> Les rideaux sont tombés sur la 33ème session du Conseil des droits de l’Homme à Genève, avec le vote d’une résolution sur la création, pour une durée d’année, d’une Commission d’enquête sur les crimes commis au Burundi depuis avril 2015.
Il y a eu 19 voix pour, 21 abstentions et 7 voix contre. «La résolution de l’UE est adoptée ’’comme telle’’ amis entre par la petite porte. Vive la Burundi», a tweeté Willy Nyamitwe, le conseiller en communication du président de la République à l’issue de ce vote.
Satisfecit pour Me Armel Niyongere, activiste burundais des droits de l’Homme, invité à cette session : «La Communauté internationale vient décide enfin de voler au secours des milliers de Burundais. Il faut que les crimes commis au Burundi depuis avril 2015 soient punis et que la CPI s’implique résolument».
> La question en rapport avec le dossier sur la disparition de notre confrère Jean Bigirimana a été posée lors de la conférence publique en direct des porte-paroles tenue à Cibitoke. Selon Agnès Bangiricenge, porte-parole de la Cour suprême, l’affaire suit son cours normal.
> Après une lettre de l’Olucome adressée à la ministre de la Justice lui demandant de remettre la villa de la BRB qu’elle continue d’occuper, cet ancien deuxième vice-gouverneur de cette institution rejette les accusations de malversation.
«Si je suis restée dans cette résidence, c’est pour des raisons de sécurité. Mon immeuble situé à Nyakabiga a été vandalisée et la sécurité à Ngagara où j’ai eu mon premier logement n’était pas garantie. »
La ministre Aimée-Laurentine Kanyana affirme avoir eu de la BRB un délai de grâce pour chercher une autre résidence dans un quartier plus sécurisé.
Cependant l’Olucome demande que cette autorité paie 12 mois d’arriérés de loyers de cette résidence.
> Le manque criant d’eau potable inquiète la population des collines Mugoboka I et II de la zone Rohero, en commune urbaine de Mukaza, surtout après la mort de deux personnes. Les habitants de cette localité pensent que le choléra serait à l’origine de leur décès.
A Mugoboka, deux collines sont obligés de se partager un seul robinet. La population est obligée d’utiliser l’eau de la rivière Ntahangwa. Ces habitants demandent plus de robinets enfin d’éviter les maladies des mains sales.
Il est vraiment bete celui qui pense qu’il va continuer à massacrer les Burundais sans poursuite judiciaire!
Il y’a lieu de tirer des leçons au lendemain du vote de l’ONU :
1°) Umutigito w’inkoko ntuyibuza kunya mu nzu.
2°) Les chiens aboient, la caravane passe.
3°) Ntawuhisha umwotsi inzu iriko irasha puisque les Tutsis et les hutus de l’opposition qui meurent en très grand nombre se sont pas suicidés.
4°) Il est grand temps que les frères Nyamitwe disent la vérité à S.E Pierre Nkurunziza puisqu’au moins eux ils ont accès à certains salons en occident.
En effet, le monde civilisé au 21è Siècle ne tolère plus les violences sexuelles (pire encore) faites aux femmes peu importe leur éthnie (Rappelez-vous des massacres du 11 au 12 Décembre 2015) ou les massacres ciblés à caractère éthnique et politique.