Mardi 16 avril 2024

Politique

Le dialogue d’Arusha dans l’impasse ?

18/04/2017 12

Le facilitateur a dépêché un émissaire pour demander une immunité provisoire aux personnes poursuivies par la justice. Le président Pierre Nkurunziza a dit niet.

: Le facilitateur dans le conflit burundais demande l’immunité provisoire pour les personnes poursuivies par la justice.
: Le facilitateur dans le conflit burundais demande l’immunité provisoire pour les personnes poursuivies par la justice.

« Le président de la République a répondu à la correspondance que le facilitateur Benjamin William Mkapa lui a adressée », dixit le porte-parole du président, Jean Claude Karerwa.

Le message lui est parvenu en date du 27 février 2017. Il demande l’immunité provisoire pour certaines personnes qui sont accusées de différentes infractions, surtout la tentative du coup d’Etat de 2015. Ceci pour permettre à ces personnes de participer au dialogue inter-burundais d’Arusha.

Le numéro Un burundais a réagi à cette correspondance en signifiant au facilitateur qu’une telle mesure ne peut être prise. Elle est en contradiction avec la Constitution qui ne permet pas au président de la République d’accorder une immunité provisoire. Selon lui, ces personnes pourraient être régies par l’article 171 de la loi no 1/05, portant révision du Code pénal qui autorise seulement au pouvoir législatif à accorder une amnistie à de telles personnes.

Dans sa correspondance, Pierre Nkurunziza a également émis des propositions à la facilitation. Il s’agit, entre autres, que le dialogue puisse se conclure dans les délais fixés par le facilitateur lui-même. C’est-à-dire avant la fin du mois de juin.

Selon le président burundais, il faut également rapatrier le dialogue pour permettre à plusieurs personnes d’y participer. Il a appelé au respect de l’esprit et de la lettre de la loi burundaise ainsi que les instruments internationaux.

Et il a enfin demandé au facilitateur de convaincre les protagonistes du conflit burundais d’engager un débat constitutionnel pour que d’ici 2020 il y ait une autre Constitution sans équivoque, mais aussi une loi électorale pour que les Burundais ne se souviennent pas de régler leur compte plus tard.


>>Réactions

Charles Nditije : « On dirait que le facilitateur reconnaît la légitimité de Nkurunziza. »

nditijePour le président du Cnared, on dirait que ces personnes poursuivies ont été traduites devant la justice et condamnées conformément à la loi. Charles Nditije précise que la seule voie de sortie de la crise que traverse le Burundi est le dialogue inclusif. « Le facilitateur Mkapa et les chefs d’Etat de l’EAC devraient convaincre le président Pierre Nkurunziza à accepter le dialogue avec ses opposants » Et de conclure : « C’est avec le dialogue inclusif qu’une commission indépendante va trancher et statuer sur ceux qui ont violé les accords d’Arusha et ceux qui sont poursuivis pour tentative de coup d’Etat.»


Vital Nshimirimana : « La demande du facilitateur n’a aucun sens.»

vital-nshimirimana-copiePour cet activiste de la Société civile en exil, la demande adressée au président Nkurunziza par le facilitateur n’a aucun sens. Tout d’abord le facilitateur qui prétend demander l’immunité provisoire n’est pas sans connaître que la justice burundaise est devenue un outil de répression du régime. « La justice burundaise a emprisonné de milliers de manifestants juste parce qu’ils ont exprimé leur opinion et leur protestation contre un mandat illégale et inconstitutionnel ». Il n’est pas logique que le facilitateur demande à une partie au conflit d’accorder l’immunité provisoire à l’autre partie. Selon Vital Nshimirimana, si on devait accorder l’immunité provisoire, on l’accorderait à ceux-là qui tuent, qui pillent et qui torturent.


Hamza venant Burikukiye : « Le dialogue d’Arusha n’est plus nécessaire.»

hamza-burikukiye-2D’après le président du collectif des associations des personnes infectées et affectées par le VIH/Sida, CAPES+, il faut laisser la question de pardon ou d’immunité aux Burundais eux-mêmes. Selon Hamza Venant Burikukiye, comme le Gouvernement et le parti Cndd-Fdd ont déjà manifesté la volonté de pardonner, il revient aux putschistes eux-mêmes de formuler cette demande d’immunité. « Sinon, Mkapa n’en a plus le droit.» il ne voit d’ailleurs plus la nécessité du dialogue d’Arusha. « Et pour ce, Benjamin William Mkapa n’a pas droit de demander quoi que ça soit pour les putschistes.»


Léonce Ngendakumana : « Une erreur du facilitateur »

leonce-ngendakumana-16-copiePour le vice-président du parti Sahwanya Frodebu, le facilitateur Benjamin William Mkapa a commis une erreur. « Est-ce que la justice a déjà tranché sur cette question ? Pourquoi alors demander une immunité pour elles alors qu’elles sont encore innocentes ? ». Cet opposant indique qu’il faut mettre de côté tous les obstacles aux négociations inclusives. Il ne comprend même pas pourquoi demander de l’immunité pour les ‘’putschistes’’ comme si ceux qui ont violé la Constitution et les Accords d’Arusha sont plus saints. Pour lui, toutes ces questions doivent être mises sur la table des négociations. Et de déclarer : « C’est à la fin qu’on va alors décider qui accorder l’immunité provisoire ou définitive.»


Décryptage

La peur d’une impasse

L’opinion tant nationale qu’internationale commence à se demander si les pourparlers inter-burundais ne foncent pas vers un cul-de-sac. D’aucuns se demandent quelle carte reste donc au facilitateur Mkapa après ce revers qu’il a subi face à Bujumbura, plus intransigeant que jamais.

En tout cas, c’est au sommet des chefs que va se dessiner la suite à apporter à ce dialogue. La facilitation va présenter ses conclusions pour envisager la continuité du dialogue.

On est donc en face de deux alternatives : soit la médiation régionale force Bujumbura à dialoguer avec ses véritables adversaires, c’est-à-dire ceux-là mêmes qui ont contesté la candidature du président Pierre Nkurunziza et qui ont pris par la suite le chemin de l’exil. Ou alors, on retombe dans un carnaval de pseudo dialogue où sont invités et dansent « collés-serrés », le parti au pouvoir et « l’opposition basée à Bujumbura. » Et les Burundais ne seront jamais tranquilles parce qu’on aura oublié ceux qui pourraient jouer les trouble-fête. Donc, le président ne peut accorder d’immunité provisoire à ceux qui sont poursuivis par la justice et semble renvoyer la question au Parlement, selon sa correspondance. L’Assemblée nationale jouit de cette prérogative. On se souvient de l’immunité accordée aux rebelles du Cndd-Fdd en 2001, pour faire avancer les choses. Au final, le véritable questionnement c’est de savoir ce que veut le peuple burundais. L’aspiration première du peuple n’est-elle pas d’avoir la paix et de manger à sa faim ?

Forum des lecteurs d'Iwacu

12 réactions
  1. Eric

    PARDON MY FRENCH

    QUESTION

    Pourqoiu CNDD accepte le dialogue sans meme pas de geurre mais on l’impose a qui negocier?!!!!!

    Pourquoi CNDD refuse certains sur la table de negociation?

    REPONSE

    1)1986 museveni avec 70% des rwandais dans sa rebellion est entrain dans kampala malgre bonne negociations avec tito okelo a nairobi et museveni a annuler tout parti politic

    2)1994 malgre que havyarimana ai accepter a 50% de partager le pouvoir avce rebellion de kagame ,FPR,derriere CIA a patience jusqua a creer un context pour entrer par force a kigala,(aider par uganda) et tout parti politic meme ceux qui n’etait pas dans le DIT genocide ont ete anuler

    3)1996,mobutu a accepter de negocier et a tout donner a rebellion de papa kabila mais kabila evec les rwandais ont pris kinshasa.
    4) au burundi,1993,2005,2010,2015 ils essay tjrs

    POURQUOI CA REVIENT A CHAQUE GENERATION??

    il faut accepter que dans la region il ya une mentality « APPARTEID » ou certains de nos freres tutsi ont tjrs une mentality de vouloir dominer la majority hutu. et se separer de nous comme si on est pas frere
    C’EST CLAIR DE VOIR CELA MAIS LE PROBLEM VIENT DES HUTUS QUI NE PARLENT FORT EN HAUT COMME LE FONT LES CONGOLAIS.
    LES HUTUS GARDENT LA HAINE ET ILS FINISSENT A FAIRE LE GENOCIDE QUI N’EST MEME PAS NECESSAIRE.

    SOLUTIONS

    -LES HUTUS DEVRAIENT DEMANDER TROP TROP OUVERTEMENT LEUR DROIT DE MAJORITY .AU NIVEAU INTERNATIONAL CAR LE TUTSI DEMANDENT LEUR DROIT MAIS HUTU SONT CALME COMME SI CA TOMBERA DE QUELQUE PART.
    IL FAUT DEMANDER LES DROITS DE MAJORITY D’UNE FACON MODERNE ,OUVERTE ET HUMAINE
    -LES HUTUS DEVRAIENT ALLER BCP A L’ECOLE AUSSI TOP POSSIBLE CAR LE GENOCIDE RWANDAIS A ETE FAIT PARCE QUE LES RWANDAIS ETAIENT NON INSTRUIT.
    -LES HUTUS DEVRAIENT ETUDIER AUSSI TOP POSSIBLE LES MOYENS TECHNIQUES ET MODERNES DE GEURRE ET DE DISCIPLINE SANS ACT DE GENOCIDE
    -LES HUTUS DEVRAIENLT SAVOIR QUE LES TUTSI SONT BURUNDAIS ET ONT LE DROIT DE NOTRE PROTECTION(C’EST N’EST PAS PAR HAZARD QUE ON PARTAGE LA MEME LANGUE SANS MEME UNE DIALECTE)

    CONCLUSION

    CE N’EST PAS NDITIJE QUI VEUT LES NEGOCIATIONS ,C’EST PLUTOT UN GRAND POUVOIR LOCAL OU EUROPEEN DERRIERE L’OPPOSITION SELECTIONEE QUI VEUT NEGOCIATIONS MAIS PAS POUR PARTAGER LE POUVOIR .NO.NO. MAIS PLUTOT POUR RELENTIR ET CREER UNE FAIBLESSE,DIVISION AU SEIN DU CNDD ET PUIS CREER UNE OPPORTUNITY DE GENOCIDE OU ACTES DE CETTE FACON PUIS PRENDRE « TOUT POUVOIR  »
    C’EST CELA L’OBJECTIF. VOULU DEPUIS LONGTEMPS POUR ETABLIR UNE DICTATURE VOULU PAR L’EUROPE ET CETTE STRATEGIE CNDD LE CONNAIT ET C’EST POUR CELA QUE IL REFUSE DE NEGOCIER. AVEC CERTAINS MEMBRES
    DONC CES NEGOCIATIONS AUSSI VOULU NE SONT PAS POUR LA PAIX
    AUSSI LONGTEMPS QUE ON SE FOCALISE AUS NEGOCIATION D’ARUSHA IL N YAURA JAMAIS DE PAIX CAR ARUSHA ACCORD ET ACT DE GENOCIDE DEVIENNENT ANTI DEMOCRATIC CAR LE PEUPLE ET LE REFEREDUM EST LA SEULE VOIX ET TOT OU TARD ON REVIENDRA A CETTE VOIX

    • Kamana

      Monsieur Eric, écrivez vos bobards dans la langue que vous maîtrisez bien. Je ne pense pas que les Burundais qui vont lire vos commérages comprennent le « Créole ».

  2. roger crettol

    Vu de loin et de haut, avec l’esprit naturellement méchant d’un Européen qui n’y comprend rien,

    je me dis que les problèmes que crée le CNDD-FDD au sujet du dialogue avec une opposition réelle – et non de convenance – je me dis que ces problèmes ne sont pas une manifestation récente, résultat de la crise si heureusement créée par l’annonce de la candidature de P. Nukurunziza à un troisième mandat,

    je me dis qu’au contraire ces problèmes sont anciens et l’une des sources du conflit actuel. Ce qui rend le bien-fondé des accusations du gouvernement à l’encontre des oppositions en exil bien vacillant.

    Les récents écarts de langage et de comportement des Imbonerakure sont révélateurs de l’état d’esprit régnant au sein du CNDD-FDD. Une femme s’est levée pour condamner ces chants menaçants et insultants – prétendument contraires à l’idéologie du CNDD-FDD. On veut bien la croire, mais il faut admettre qu’entre les status fondateurs écrits et la pratique actuelle, un gouffre s’est ouvert.

    Qui, au CNDD-FDD est capable de rappeler ces esprits malfaisants dans la boîte d’où on les a libérés ? Qui en aurait la volonté ? Qui aurait le courage, la force et l’humilité de dialoguer véritablement avec *toutes* les oppositions ?

    Le complet du président est très élégamment coupé, mais le problème se situe au niveau de l’échine.

    • Ayuhu Jean Pierre

      Je reformule votre pensée à ma manière: « Vu de loin et de haut, avec l’esprit naturellement mercantile d’un Européen qui a tout compris et prêt à tout sacrifier, y compris les vies humaines, pourvu que ses intérêts soient sauvegardé; cet européen-là, capable de créer des monstres un peu partout dans le monde pour les abattre par suite au nom du sacro-saint droit de l’homme pour les uns ».
      C’est ça la réalité mon cher Roger….
      Le Cndd-fdd dont ses membres auraient intérêt à ne pas vous croiser et encore moins vous inviter à aller skier ensemble, a été d’abord tribalo-terroriste d’abord, puis une bande d’illettrés au pouvoir pour enfin devenir des génocidaires en puissance. Voyez-vous? Leurs ancêtres ( que vous ne connaissez pas peut-être), frodebustes, palipehutistes, ubutistes s’appelaient, dans le temps, des vas-nus pieds ( pour en savoir davantage, revisiter un bout les slogans de leurs semblables et néanmoins ennemis au propre et au figuré, les upronistes de 1993 !)
      Chez les upronistes, cher Roger, il y avait aussi une jeunesse qui s’appelaient « Indarangavye ( à ne pas confondre avec Interahamwe) même s’ils ont produit la même chose: la désolation. En 1972, par exemple, ces jeunes avec toute vraisemblable, ont contribué de près ou de loin à ce que ton « ami » président méchant Nkurunziza, soit orphelin! Tu ne le savais pas! Si l’ONU était là, peut être qu’ils auraient grondé…
      Comme vous semblez connaitre le Burundi, j’avais envie de vous inviter à vous y rendre une fois. Le CNDD-FDD n’est pas une bande de cannibales et encore moins de violeurs…Vous vous rendrez compte qu’entre les slogans de sa jeunesse, la réalité des faits et ce que le monde civilisé en fait, c’est le jour et la nuit. Bien sûr que c’est désagréable d’entendre ça en 2017!
      Et pour ce fameux 3ème mandat, je vous invite à lire et relire les autres écrits là-dessus, ceux des hommes et femmes qui ne pensent pas comme votre opposition chérie, les Sindumuja et il y en a!

      • Ayuhu Jean Pierre

        lire « peut être qu’ils auraient été grondés » et non « peut être qu’ils auraient grondé »

  3. Micombero

    Les politiciens sans assise politique basés au Rwanda et Bruxelles veulent un pardon du President et participer au Dialogue. Alors ma question: Qui va payer ceux qui ont été brulés vifs par des manifestants????

  4. Jereve

    Nous sommes en train de perdre du temps précieux. Faut-il encore attendre que le pays soit en état de décomposition avancée pour accepter le dialogue?

  5. Nariduni

    Moi je me demande ce que deviendrait un Burundi dirige par Ayuhu Jean Pierre!
    Frere AJP, tu exageres franchement; et a long terme, tu n’es pas gagnant. Arrete de soutenir l’insoutenable mon cher. Triste de lire ce que tu ecris.
    Desole.

  6. minott

    Le choix des armes est impose a l’opprime sans aucune alternative, et cela n’exige pas que ca se fait avec l’accord de tout un peuple…tu dis que le soutien du peuple dans ce combat est loin d’etre gagne, la je me demande sur quelle planete tu habites!!
    Depuis le 26 avril 2015, la lutte anti-nkurunziza n’a jamais baisse d’intensite,elle s’etend plutot de maniere multiforme,n’en deplaisent aux valets du systeme.
    Ou est Adolphe,Darius,…? pourquoi nkurunziza ne sort plus du pays? la reponse est simple:le peuple s’oppose a l’oppresseur!

    • ls

      Cette opposition n’existe que par l’extérieur. Il suffirait que l’occident un de nos voisin s’engage à ne plus soutenir cette opposition pour que tout rentre dans l’ordre.

      Si vous voulez prendre les armes, prenez-en beaucoup car à l’intérieur, on a vu la taille de votre soutient lors des manifestations!

  7. Ayuhu Jean Pierre

    Encore une fois, je pense que l’on se trompe de débat…
    Avant de parler de négociation, il faut que les acteurs soient d’abord sur l’objet/le litige/le contentieux auquel doit porter la négociation. Dans le cas qui nous intéresse, les choses ne sont pas clairs. S’il s’agit du 3ème mandat, nous sommes mal barrés. En effet, cela va faire bientôt deux ans que dit mandat est opérationnel. Il a été validé de fait. Je ne vois pas qui pourrait dire alors à Nkurunziza et aux institutions de plier bagage et partir..Sur ce, j’ai l’impression que l’opposition campe sur cet aspect des choses qui, à mon avis est devenu obsolète. Il faut alors penser à gérer les conséquences de la chose: repenser la gouvernance sur tous les aspects de la vie nationale ( économique, politique, bonne gouvernance) et sur ce, nous ne sommes plus dans une logique de négociation mais de dialogue ce qui ne nécessite pas forcément l’implication des acteurs tes que les chefs d’Etat de la région des grands lacs mais une autre nature d’experts tels que des psychiatres, des éthiciens et autres pour aider à une forme de prise de conscience de l’importance d’une bonne gouvernance sous ses diverses formes..
    Ou alors et tel que le préconise les tenants de la violence, c’est de prendre les armes et combattre le régime et imposer ainsi la négociation sous sa forme classique…Faut-il alors avoir le soutien du peuple dans ce combat, ce qui est loin d’être gagné.

    • RUGAMBA RUTAGANZWA

      @Ayuhu Jean pierre,

      Un dictateur n’a rien de concurrent à sa taille avant que le peuple ne decide de relever le défi.

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