. Le président du barreau de Bujumbura regrette la fermeture de l’ONG Avocats Sans Frontières. Me Salvator Kiyuku indique que cette organisation aidait beaucoup les vulnérables à accéder à la Justice. Elle payait des honoraires des avocats qui assistaient les populations dont les moyens ne leur permettaient pas d’engager des avocats. Par conséquent, souligne le bâtonnier, ces vulnérables ne pourront plus accéder à la justice suite à cette mesure. Il demande au gouvernement de penser à un programme de substitution.
De son côté, l’AVDP, une organisation qui milite pour les droits des prisonniers, demande au gouvernement et à l’Avocats Sans Frontières de discuter pour trouver la solution. D’après Jean Pierre Ninteretse, président de cette organisation, la fermeture de cette ONG au Burundi plombera le fonctionnement de plusieurs organisations. Elles en bénéficiaient de l’aide afin de venir en aide aux prisonniers. Il assure que cette fermeture va impacter le projet de désengorgement des prisons.
Toutes ces réactions tombent après la déclaration de cette ONG annonçant sa décision de quitter le pays à partir du 31 décembre. Elle trouve que certaines demandes du gouvernement sont contraires à ses valeurs.
. Des personnes vivant avec handicap en province Muyinga demandent d’être intégrés dans des organes de prise de décisions. Richard Muhigirwa, représentant de la coalition des organisations des personnes vivant avec handicap dans cette province, affirme que le nombre de leurs membres en situation de rue sensiblement a diminué.