere.Komeza ibikorwa, twarihaye ijambo mu makungu. Teramira amahoro n »umutekano.Incuti nazo zizoba nke, ariko z’ukuri.

        • Stan Siyomana

          @Bagona Anne: « Incuti nazo zizoba nke, ariko z’ukuri »
          1. Aha hejuru Banza yayamaze ati: « Bayatereye hejuru umw’umwe asama rwiwe »
          2. « Les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des interets. »
          (Voir Charles de Gaule, http://www.wikiquote.org).

    • Ramazani

      @ rindira
      Savez vous que pendant longtemps la prime d’encouragement accordée aux enseignants du secondaire (7500 fbu en 1987) était un don de la CTB ,coopération technique belge!! Et la faculté d’agronomie par exemple était financée en grande partie par les belges. Et vous racontez n’importe quoi!!!!

      • Busorongo

        Et à quoi a servi cette aide? Pourquoi on avance pas?
        Qui aide les belges pour nous aider en détour ?
        L’aide tue.

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