Jeudi 28 mars 2024

Politique

«Même les 34 politiciens burundais en exil poursuivis par la justice peuvent rentrer»

28/08/2018 Commentaires fermés sur «Même les 34 politiciens burundais en exil poursuivis par la justice peuvent rentrer»
«Même les 34 politiciens burundais en exil poursuivis par la justice peuvent rentrer»
Térence Ntahiraja : «Si ces 34 personnalités se rendent à la justice, avouent leur fautes, les charges peuvent être revues»

Bujumbura multiplie les appels à l’endroit des hommes politiques en exil les invitant à regagner le bercail, sans exception. C’est au moment où s’annonce un 5ème round des pourparlers. Le gouvernement burundais parle de ’’dernière session du dialogue inter-burundais’’ pour cheminer vers les élections de 2020.

«J’aimerai porter à la connaissance de tout le monde qu’il n’y a aucun problème de sécurité au pays », soutient Térence Ntahiraja, porte-parole du ministère de l’Intérieur.
Pour Preuve : «Même la Communauté internationale commence à se rendre à l’évidence et l’atteste. A titre d’exemple, les récentes déclarations de Michel Kafando, envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU au Burundi au Conseil de Sécurité».

Térence Ntahiraja rassure tous les hommes politiques en exil qui ont peur de regagner le pays. «Les portes sont ouvertes pour tous ceux qui le veulent. Il y en a ceux qui sont rentrés l’année dernière comme Alice Nzomukunda et Joseph Ntidendereza, tous présidents de partis politiques. Il y a également l’ancien chef d’Etat, Sylvestre Ntibantunganya».

Pour tous ceux qui veulent retourner au pays, indique-t-il, la sécurité sera assurée, garantie. «Nous leur souhaitons la bienvenue, même les 34 hommes politiques qui ont dérayé en 2015 ».

Et de prodiguer quelques conseils : «Vous savez, tout parent est toujours prêt à pardonner. Quand un enfant a commis quelques impairs, après sa fugue, il peut retourner chez ses parents. S’il les approche, il y a même lieu de revoir la punition. Si ces 34 personnalités se rendent à la justice, avouent leur fautes, les charges seront peut-être revues, après tout, ces sont tous des fils du pays».

Selon Térence Ntahiraja, le 5ème round du dialogue inter-burundais est primordial parce qu’il permettra de vider les quelques points d’achoppement restés en suspens. «Les questions en rapport avec la souveraineté du pays comme la limitation des mandats présidentiels ont trouvé leur réponse dans la nouvelle Constitution». Et d’ajouter que le président Nkurunziza a annoncé qu’il ne se représentera pas en 2020.

D’après ce porte-parole du ministère de l’Intérieur, tout ce qui reste, c’est la préparation et la conduite des élections de 2020.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

La fin du Phénix ?

Les dés sont jetés, les carottes sont cuites : le ministre de l’Intérieur a validé les conclusions issues du congrès extraordinaire tenu à Ngozi le 10 mars par des dissidents d’Agathon Rwasa. « Nous prenons acte du rapport et des décisions prises (…)

Online Users

Total 1 872 users online