Samedi 20 avril 2024

Politique

Les rapatriés burundais, des laissés-pour-compte

22/01/2015 1

« Les sinistrés se heurtent à beaucoup de difficultés les empêchant de se sentir complètement intégrés dans la société burundaise.» C’est un véritable SOS que lance le secrétaire permanent au ministère de la Solidarité nationale.

De gauche à droite, le représentant de l’Acpdh, le secrétaire permanent au ministère de la solidarité et le représentant de la Cntb ©Iwacu
De gauche à droite, le représentant de l’Acpdh, le secrétaire permanent au ministère de la solidarité et le représentant de la Cntb ©Iwacu

C’était lors d’un atelier de réflexion organisé ce mercredi 21 janvier à l’hôtel Source du Nil par ce ministère en collaboration avec la Commission nationale des terres et autres biens(Cntb) et l’Association communautaire pour la promotion et la protection des droits de l’homme(Acpdh).

« La problématique de la réintégration socio-économique des sinistrés au Burundi », tel était le thème central. Selon le secrétaire permanent au ministère de la solidarité, l’objectif de cet atelier est d’analyser, avec les partenaires engagés dans la réhabilitation des sinistrés, les contours et la portée de cette question ainsi que son impact sur le développement du pays en général.

Parmi les défis majeurs dans la réintégration des rapatriés à relever, il y a notamment le non accès du rapatrié à l’éducation et aux soins de santé, la peur des rapatriés due à la longue histoire d’ethnisme et de régionalisme, etc.

Suite à ces défis, quelques pistes ou voies de sortie ont été proposés, il s’agit essentiellement de la mobilisation des fonds par le gouvernement burundais pour rendre opérationnelle la stratégie de réintégration des rapatries, l’adaptation du système éducatif burundais en tenant compte des problèmes spécifiques des rapatriés, la création au niveau communal des structures étatiques décentralisées chargées des questions des sinistrés, etc.

« Le rapatrié doit être intégré dans toute action visant à assurer son épanouissement », souligne Joseph Ndayizeye, consultant du ministère de la Solidarité nationale.

Forum des lecteurs d'Iwacu

1 réaction
  1. james Mahoroj

    De nos jours tout le monde se veux le role d,inspecteurs Poirreau le fameux enqueteurs de crime Belge…a une certaine epoque…meme les journalistes se font et se croivent avocat et enqueteurs sans preuves aucune …monsieurs vous allez trop loins dans vos declarations par moment …et le peuple se voit enmener a croire des remeurs dont vous affichez comme verity…si vous voulez un changement d,accord mais partez sur le bon principe d,informer mais seulement informer ….God bless James Mahoro

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