Câlins, baisers, caresses… Les préliminaires constituent une étape essentielle d’une relation sexuelle. A la découverte de l’importance de ce « jeu sexuel » parfois négligé.
Avant de passer à l’acte sexuel, un petit moment s’impose pour rendre « facile et agréable » le rapport sexuel : les préliminaires. Constitué de baisers, caresses et autres gestes affectifs, ce moment renforce la sensibilité et la sensualité des partenaires, selon le conseiller conjugal et sexuel, Bény Ndayishimiye.
« Les préliminaires stimulent le désir. » Chez la femme, explique le conseiller, ils facilitent l’ouverture des grandes et petites lèvres vulvaires, l’allongement du trajet vaginal et la lubrification. « Ainsi, la femme est tout à fait prête pour la pénétration.» Et d’ajouter que cela évite les douleurs ressenties lors du coït. La durée idéale des préliminaires est de 15 minutes au moins, selon M. Ndayishimiye.
Dr Agnès Mocquard, sexologue française, affirme de surcroît que « ces gestes tendres permettent d’accéder à une confiance réciproque, nécessaire à l’abandon final, à l’orgasme. » Pour mieux vivre sa sexualité, précise-t-elle, il est important de connaître le cycle de réponse sexuelle de votre partenaire.
Pour Dr Gérard Leleu, auteur de Le traité des caresses : Mieux connaître la géographie sensuelle de son corps, ce moment est l’occasion de découvrir de nouvelles zones érogènes, moins connues, et plus singulières à chacun.
Plus qu’une nécessité, une thérapie
« Un homme qui a des rapports sexuels sans préliminaires est comme un joueur qui joue un match sans avoir fait de l’échauffement. Ce joueur a moins d’endurance, il se fatigue vite », assure Bény Ndayishimiye.
Catherine Solano, sexologue française, corrobore : « Grâce aux préliminaires, la tension sexuelle de l’homme devient moins forte pendant le rapport et ce dernier dure plus longtemps. »
Pour le conseiller sexuel, Bény Ndayishimiye, la stimulation buccale des organes sexuels (fellation et cunnilingus) ne rentre pas dans la catégorie des préliminaires. « C’est de la masturbation.»
Bien que les préliminaires soient nécessaires pour les deux partenaires, la femme en a beaucoup plus besoin, d’après le conseiller sexuel. Pour la femme, explique-t-il, c’est le cerveau qui doit être excité en premier puis le sexe, contrairement à l’homme.
Outre ces préliminaires physiques, Bény Ndayishimiye évoque les préliminaires «psychologiques », plus importants pour la femme. Des mots tendres, des sorties à deux dans des endroits différents… la disposent favorablement au rapport sexuel.
hahahaaaa
Puisque on vit de ce jour, on brise les tabous et on parle ce qui se cache dans les coulisses ! Bravo !
Clarisse, il faudra rappeler aux femmes Burundaises d’y songer. Quoi ? cette pratique : Laquelle ? ooh là là, allonger les lèvres afin de faciliter cette pratique dite Kunyaza. Nos frères qui habitent le Rwanda (forcés d’y etre) auraient risqué de perdre les partenaires car n’y sont pas habitué, bref on fait une découverte ( celle issue de la pratique et le résultat lui meme). D’autres en profitent pour suivre la formation (kwarikwa) du moins les femmes , et la majorité encore y voit une mondialisation inutile car la révolution de la mentalité ne devrait pas s’éloigner de la vérité ( » Niko zubakwa » dit-on bien « Abavyeyi bacu , ntibavyigishijwe mugabo baratuvyaye » )
Ainsi donc, faut-il remplacer l’amour par une pratique sauvage? Nos paysans, nos parents de la campagne, s’aiment et font bien les rapports sexuels Personne ne se lamente et y habitue aisément car avant tout, le premier organe sexuel de l’homme c’est le cerveau. Les préliminaires oui mais, combien des Burundais prennent ce temps aisément pour se caresser ? Ils ne sont pas là, ils sont occupés ou dépassés et en font juste pour accomplir le devoir (Guheza ibwirizwa ?
Fatigue, stress, désolation, pauvreté, les rapports sexuels sont avant tout précurseur d’un bien être surtout psychologique ! D’autres encore se font prisonier des droits ( etre libre) et chercher explorer ailleurs.
Clarisse we!
Ewe KIROHO eka uri kiroho nyene !
Ivyo vyo gukubita vyo ni ibiki? ??
Ehhhh! 15 minutes c’est trop pour les caresses et les baisers !!!
Vous avez aussi oublié la pratique rwandaise de frapper les lèvres et le clitoris pour stimuler l’eau !!!
Encore un article sulfureux! Mme Shaka n’a pas fini de gâter les fidèles de son site avec ses articles croustillants!
Elle fait un bon boulot, du journalisme professionnel.
Alors, comment cela se passe dans notre monde rural ?
Justement, bonne question non abordée par madame la journaliste: que nous a légué notre culture en la matière ?
Dans l’obscurité totale mais avec une efficacité hors du commun.