Les femmes aux seins nus : point de vue d’un psychiatre
Pour certaines femmes, ruinées dans l’incendie du marché central, la vie n’a plus de sens. Il faut recréer l’espoir de vie en elles, estime Sylvère Sakubu, psychiatre.
Ce professeur d’université explique qu’avec l’incendie du marché central intervenu le 27 janvier de cette année, « les mamans ont été frappées dans le réel ». Le docteur explique : « Elles ont souffert dans leur for intérieur mais elles parvenaient quand même à afficher un comportement supportable car elles pouvaient encore gérer leur mal par les mécanismes de défenses du Moi ». Mais, voilà que le 27 septembre, « date mémoire » de l’incendie, un autre événement malheureux vient comme pour remuer le couteau dans leur plaie : la peur d’être dépouillées de leurs biens au moment où elles se battaient pour rebâtir leur commerce. Circonstance aggravante : la présence policière. D’un coup, leur Moi fut ébranlé : « Elles ont été frappées dans leur représentation », dit le psychiatre.
Selon le Dr Sakubu, celui qui est frappé dans sa représentation n’est plus à mesure de contrôler sa personnalité. Il affiche plutôt un comportement hors norme, « des réactions psychopathologiques qui ne se manifestent que quand il y a un facteur extrêmement stressant. »
Le fait d’avoir raflé les femmes pour les conduire au Bureau Spécial de Recherche a été interprété par l’universitaire comme un mal de plus. « La police les a rendues encore plus vulnérables. On ne bouscule pas le malade, on le soigne », a fait remarquer le professeur.
Le Docteur avertit qu’une personne frappée dans sa représentation peut aller à des comportements encore plus extrêmes comme l’immolation ou divers autres formes de suicide. Par contre, Il salue le fait que lundi dernier, ces femmes se sont retrouvées dans la verdure de l’immense jardin d’un hôtel de luxe au bord du lac pour se supporter émotionnellement.
Il ya encore du pain sur la planche enn ce qui est de l’éducation civique en général et en matière fiscale en particulier, mais nous osons espérer qu’avec le nouveau programme récemment lancé par le Chef de l’Etat,on aura de bons résultats.
Il faut que l’Etat explique où va l’argent des taxes. une fois qu’on aura compris , les gens vont payer. le problème est que la population paie l’impôt mas l’argent va dans les poches des DD. On n’a jamais vu une route construite grâce à l’argent du contribuable. Changez de méthode Monsieurs les DD.
C’est qui est très gênant dans cette histoire, c’est que la loi fiscale s’applique dans toute sa rigueur à ces petites vendeuses qui se battent pour survivre et faire vivre leur famille. Or, de l’autre côté, il y a des gens qui gèrent d’immenses fortunes et biens dont l’origine est douteux. Ici la loi devient désespérément timide, voire même muette. Pourquoi ce sont les plus faibles qui doivent subir les foudres de la loi et payer jusqu’au dernier centime alors que les plus forts continuent d’accumuler frauduleusement richesses sur richesses?
L’idée principale que je retiens sur l’intervention de NIHANGAZA, c’est qu’il faut vraiment promouvoir le civisme et la citoyenneté des Burundais à tous les niveaux non seulement sur le plan fiscal mais aussi sur tous les aspects de la vie national.