Attaques des membres du parti CNL à Kizina, disputes autour des lieux de meeting, cas de destruction méchante des cartes d’électeurs à Bukirasazi, tentative de campagne en dehors des heures légales, … Quelques incidents répertoriés au cours de la première semaine de la campagne électorale. Le ministre burundais de l’Intérieur les qualifie de ’’mineurs’’.
A partir du 13 mai 2025, les partis politiques, coalitions des partis politiques et les indépendants ont commencé à « sillonner » le pays pour la campagne électorale en vue des élections législatives et communales. Le premier constat est que, sauf le parti de l’Aigle, les autres partis en lice ont du mal à mobiliser, à galvaniser des foules. Problèmes de moyens ou de carburant ? Certains observateurs qualifient le début de la campagne de morose.
Contrairement à l’ancienne loi qui conférait, d’office à l’administrateur communal le poste de secrétaire du conseil communal, la nouvelle loi l’écarte. Ce texte est différemment apprécié par certains politiques et les citoyens. Pour Diomède Ninteretse, expert en bonne gouvernance, la loi en elle-même ne suffit pas, il faut aussi des moyens financiers suffisants pour une bonne gestion de la commune.
À l’approche des élections de 2025, les jeunes et les femmes de la commune Bukeye font entendre leurs préoccupations avec force. Confrontés au manque d’eau, d’électricité et de financements, ils exigent des projets réalistes. Qui plus est, ils réclament une présence permanente et accrue de leurs élus auprès de l’électorat.
Parmi les directives du président de l’Assemblée nationale à la nouvelle équipe de la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme, élue ce lundi 5 mai, figure une mission : faire comprendre aux différentes instances chargées du respect des droits humains de retirer le Burundi de leur agenda.
Non accès aux crédits bancaires ; chômage : manque d’infrastructures de base ; stéréotypes culturels… Tels sont quelques défis qui empêchent les jeunes et les femmes de la commune Muramvya de participer pleinement à la vie politique et au développement. Ils interpellent les futurs élus à joindre la parole à l’acte.
Accès à l’eau potable ; création d’emplois ; développement des infrastructures routières, scolaires et sanitaires ; bonne gouvernance politique et économique… Tel est le cahier des charges présenté par les jeunes et les femmes aux futurs candidats aux élections de 2025. L’administration provinciale recommande une compétition démocratique et des projets qui s’inscrivent dans la vision du pays. De leur côté, un des élus locaux et un cadre, natifs de cette province, demandent aux décideurs d’honorer leurs engagements.
Une représentation accrue, des projets de développement répondant à leurs aspirations, traduction des promesses en actes…. Telles sont quelques-unes des préoccupations et doléances émises à l’endroit des partis politiques par les jeunes et les femmes de la commune Rugombo, en province de Cibitoke. C’est à l’approche des élections de 2025 en vue de renforcer la participation citoyenne et la consolidation de la démocratie au Burundi. Du côté des politiques, les solutions à ces défis divergent. Iwacu a fait une descente.
Lors de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme qui s’est déroulée le samedi 8 mars au stade de la province de Bubanza, le président Evariste Ndayishimiye a fait observer que les revendications des femmes doivent se faire dans la dignité et surtout dans le respect de la culture burundaise. De leur côté, les associations féminines réclament une loi écrite régissant les successions pour protéger davantage les droits des femmes.
525 dossiers reçus et traités à plus de 93% ; 365 plaintes formulées contre le ministère de la Justice. Tels sont, entre autres, des chiffres contenus dans le rapport d’activités pour l’année 2024 présenté par l’Ombudsman burundais, le lundi 17 février, devant l’Assemblée nationale. Une baisse de dossiers reçus comparativement à l’année 2023 qui, selon Aimée Laurentine Kanyana, est due aux démarches de proximité utilisées pour recueillir les doléances de la population afin d’y apporter des réponses adéquates. Pour certains citoyens et députés, il y a encore du pain sur la planche pour l’Ombudsman.
À quelques mois des législatives et communales, certains candidats retenus fustigent l’approche utilisée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dans l’attribution des numéros d’identification. Ils dénoncent le double standard ayant présidé à cette attribution tout en exigeant un réaménagement. Prosper Ntahorwamiye, président de la Ceni dit qu’il n’y a pas matière à débattre car la Commission a été claire et transparente.
Les cas de violences économiques dans la commune Bubanza vont crescendo. Dans certains foyers, les femmes grognent et dénoncent la dilapidation des biens familiaux tout en supportant la charge des enfants au moment où leurs maris se la coulent douce en entretenant des concubines. Les activistes dans le domaine des VBG en appellent à l’application de la loi pour protéger les victimes.