Jeudi 28 mars 2024

Politique

Pourparlers inter-burundais : «Le gouvernement burundais n’a pas encore reçu d’invitation»

26/04/2016 25
Willy Nyamitwe : « Ceux qui ont voulu renverser les institutions ne peuvent pas être conviés au dialogue.»
Willy Nyamitwe : « Ceux qui ont voulu renverser les institutions ne peuvent pas être conviés au dialogue.»

Willy Nyamitwe, conseiller principal en communication du président de la République, a déclaré, ce mardi 26 avril, que le gouvernement du Burundi est en attente des consultations prévues par la Résolution 2279 du Conseil de Sécurité. « On ne peut pas nécessairement se fier à ce qui se passe sur les réseaux sociaux ou ce qui est traité par des médias, si par des voies légales universellement reconnues, on n’a pas encore reçu de confirmation d’une quelconque réunion à Arusha. » C’est au moment où le co-facilitateur dans la crise burundaise Benjamin William Mkapa annonce le début de ce dialogue pour le 2 mai à Arusha et que tous les protagonistes sont les bienvenus.

Ce conseiller principal en communication du président de la République estime qu’il faut rester attaché aux principes issus des différentes résolutions (2248 et 2279) du Conseil de sécurité, mais aussi tenir compte de certaines règles en la matière.

Pour lui, le gouvernement burundais doit être consulté. «Nous dévons également nous convenir sur les personnes qui devraient être invitées, nous convenir sur les dates et sur les lieux. Si cela n’est pas encore suivi, le gouvernement du Burundi considère nécessairement que ce qui se dit n’est que machination ou rumeur en attendant que les invitations soient lancées par des voies autorisées et des canaux reconnus.»

Pas de dialogue avec ceux qui ont opté pour la violence

Pour un dialogue qui se veut être inclusif, souligne-t-il, aucune personne ne peut être exclue par le fait qu’elle appartient à l’opposition ou à la mouvance. Mais il fait savoir que « certaines personnes le sont du fait de la loi, et des différentes résolutions.»

Ces textes, précise le conseiller principal en communication du président de la République, indiquent que des personnes qui ont emprunté des voies pacifiques sont les seules qui sont autorisées à être conviées à ce dialogue. «Mais ceux qui ont attenté à la vie des citoyens, qui ont voulu renverser les institutions démocratiquement élues ou d’autres qui ont versé dans l’insurrection armée dans notre pays ne peuvent pas être conviés à ce dialogue inter-burundais», a-t-il conclu.

Forum des lecteurs d'Iwacu

25 réactions
  1. Il y a ceux qui confondent le dialogue prevu actuellemnt et les negociations d’Arusha de 2003
    1) Il y avait election, et la personne elue etait assissinee avec tout son entourage par les memes sanguinaires qui ont fait le genocide de 1972 et qui sont les memes qui voulaient faire un coup d’état en 2015 à son Excellence Pierre Nkurunziza ;
    2) Ceux qui ont pris les armes en 1933, c’etait pour restaurer la democratie enterree par les sanguinaires;
    3)Aucune raison de s’assoier avec les personnes qui ont commis depuis longtmps sous l’ombre de la communaute Internationale;
    La majorite silencieuse est YEUX maintenant. Ceux qui veulent suirvront le courant d’eau pour ne pas se noyer.

  2. nziguheba leonidas

    Je pense que avant que nos soi-disant politiciens ne savent plus ce qu’ils doivent faire ( mission du peuple) ou tout simplement nous (le peuple) comme des cons.
    Partant de la première assertion, du moment où le peuple périt et que le pouvoir supposé ou non avoir été élu par ce même peuple se tait, du moment où ce même pouvoir ne parvient pas à assurer la sécurité, qui est le droit le plus fondamental de ce peuple, qui est finalement le criminel? Pour moi, le crime est un acte multidimensionnel. Et du coup je laisse le lecteur à trouver lui-même le vrai criminel.
    En deuxième lieu, les politiciens du moins de notre pays, ont tous perdu leur humilité, ils se croient très intelligents. Or cela va directement en dehors de la l’essence même de leadership.
    Cela m’amène à me demander pourquoi, peu importe la personne ou ses qualificatifs avec qui on peut se mettre ensemble pour trouver une solution à un problème national, je nomme ici l’insécurité, le gouvernement conduit par M NKURUNZIZA et NYAMITWE, refuserait et se montrerait plutôt réticent.
    Deux réponses, en plus d’autres que chaque lecteur peut donner sont possibles: la première est que ce gouvernement est hostile aux présumés responsables de l’insécurité, dans ce cas il n’aura qu’à les combattre car les moyens ne lui manque pas. La deuxième réponse est que le gouvernement ne veut pas du tout un issu de sortie de la crise. La-dessus, on peut se demander pourquoi. D’une part parce que le gouvernement a créé plusieurs formes de crises dans le pays et que les préssupposées négociations ne pourront pas trouver des solutions durables; dans ce cas il ne sert à rien de perdre du temps et seule la justice compétente, internationale ou locale aura le dernier mot.
    Dans la même ordre d’idée, pourquoi le gouvernement NKURUNZIZA se montre hostile aux opposants? Qui sont les vrais « assassins » au sens du terme? Pour avoir une réponse là dessus, une piste que l’Histoire nous a laissé. Comment appelait-on NKURUNZIZA ET SON GROUPE AVANT LES NEGOCIATIONS D’ARUSHA? J’invite les lecteurs de faire une réflexion là -dessus et si NYAMITWE me lis, de donner une petite réponse en omettant un peu sa démagogie politique.

  3. eric

    -Qui est « Mr inclusif » qui bloque des negociations aussi accepter par un gouvernment elu?
    -Si Mr inclusif etait burundais avec les profits burundais a negocier les negociations auraient commencer
    -si le gouvernment insiste de ne pas amener a la table Mr inclusif .c’est que ce monsieur aurait un agenda de peut etre contre-carer les contract de mines au nom de la belgique ou USA ou autre chose.
    -USA devrait accepter enlever mr inclusif and mettre toute question importante du burundi a negocier a lieu de donner la valuer aux noms si il ya la verite
    -Le blocage vient des USA pas du gouvernment .Ils savent ce qu’ils font
    -En 1994 au rwanda ,FPR a negocier.stopper,negocier ,stopper jusqua a diviser les rwandais et puis causer le genocide et justifier l’intervation militaire d’uganda
    -au congo ,ils ont jouer la meme chose contre mobutu,
    -en uganda la meme chose contre obote
    En bref mes frere ,l’amerique .rwanda,belgique ne veulent pas de negociation pour le partage.Ils veulent tout et nkurunziza save cela

  4. congo

    Mr N’y amitié et Nkurunziza sont bien clairs. Ils sont aussi cohérents . Pour eux le dialogue ne sert à rien ,ils ont la force et le pouvoir pour exiger ce qu ils veulent. Ils sont là pour le éternité plus 20 ans. Ne feignez pas de ne pas comprendre.

  5. kurikuravugwa martin.

    chacun peut qualifier son prochain de fossoyeurs ou pas.l’essentielle est ques le dialogue se fasse selon les textes et les resolutions en vigueur.ceux qui ont opte pour le terrrorrisme se savent eux mm.bien sinduhije et son partie le red-tabara,le nzabampema,les pacifiques………..la liste est aussi longue.pas de pression au gvt,issu de la volonte du peuple.

  6. Muhima Mweru

    Mr. Nyamitwe doit savoir que le gouvernement est partie au conflit et n’a donc pas à décider qui va participer et qui ne va pas participer! Le gouvernement ne peut pas être à la fois partie et juge !. Seuls les facilitateurs peuvent inviter les participants au dialogue. Autres chose Nyamitwe doit savoir que si lui et ses chefs appellent l’opposition des terroristes, ni les burundais dans l’ensemble, ni la communauté régionale et internationale ne sont pas dupe. Ce pouvoir de Bujumbura est connu de tous et ses responsabilités dans la crise actuelle et les crimes qui ont suivi ! Si Nyamitwe pense que tout ce que le pouvoir et ses escadrons de la mort font reste un secret , il s’agit là d’un secret de polichinelle. Le pouvoir Nkurunziza n’a pas de leçon à donner et n’est donc pas habilité à choir les délégués de l’opposition et ceux de la société civile.

  7. Therese Gakima

    « Pas de dialogue pour veux qui ont opte pour la violence » dit Nyamitwe. C’est- a-dire que toi, Nyamitwe et ton chef Nkurunziza n’allez pas participer aux negociations puisque vous etes les instigateurs de ladite violence. Bien plus, ces resolutions du Conseil de securite que vous evoquez souvent, en connaissez-vous reellement le contenu? Je vous conseille de les lire directement plutot que par des supputations. Nulle part vous ne trouverez de raisons d’invoquer ces textes du Conseil de securite.

  8. Honest

    Depuis l’assassinat de Rwagasore, le Burundi a fonctionné sur mensonges, machinations et manipulations. Vous voyez où vous êtes maintenant ? Le Rwanda aussi c’est la même chose. Pourquoi vous n’avez pas honte? Le Rwanda a fait 2 pas en avant mais elle va faire 6 pas en arrière; l’histoire me donnera raison très bientôt car le mensonge ne peut jamais cacher la vérité. Au Burundi il y a encore solution: le dialogue; il faut que le gouvernement accepte ce dialogue. Au Rwanda c’est déjà trop tard car le diable s’y est installé et il va frapper bientôt.
    Critiquez ou insultez moi comme vous voulez.
    Je suis Africain et je n’aime pas que vous blâmiez et/ou dénigriez l’Afrique. Changer vos comportements et devenez humain. La tuerie est une malédiction et ne résout aucune problème.
    Si vous ne voulez pas votre pays il faut la vendre. Chez tout le monde il y a des crises politico-sociales mais chez vous c’est trop: chaque jour les grenades, la tueries. Et tout cela à cause du pouvoir? LA HONTE N’ UKURI !
    Le pouvoir, l’opposition, le Cenared, rebels et même les organisations de la civile, vous êtes tous et toutes des ASSASSINS et le sang du peuple innocent tombera sur vous et vos enfants. Tout est faux à Bujumbura. Vous devez vous repentir toutes et tous.

    Je suis ivoiro-burkinabé, philosophe politique et politologue, anthropo-ethnologue spécialiste des Grands Lacs en Afrique.
    Je n’insulte personne, je suis seulement en colère vu ce qui se passe au Burundi. Je dis la vérité, rien que la vérité.

    • Bakari

      @Honest
      Je suis d’accord à peu près avec tout ce que vous dites, sauf une chose: lorsque vous parlez de malédiction vous perdez le sens de la rationalité. Vous tombez dans le mystique et le sentimentalisme qui ne sont pas toujours bons conseillers.
      Merci votre blessante vérité cher (e) ivoiro-burkinabé!

    • ultimatum

      si reellement tu te dis ne pas etre burundais comment as tu trouvee le qualificatif » » LA HONTE N ukuri

  9. Honest

    Pierre Claver veut que l’on crée un génocide de 1993? S’il y a justice à rendre au Burundi, on ne peut pas sauter 1972. Si tu as des oreilles il faut entendre. Je ne suis pas burundais mais si vous voulais la paix il faut, fonctionnez sur la vérité.

    • Jambo

      Cher « ivoiro-burkinabe », apres avoir « presque tout etudie », c’est tres interessant de lire votre commentaire et merci pour votre intervention. Cependant, je ne suis pas sur si c’etait necessaire d’inclure votre specialite. Un bon nombre de specialistes sont tres mal informes sur ce pays, y compris les Burundais eux-memes! Des livres et divers documents bases sur le mensonge ont ete ecrits et propages dans l’unique souci de detruire.
      Vous semblez insister sur 1972, de quel genocide veux-tu entendre? Des milliers de paisibles familles entieres tutsies ont ete extermines (la partie sud a ete la plus touchee, mais aussi a Musigati, Musema Cankuzo etc..)par des hutus. Le pouvoir Micombero opta pour la vengeance, en tuant un nombre superieur de hutus (sans bien distinguer les bourreaux et les victimes). Genocide tutsi et hutu a la fois? Ce n’est pas si facile!

      • Quel fanatisme!

        @Jambo
        On t’a fait gober une prière que tu récite comme un perroquet! Tu es incapable de donner ne fut-ce que dix noms de ce que tu avances!

  10. roger crettol

    Et c’est reparti pour une manche de plus, avec les manoeuvres habituelles du pouvoir en place pour s’assurer qu’elle soit complètement improductive.

    Vraiment, ce Conseiller en Communication est l’homme de la situation. Mais le répertoire ne se renouvelle pas, hélas !

  11. Non, on ne peut pas dialoguer avec les terroristes (CNARED) qui utilisent des drogues et/ou des mineurs pour lancer des grenades sur le peuple Burundais. Leur place se trouve en prison

  12. Jereve

    Reste à définir ces « personnes qui ont emprunté des voies pacifiques », les seules, d’après le Conseiller, autorisées à prendre part au dialogue. Est-ce que le pouvoir est blanc comme neige pour s’octroyer le droit d’écarter les autres? Non! Il faut accepter de donner le sifflet à l’arbitre.

  13. Baravuga ntibavura

    Nimureke kuza mukindira kumivyimba y’abarundi, za muvuga ivyo mugomba, chacun a son tour. Pour quelqu’un qui aime son pays, la paix n’a pas de prix. On peut accepter de négocier avec un diable afin de préserver la paix de ses concitoyens. On en marre de vos discours et de vos calculs bidons. Shame on u, nous voulons la paix et la tranquillité de notre patrie.

  14. Mbones

    Ok Mr Nyamitwe et dans l´entre-temps muriko muramesa aba ex-Fab

    • yohani

      Qui est criminel et qui ne l’est pas? le gouvernement s… (censuré) de NP ne peut etre juge et partie.

      • nduwimanma pierre-claver

        bientot la vrai justice faire son travailtous les assasssinats qui on ete comis depuis 1993 doivent etre convoque par la justice.

        • Mariya Budangwa

          @ Nduwimana Pierre-Claver

          Tu n’as pas honte les assassinats ont commencés depuis 1993? C’est depuis l’indépendance que la justice doit commencer.

          • BURUNDI

            Que ce soit depuis hier ou l’indépendance, il va falloir que tous les assassins et fossoyeurs du peuple burundais soient identifiés et punis par une justice libre et indépendante.

        • NGENDAMBIZI

          Depuis 1962 si tu n’es pas un irréductible extrêmiste.

        • Murundi

          justice pour tous les assassinats commis depuis 1962

    • NGENDAMBIZI

      Evitez l’intoxication mon cher Mbones.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

La fin du Phénix ?

Les dés sont jetés, les carottes sont cuites : le ministre de l’Intérieur a validé les conclusions issues du congrès extraordinaire tenu à Ngozi le 10 mars par des dissidents d’Agathon Rwasa. « Nous prenons acte du rapport et des décisions prises (…)

Online Users

Total 1 740 users online