Vendredi 29 mars 2024

Santé

‘Link up’ pour promouvoir les droits sexuels, reproductifs et la lutte contre le Sida

16/08/2013 1

Ce projet vise de meilleurs droits à la santé sexuelle et reproductive pour les jeunes compris entre 10 et 24 ans affectés par le VIH. Le ministère de la Santé publique procédait ce lundi, 12 août à son lancement officiel au Royal Palace Hôtel.

L'ambassadeur des PaysèBas et la ministre de la Santé à l'arrivée ©Iwacu
L’ambassadeur des PaysèBas et la ministre de la Santé à l’arrivée ©Iwacu

1.287 cas de grossesses non désirées dans les écoles secondaires et 707 cas au primaire, tel est le bilan de 2010 à 2011, déclare Dr Sabine Ntakarutimana, ministre de la Santé. Elle cite un rapport du ministère de l’Enseignement primaire et secondaire. En outre, Dr Ntakarutimana indique que 38% de victimes des violences sexuelles sont des enfants de moins de 15 ans.
Une situation qui, selon la ministre de la santé est très alarmante et présente des conséquences physique, psychologique et social : « Elles sont des portes d’entrée aux infections sexuellement transmissibles, le VIH Sida, des grossesses et naissances non désirées, les avortements clandestins, les fistules obstétricales, l’appauvrissement, la etc. »

Grâce au soutien du gouvernement néerlandais qui a bien accepté de financer ce projet et différents partenaires techniques, Dr Ntakarutimana réaffirme la détermination du gouvernement : « La prévention et la prise en charge de ces violences font partie intégrante de nos priorités. Et d’exhorter les responsables administratif, sanitaire, scolaire, policière, etc. à œuvrer pour que ce projet qui va durer trois ans soit bénéfique à ceux dont il est destiné.

« La santé vaut plus que la richesse »

Avec un accent impeccable du Kirundi, l’ambassadeur des Pays Bas au Burundi fait savoir que son gouvernement est sensible aux problèmes de santé parce qu’ « Amagara n’amazi aseseka ntibayore » ou « La santé c’est comme de l’eau, une fois perdue, elle est irrécupérable.»

Il précise que ce financement à ce programme s’inscrit dans les priorités du CSLP II, le Plan National de Développement Sanitaire, le Plan Stratégique de Santé de la Reproduction et le Plan Stratégique National de lutte contre le SIDA.
Ce programme, insiste-t-il, aura recours à une combinaison d’approches éprouvées pour s’attaquer aux barrières et aux facteurs entravant la santé sexuelle. L’ambassadeur conseille d’éviter des messages contradictoires : « Tous peuvent contribuer avec sa propre manière, sans accuser des autres de faire le mal. »
Signalons que le projet Link up sera mis en œuvre par l’Alliance Burundaise contre le Sida ABS. Marc Ndayiragije, représentant légal promet de contribuer à bâtir une société sans discrimination aucune aux services de prévention, de traitement et de soins de santé.

Forum des lecteurs d'Iwacu

1 réaction
  1. Anonymous

    Nous voudrions savoir plus ce que veut dire « droits et sante sexuelle et reproductivite »!!!

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

La fin du Phénix ?

Les dés sont jetés, les carottes sont cuites : le ministre de l’Intérieur a validé les conclusions issues du congrès extraordinaire tenu à Ngozi le 10 mars par des dissidents d’Agathon Rwasa. « Nous prenons acte du rapport et des décisions prises (…)

Online Users

Total 4 442 users online