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Le CICR lance un appel à la retenue

21/05/2015 6
Georgios Georgantas, chef de délégation du CICR au Burundi
Georgios Georgantas, chef de délégation du CICR au Burundi

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est vivement préoccupé par le climat de tensions pré-électorales qui règne au Burundi, et par les conséquences humanitaires qu’il entraîne pour la population. Le CICR lance ainsi un appel à la retenue à toutes les parties en présence, et demande que les personnels de santé et les structures médicales soient respectés. Cela transparaît à travers son communiqué de presse de ce 19 mai.

« Nous sommes très inquiets des conséquences des violences qui secouent le Burundi », explique Georgios Georgantas, chef de la délégation du CICR dans le pays. Les événements des dernières semaines ont déjà fait plusieurs morts et plus de 370 blessés. Des centaines de personnes ont en outre été arrêtées, et plus d’une centaine de milliers de Burundais ont fui vers les pays limitrophes.

« Nous rappelons que la vie et la dignité humaines doivent en tout temps être respectées, et que le personnel soignant et les structures médicales doivent être épargnés et protégés contre tout acte de violence ou de vandalisme », poursuit M. Georgantas à travers le communiqué. Le CICR demande également que les instructions données aux forces de l’ordre soient conformes aux normes et règlements en vigueur, afin de limiter l’emploi de la force au minimum nécessaire.

Pour pouvoir répondre aux besoins humanitaires engendrés par la crise dans la capitale Bujumbura et dans les pays voisins, poursuit le communiqué, le CICR a dû intensifier ses activités. Au Burundi, ses délégués visitent les personnes arrêtées, afin de s’assurer que leurs conditions de détention et le traitement qui leur est réservé respectent les normes internationales. En cas de besoin, l’institution fournit des médicaments et du matériel médical aux autorités détentrices.

Selon le communiqué, le CICR soutient également la Croix-Rouge du Burundi, qui a établi trois postes de premiers secours dans différents quartiers de la capitale, pour venir en aide aux personnes blessées et les évacuer. À cette fin, 130 trousses de premiers secours, 85 sacs mortuaires, ainsi que du matériel de communication et des moyens logistiques (radios, véhicules, carburant) ont été mis à la disposition des secouristes de la Société nationale.

D’après le communiqué, le CICR est présent de manière permanente au Burundi depuis 1993. Il organise régulièrement des séances de formation au droit international humanitaire à l’intention des militaires de la Force de défense nationale, appelée à appuyer la police dans l’encadrement des manifestants.

Forum des lecteurs d'Iwacu

6 réactions
  1. MAYUGI

    Des monstres, des diables, des sauvages…..je dirais même plus…..dixit Dupont Dupond

  2. Kirinyota

    Formations aux policiers!!! Oh mon Dieu, vous avez perdu votre temps. Ils n’ont rien écouté ET bien sûr entendu. Ils ne peuvent pas respecter les droits humains car ils ne savent pas ce que c’est un être humain. Un monstre ou un diable ne connaît rien de l’être humain. C’est pour cela qu’ils agissent de la sorte. A voir leur excitation sur les manifestants, je les considère actuellement comme des monstres ou diables. Ceux qui les envoient (les emploient) aussi sont des diables. Voilà.

  3. Un Dégouté

    Bla bla bla bla… Appel à la retenue … Le CICR vous parlez à un sourd ! Il n’entend rien !! Il faut passer à l’action maintenant.

    • Musa

      Se qu’elle action tu parles?tu n as aucune ideede de ce que tu dis la. L’Histoire de l’EI prix t’ inspirer.

  4. Mako

    Apparemment les nombreuses séances de formation octroyées par le CICR AUX POLICIERS ET à la garde présidentielle n’ont pas servi à grand chose en ce qui concerne le respect des conventions internationales sur les droits humains

    • MAYUGI

      Ils ont perdu leur temps et leur argent en dispensant la formation à ces policiers.

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