Dans le budget général de l’Etat 2023-2024, les dépenses de certaines communes suscitent un tollé sur les réseaux sociaux. Matongo, dans la province de Kayanza, remporte la palme d’or avec le montant des dépenses de plus de 87 milliards de BIF. A Buraza, province de Gitega, les cantines scolaires vont coûter 12 milliards de BIF sur plus de 17,5 milliards de BIF prévus comme dépenses. Même le ministre des Finances est étonné. « Une belle bourde dudit ministère et celui de l’Intérieur », critiquent différents observateurs.
Spoliation de leurs terres, destruction de leurs champs agricoles, … une partie de la population de Kagwema accuse deux sociétés de vouloir s’approprier de leurs propriétés. Environs 27 hectares font objet de litiges. De leur côté, les deux entreprises affirment qu’elles ont un titre de propriété. Elles rejettent l’accusation selon laquelle elles ont détruits des champs de la population.
Selon les habitants de la commune Mabayi en province Cibitoke, Isidore Niyongabo, représentant de la Ligue des jeunes militants du parti Cndd-Fdd ( Imbonerakure) dans cette commune, a été assassiné tout près de chez lui sur la colline Gasebeyi, zone (…)
Le carburant, les produits Brarudi, le sucre, le ciment Buceco, les documents administratifs … Pour augmenter ses ressources, l’Etat a décidé de revoir à la hausse les prix de plusieurs produits et d’introduire de nouveaux taxes et impôts. La vie devient de plus en plus chère et la population trinque. Pour certains économistes, tous les ingrédients sont réunis pour que la bombe sociale éclate.
Pour ce juriste, docteur en droit judiciaire, le principal obstacle à l’indépendance du pouvoir judiciaire réside dans l’absence des garanties légales et institutionnelles de cette indépendance.
Le président de la République a nommé, ce mardi 25 juillet 2023, un nouveau procureur général de la République, Léonard Manirakiza, en remplacent du controversé Sylvestre Nyandwi. Dans la foulée, 8 juges à la Cour Suprême ont été proposés au Sénat pour approbation. Pour nombre de juristes, l’indépendance et la dépolitisation de la nomination des juges font toujours défaut.
Ecrivain, journaliste, fondateur du Groupe de Presse Iwacu, membre de Reporters Sans Frontières, Antoine Kaburahe, aujourd’hui en exil, est un observateur attentif de la politique burundaise et internationale. Il dénonce le traitement inhumain réservé à Floriane Irangabiye et voit des raisons politiques dans l’emprisonnement de la journaliste. Antoine Kaburahe réclame un vrai procès, public.
Selon sa famille, l’état de santé de la journaliste Floriane Irangabiye s’est dégradé cette nuit en raison d’un asthme sévère et des conditions de détention. Sa famille a demandé en vain son transfert à Bujumbura où elle pourrait avoir des soins appropriés. Trois questions à Sadibou Marong, Directeur du Bureau Afrique de Reporters Sans Frontières (RSF).
Le Burundi vit au rythme de pénuries : carburant, sucre, ciment, médicaments … Hausse des prix de denrées de première nécessité, inflation galopante, dette publique non maîtrisée … D’après des économistes, l’économie burundaise est en danger d’implosion. Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) vient d’approuver une facilité élargie de crédit (FEC) d’environ 271 millions USD avec un décaissement immédiat de 62,6 millions USD. Pour nombre d’économistes, c’est une goutte d’eau dans un océan de problèmes.
Selon cet économiste, l’économie du Burundi est en danger d’implosion. D’après lui, le Burundi ne pourra pas s’endetter continuellement sans garanties de pouvoir rembourser les crédits contractés. Du coup, il faut prévoir comment rembourser en augmentant la production afin de couvrir les besoins d’importations, rembourser la dette extérieure et payer d’autres services extérieurs.
C’est un imbroglio judiciaire. Une propriété de la succession Salvator Nkeshimana, sise dans la zone Rohero en commune Mukaza de la mairie de Bujumbura, a été vendue aux enchères par le Tribunal de commerce. La famille alerte le président de la République sur des menaces de spoliation de sa maison ainsi que plusieurs irrégularités qui ont émaillé ce dossier. Elle pointe également du doigt certaines personnalités haut placées dans l’appareil étatique.
Le Congrès national pour la liberté (CNL) fait encore parler de lui. La crise qui vient de durer huit mois fissure encore ce parti. Une semaine après leur suspension de toutes les fonctions de ce parti par Agathon Rwasa, dix députés dudit parti suspendent à leur tour leur ‘’ patron’’. Plusieurs reproches contre Rwasa sont énumérés. Et sa suspension à la tête du parti est mal accueillie en provinces.