Mardi 19 mars 2024

Société

Enseignement supérieur public : prolongation de la période de réinscription des étudiants

Jeudi, 27 mars, à Bujumbura, lors d’une conférence de presse, Joseph Butore, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, s’est dit déçu du refus de certains étudiants de se réinscrire. Ces derniers ont désormais jusqu’au 1er avril pour s’exécuter.

Joseph Butore, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, se dit déçu de la faible réinscription des étudiants de l’UB et de l’ENS ©Iwacu
Joseph Butore, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, se dit déçu de la faible réinscription des étudiants de l’UB et de l’ENS ©Iwacu

« A l’Université du Burundi (UB), jusque mercredi 26 mars à 17 heures, 626 étudiants réinscrits sur environ 13.000 attendus tandis que 21 seulement se sont fait réinscrire sur 2.475 à l’Ecole Normale Supérieure (ENS) », a déclaré le ministre Butore. La désinformation et l’intimidation en sont les causes, selon lui. Il indique que, parmi les étudiants, il y en a qui n’ont rien à perdre, « la plupart venant de terminer leur année universitaire 2012-2013. Ils n’attendaient que le démarrage d’une nouvelle année ».

Le ministre précise, en outre, que cette prolongation ne concerne pas tous les étudiants. C’est pour les étudiants qui passaient leurs examens, ceux qui avaient encore des cours à terminer et les stagiaires. Par ailleurs, mentionne-t-il, les examens, les cours et les stages reprendront mercredi 2 avril. Ceux qui ont réussi dès la première session ou qui avaient terminé l’année académique seront invités ultérieurement avec le début d’une nouvelle année académique.

A ceux qui intimident les autres, il leur conseille de se ressaisir. Sinon, insiste-t-il, le ministre indique que des instances habilitées seront sollicitées pour prendre les sanctions à leur endroit conformément à la loi. Aux enseignants, il leur demande de rester toujours disponibles pour reprendre les activités. Il réaffirme son entière disponibilité à poursuivre un dialogue sans faux fuyant sur toutes les questions importantes que soulèveront les étudiants. « Dès que les concernés se présenteront dans leurs universités respectives », a-t-il tenu à souligner.

Il signale que s’il advient que les étudiants ne répondent pas massivement à cet appel, d’autres mesures seront prises.
Notons qu’étaient présents lors de cette conférence de presse, Gaston Hakiza, recteur de l’UB et Janvière Ndirahisha, directrice de l’ENS.

Forum des lecteurs d'Iwacu

23 réactions
  1. Iteka

    sintegera nagato ukuntu iyi reta yita mumitego, nyamba ingigno bazifatirabn mukirabu batateguye. Mama iyo bashaka kwimana bourse ninde yababujije gutanga exam d’état igoye hakamenya bake bashaka? Akamuna nako : baciye bongera amanota maze bahejeje ngo nta bourse tubaha ngo muri benshi!!!!!!
    None niryari muzoza mufata ingingo zirimwo ubwenge?
    Ngaho ubuho gwibwirizwa nshingiro ngomurijane imbere yabanyagihugu ngoko nemezamateka bagiye binanata ntibaryemeze!!! Ndabarahiye murarizana murabe ayo abenegihugu hamwe nabanyagihugu babereka !!!
    Za mwiyumvira burya uku murundi araye sikavyuka.
    Bourse yo murayikuye ariko nayo izobakura ndabarahiye, ndetse nabo bemezamateka bararya utanyuma kuko kurya barerekeye reta ikirukana umunyeshure nabo bazorerekera abavyeyi babo babashimire mumatora akurikira

  2. Ndayiragije

    Ko uta,gara ga Butore wari uzi ngo ruritaha. Tu diriges les intellectuels et non des cancres. Vous avez sucé les citoyens via les impôts et les détournements et maintenant vous renvoyé leurs enfants des universités. Comme l’a dit Victor hugo  » C’EST DE LA MISÈRE DES PAUVRES QU’EST FAIT LE PARADIS DES RICHES ». Nous citoyen finançons vos voitures de luxe, leur carburant, votre loyer, vos intendances, bref tout ce dont vous avez besoin, y compris les études de vos enfants dans les universités chinoises, américaines, européennes et canadiennes et ce que nous recevons comme récompense c’est de freiner les enfants des pauvres de fréquenter les universités locales, pas étrangères s’il vous plaît!!!!!!!. Butore, tu sais qu’il ya des ba Ntahonikora, abo twita aboro, qui n’ont jamais vu un billet de 1000 fbu de leur vie? Qui n’ont aucune parenté à Bujumbura? Que veux-tu que deviennent leurs enfants? Est- ce que tu es à mesure de répondre à cette question Monsieur Butore pour que les burundais sachent la vérité? Que deviendront les orphelins? Vous n’avez aucune planification. Qu’est -ce que tu es entrain de faire au niveau de ton ministère pour accueillir d’ici 6 ans les enfants de l’école fondamentale? dans l’émission Kabizi tu as avancé un nombre d’étudiants que le gouvernement devrait prendre en charge, et tu as dit en ces termes: » Naho iyo Leta yoba imeze neza gute ntavyo yoshobora, » Pour moi, un Etat qui avoue il est incapable d’assurer l’éducation de ses enfants mérite la démission. Ces chiffres ne sont pas tombés du ciel il fallait se préparer depuis votre arrivée au pouvoir. au contraire vous vous êtes mis à piller et maintenant vous dites aux étudiants sauve qui peut. Monsieur Butore, tu as hérité d’un ministère qui n’est pas facile. la dictature, les intimidations, le terrorisme ne peuvent pas t’aider parce que tu as en face de toi des gens intelligents, qu’il n’est pas facile de manipuler. la preuve en est que les hutu et les tutsi sont unis dans leur revendication. Dans tes agissements, tu te caches toujours derrière l’ethnie mais maintenant ça n’a pas marché. je voudrais dire aux gens qui ne te connaissent pas que tu es un extrémiste et que c’est dangereux pour le pays. S’il te plaît, un exemple simple, sur 12 assistants qui ont été recrutés à la FABI ‘(ancienne FACAGRO), il n’y a aucun TUSTI et il n’y aaucune femme!!!!! Est-ce normal? Et pourtant, il avait une femme qui remplissait les conditions, tu l’as écarté parce qu’elle est tutsi et qu’elle n’est pas du CNDD-FDD. Les tusi ils étaient nombreux et s’il te plaît ils remplissaient les conditions, et sur 12 n’a mis aucun et tu les remplacé par des hutu qui ont obtenu leur diplôme sans distinction comme le stipule la loi. Voilà monsieur Butore un petit conseil. sachez que tu as affaire à des intellectuels que tu ne peux pas manipuler à ta guise, il faut adopter le dialogue, la bonne gouvernance et surtout la communication non violente.

  3. Kabwa

    je suis convaincu que les étudiants sont victimes de la mauvaise gouvernance du pays, devenu un mode adopté par nos dirigeants actuels, la violation des droits humains poussée à l’extrême ainsi que l’égoïsme innommable de nos dirigeants.
    1. Mauvaise gouvernance et violation des droits humains
    L’instauration de la bonne gouvernance ou le déploiement des efforts dans ce sens ainsi que le respect des droits humains sont généralement deux conditionnalités posées par les partenaires financiers du gouvernement pour mériter un appui budgétaire. Maintenant nos dirigeants n’avancent que la crise financière mondiale comme étant à la base du manque de disponibilité financière alors que nous sommes plus victime du mode de gouvernance peu recommandable que de cette crise financière devenue le seul et permanent prétexte à notre misère.

    2. l’égoïsme innommable de nos dirigeants.
    En principe, les montant des exonérations ne devraient pas dépasser 17 milliards maintenant elles vont au delà de 100 milliards. L’explication est toute simple. Nos dirigeants sont corrompus par les bénéficiaires de ces exonérations, ils exonèrent leurs propres biens sous des noms déguisés, ils ne revoient jamais les critères pour mériter une exonération, etc.

    Pourquoi alors décider avant même de réfléchir, de supprimer la bourse pour les étudiants avant de travailler sur ces paramètres notamment améliorer la gouvernance, respecter les droits humains, diminuer très sensiblement les exonérations, lutter contre la corruption pour qu’ils aient moins de détournement des deniers publics? Quels efforts auraient déjà fournis par nos dirigeants, nos représentants pour montrer leur compassion dans la misère qui ronge les burundais? auraient-ils réduit leur salaire? Combien sont emprisonnés ou démis de leur fonction car ils sont accusés de corruption ou de violation des droits humains? quel est le rapport entre les frais de fonctionnement des organes de lutte contre la corruption et les fonds retournés dans les caisses de l’Etat?
    Nos dirigeants, soyez cohérents avec vous-mêmes. Vous inscrivez à votre actif la promotion de l’éducation pour tous à travers votre programme de gratuité de l’enseignement primaire qui se souci très peu de la qualité. Vous avez même incorporé une partie de la note obtenue en classe pour d »augmenter les chances d’accès à l’enseignement secondaire aux enfants qui étudient dans de mauvaises conditions par rapport à ceux qui sont dans les villes et différents centres urbains.
    Maintenant, à moins de deux ans plus tard et à une année des éléctions, vous prenez une mesure tout à fait contraire et peu populaire. Maintenant, les étudiants toute éthnie et tendance politique confondue y compris les imbonerakure sont solidaires face à cette mesure. La recvendication des étudiants est noble et vous amenera à perdre des voix importantes. Souvenez -vous que ces enfants viennent des familles et ont des amis. Immaginez-vous si ils arrivaient à influencer leurs parentés, amis et connaissances pour ne pas voter pour vous.
    Il y a un étudiant qui s’est exprimé dans une émission Kabizi en disant ceci: Vous avez pris les armes pour combattre l’injustice contre l’éthnie HUTU, injustice qui s’étendait à plusieurs secteurs de la vie nationale y compris l’éducation. et Il s’est posé la question de savoir si, en un si peu de temps au pouvoir, vous avez déjà un nombre suffisant de HUTU instruit au point de ne plus avoir besoin d’autres.
    Je m’en arrête par là tout en encourageant les étudiants à résister pacifiquement à cette décision impopulaire, peu soucieux de leur avenir, de l’avenir de leurs petits frères et soeurs, bref peu réfléchi avec des conséquences néfastes sur l’avenir du pays.

  4. Pat

    Chers compatriotes;
    Uburundi bugeze habi, inyuma yuivyo tumaze iminsi twumva bijanye no kurondera kwitoza ubugira 3 vya peter hatayemwo iki kibazo ubu rero nasaka nsabe abarundi bave i buzimu baje i buntu bamwe bahora bahamiriza ngo abantu banka cndd-fdd, babireke. Jewe mbona intwaro yashaje hageze ko haza abandi bakagerageza. Uwavuze ko imyaka 10 ari ntarengwa yari yavyihweje, uwutwaye uburundi wese akwije imyaka 10 aca atangura gutoba nkibi mbona.
    Abarundi cane cane abakene nibahakure icirwa bibahe isomo ya 2015, baheze bazomenye uwo baha amajwi. Abakene ndazi ko aribo benshi cane i burundi bashatse guhindura intwaro barabishoboye. Haze ababumviriza, badakoresha iterabwoba ngo izindi ngingo zizofatwa.
    Mugire amahoro

  5. Loulou

    Huuu il y a des commentaires qui ne passent pas?????!!!!!

  6. Burundi

    En fait il y a une injustice à la base de l’octroi de la bourse et c’est pour cette raison que l’Etat n’en sort pas. Tout le monde le sait que le gouvernement n’a pas suffisamment de sous pour boursier tous les jeunes.
    Je propose une solution qui avantage tout le monde: normalement la bourse est donnée aux jeunes dont les parents ne sont pas à mesure de payer les frais pour la formation universitaire. Or au Burundi l’enfant du directeur général, du ministre, de l’homme d’affaire… et du pauvre reçoivent tous les deux la même bourse, ce n’est pas normale et ce n’est pas juste. La bourse doit être donnée aux enfants indigents uniquement. Cela nécessite des enquêtes neutres et justes de la provenance sociale de chaque étudiant. Seulement avec la mentalité de corruption en tout et partout, le risque est de fausser les données. Il faudra des hommes intègres pour faire une telle investigation. Tout le monde en sortira gagnant est c’est la justice sociale pour tous.

    • Oip

      @Burundi:Tout les etudiants universitaire ont reussi l’examen d’etat avec une note de 50% et plus.Donc ils sont en droits de beneficier de cette bourse malgre les differents origines sociales.Partout au monde c’est comme cela: »tu remplis les condition et tu auras droit a ta bourse:c’est meme le principe de la bourse pour les etudes superieurs

  7. Honest

    Le dialogue vaut mieux que sanction sur sanction. Par ailleurs je me demande ce que c’est que la fin ultime d’une loi. En philo politique, la loi est faite pour servir et aider les gens à progresser. Le but de la création d’une loi, ce n’est pas pour montrer qu’on est capable de créer une loi: ça c’est de l’enfantillage. Bukebuke bukomeza igihonyi, Petit à petit vous allez enflammer le pays. N’oubliez pas que le feu brûle tout sur son passage sans exception.

  8. NTANGERE

    La décision du Ministre d’attribuer la bourse aux plus méritants est à mon avis louable…! Rappelez-vous, tout le monde ne doit pas faire des études universitaires ..! Les plus faibles, les médiocres qui doublent redoublent les classes et veulent continuer de bénéficier des appuis de l’Etat doivent quitter le système universitaire et laisser la chance aux autres jeunes qui arrivent nombreux et plus méritants..! Le problème est que les décisions politiques importantes dans ce pays ne sont pas concertées. Zigwa nk’amama y’imvura sans aucune négociation et explications aux premiers concernés!!! Ariko nta gitangaje ku ntwaro mbi ‘y’aba DD dominés par des corrompus incompétents….!!!

  9. Oui, il faut que ce Ministre démissionne. Maintenant la question n’est pas ethnique. il y a un fossé qui est entrain de se creuser entre les pauvres et les riches. je crois que d’ici quelques années, la question ethnique fera partie de kl’histoire.va naître la question entre les pauvres et les riches. A ce moment, nous aurons une vraie révolution!!!

  10. MNF

    Monsieur le Ministre, j`ai un petit conseil:
    C`est inutile de faire un bras de fer avec les Etudiants; ayez le courage de revenir à vos décisions et laisser les Etudiants continuer leurs Activités académiques, seuls les idiots qui ne changent pas d`avis.
    Si l`UNESCO ne finance plus la Formation universitaire au Burundi, cela sous-entend que vous n`avez pas voulu collaborer et remplir les exigences en la matière pour que l`UNESCO continue à soutenir la Formation Universitère publique.
    Pour désengorger les Universités publiques, il faut encourager les lauréats ayant réussis l`examen d`état à fréquenter les Universités privées tout en maintenant leur bourse d`étude.
    Il faut aussi une bonne collaboration entre les corps enseignants publics et privés pour améliorer la qualité de l`enseignement supérieur.
    Du reste , je ne vois pas comment votre position actuelle pourrais amorcer le tir et ramener les étudiants à la raison.
    Merci
    MNF

  11. jeunesse

    muzokogerako mwogereko mwogereko nta nyishu muzoronka, atari kwicara hamwe nabo banyeshure mugateba naho, ni echec ya propagande muzoba muriko murako ndazi ko mukunda amajwi nkico ntarabona yari impanuro mpaye dd na numero 1 ashaka kwiyongera

  12. Effet boomerang

    Je peux parier que cette question produira un effet boomerang kuri CNDD-FDD. Hari aho ukora ikintu washaka kugikorera uwundi kikagaruka kugira effet negatif chez toi!!!! Muzobamumbwira….

    • ruhina

      mbe nkamahera ahembwa abigisha kandi batariko barakora azorihwa na butore canke nada nyeshuri?
      aho abarundi bosi barazi ko aribo byariho???????

  13. Kana

    Le ministre de l’Enseignement supérieur n’a qu’ à démissionner et ou cesser les divisions qu’il ne cesse de semer au sein des étudiants. Ces derniers ne sont pas des enfants, ils savent bien ce qu’ils réclament.
    Ce qui est étonnant est que chaque fois que des problèmes arrivent, le rectorat et le ministère de tutelle se précipitent à prendre des mesures sans tenir compte les conséquences qui puissent suivre.
    Je conseillerais aux étudiants de rester solidaires comme ils l’ont déjà montrer. Gaston Hakiza, le ministre et leurs chefs finiront par céder.

    Vive l’université , vive l’unité des étudiants!!!!

    • Umurundi

      nous sommes touché du fait que: »le rectorat et le ministère de tutelle se précipitent à prendre des mesures sans tenir compte les conséquences qui puissent suivre. »
      babonye revendication zuko yongerezwa zihagaze bati naho twoyifuta vyogabanya revendikation? à voir les effets sur le gouvernement et la politique.
      Ariko intara zimwe zitanga bourse indirectement à leurs ressortissants:inzu bapanze bakabura abazibamwo.Mwibuke ko mushaka kwigisha abavuka muntara bitazokora muntara zabo gusa!!! Uburundi bukiri Uburundi mwirinde gukumirana mu ntara sinon muriko mukwega amakara yaka.

  14. kazinduzi

    Mr le ministre,
    Muzongera n’iyindi minsi muruhe!!! Banyeshure ndabacire umugani nta wutemba yicaye kandi nta wupfa kabiri….A suivre :):(:(:(:(:(

  15. CHANGE WORLD

    Il est vraiment difficile de comprendre les agissements de ce ministre. Imaginez-vous, seulement moins de un quart des élèves qui viennent de terminer les écoles secondaires auront l’accès aux institutions publiques et à la bourse. C’est seulement sous cette condition qu’un fils ou une fille du paysan qui habite loin de Bujumbura ou IZEGE peut fréquenter l’université. Je dit cela car un étudiant qui vient des régions éloignées des campus, s’il a l’accès à l’UB sans bourse, il ne pourra pas se présenter à l’UB à l’avantage de ceux qui viennent de Bujumbura. En effet, les pauvres paysans qui ont des difficultés de payer la ratio et les frais scolaires des enfants du secondaire, ne vont pas avoir des frais de subsistance à Bujumbura pour leurs filles où fils. Là je ne parle pas des milliers de finalistes qui sont privés de l’accès à l’enseignement supérieurs public sans moyen d’accès à l’enseignement privés qui est actuellement fréquentés par les fonctionnaires et les enfants des gens plus ou moins aisés. Pour ceux là, on ignore sort.
    Que le ministre et les représentants du peuple sachent que la question ne concerne pas les étudiants actuellement à l’université, mais surtout les gens qui viennent de terminer les écoles secondaires et leurs cadets. Le combat noble qui est mené par les étudiants actuellement, c’est surtout en faveur de leurs cadets.
    Dire que le gouvernement n’a pas de moyens est faut. Comment expliquer que le parti au pouvoir et les dignitaires continuent de construire des buildings et des stades un peu partout au moment où le gouvernement est incapable de construire une auditoire? Mugabo ndaguye ndagarutse, C’est parce qu’il a intérêt à louer les bâtiments des grands dignitaires pour les faire des auditoires et s’approprier de toute l’économie du pays.
    Je crois que NKURUNZIZA et son équipe sont fatigués car ils sont devenus incapables de trouver des solutions aux problèmes du peuple. L’éducation doit être plus prioritaire que les stades et les permanences du parti actuellement aux aboies.
    Courage cher étudiants, le combat que vous menez est noble et unis, nous allons vaincre, Notre avenir est dans nos mains et non dans celles des dignitaires DD qui ne voient que les intérêts de de leur enfants.
    Que le parti au pouvoir sache que la résolution de ce problème va conditionner le nombre de voix qu’il aura dans les prochaines élections.
    Nous découvrons de plus en plus des conséquences du monopartisme dans lequel NKURUNZIZA ET SES GENERAUX VEULENT NOUS PLONGER.

  16. Kazoza

    Mwarigishije muramenyesha none ni muhimbarwe. Muja mu bantu ngo vyere ku buntu, ngo vurwe ku buntu, ngo iga ku buntu… kandi muzi ko quelque part quelqu’un doit payer la facture, nono mwari mwiteze ko vyogenze gute?
    Hagarika ayo ma slogans yanyu yo ku buntu, muriko mwica esprit y’Abarundi. Muzobikoresha abatazi ingaruka mbi yavyo, babatore rimwe , kabiri ariko hazogera igihe bategera ko muriko mu bahenda.
    Ngo Unesco nta subsides iha Ubrundi, murajaba ibintu hanyuma ngo Unesco, assumez votre responsabilité.
    Université y’Uburundi est en retard d’une année none ingingo Ministre afashe hagati mu mwaka kandi yari azi ko ishobora gutera akajagari, ubu ho université y’Uburundi izoba en retard de 2 ou de 3 ans. Birateye agahinda. Girisha inama des états généraux, murondere abahinga muri éducation babafashe kwiyumvira. Mureke kuvyuka ngo ingingo ni iyi mutihweje inkwirikizi. Ndabuvuze sindabubeze.

  17. Gahiru Jean Petit

    La force a de limites. aho hambere baca bavuga ngo « babatotesheje »
    En peu de respect et de considération quand même!!!.Jewe numvirije HAKIZA ariko avuga ngo turipfuza gose ko abo »BAANA » bagaruka kw’ishure. Nyakubahwa Lecteur jewe nibaza ko, kandi ntakekeranya ko muri kaminuza nta mwana ariyo. N’uwoba yokwitwa umwana son statut d’étudiant lui confère automatiquement la carrure d’adulte.

    Un de mes prof PhD nous disait, il y a pas si longtemps (2000) QUE Université= savoir gérer la complexité.
    Ou est passée l’UNIVERSITE?????

  18. Burundi

    Mr le Ministre, sous d’autres cieux, tu démissionnes dans ces conditions. Mais comme nous sommes dans un pays des Tambours sous la démocratie bananière, tu trouves normale de continuer comme si de rien n’était.

    • Bizimana

      WIGA K´UBUSA? UKAVURWA K´UBISA? EKA N´IBIRENGE BIKOZWA K´UBUSA, UKAVAMWO UBUSA

      • pipo

        L’education est le droit de tout citoyen avec toutes les facilites qui vont avec. La bourse est votre droits chers etudiants. Les finances du gouvernements ne sont pas les proccupations des citoyens.Ou vont nos impots? Pauvres politiciens qui nos savent que piller. Ou est parti le jet presidentiel? je crois que le CNDD a longtemps coupe la branche ou il etait assis qui est sur le point de tomber

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Le bonbon ou le bâillon

« Mangosuthu Buthelezi, Tshisekedi wa Mulumba, John Fru Ndi,… » A tort ou à raison, les détracteurs de l’« ancien » président du Congrès national pour la liberté ( CNL), Agathon Rwasa, le comparent à ces chefs charismatiques de l’opposition en Afrique qui ont (…)

Online Users

Total 3 234 users online