Mardi 19 mars 2024

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Au sommaire de l’édition de ce mardi 27 septembre 2016 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

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27/09/2016 Edition : 1

• 33ème Session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies tenue depuis ce lundi à Genève. Au menu de cette réunion les conclusions de l’Enquête indépendante des Nations Unies sur le Burundi (EINUB). Sur son compte Twitter, le conseiller principal en communication du président de la République, Willy Nyamitwe évoque déjà une mauvaise foi affichée contre le Burundi parlant notamment d’un projet de résolution en préparation. Ce rapport de l’EINUB fait état de violations graves des droits de l’homme qui peuvent être qualifiées de crimes contre l’humanité. Il met en garde contre un probable génocide.

manif_mardi• Entre temps plus de 200 manifestants se sont rassemblés ce mardi devant les bureaux de l’Office du Haut-Commissaire aux droits de l’Homme pour faire un sit-in contre cette probable résolution sur le Burundi.

• «Les burundais doivent restés solidaires dans leur diversité ». L’appel a été lancé par l’archevêque de Bujumbura Mgr Evariste Ngoyagoye. Il fustige certains Burundais qui s’entretuent prétextant leur appartenance religieuse ou ethnique. C’était au cours d’une réunion organisée par le bureau de l’Ombudsman. De son côté le secrétaire général du part Cndd-Fdd qui a participé à cette réunion parle du rôle important des confessions religieuses.

• Le nombre de personnes fuyant le Burundi vers les pays voisins dépasse le cap de 300.000 personnes. Les capacités d’accueil dans les pays comme la Tanzanie, le Rwanda, l’Ouganda et la République démocratique du Congo sont totalement débordées, prévient le HCR. C’est au moment où l’assistant du ministre de l’Intérieur affirme que ces chiffres sont exagérés. Selon lui, ceux qui franchissent les frontières n’y vont qu’à la recherche des visas pour les pays occidentaux. Il évoque aussi des malfaiteurs qui cherchent asile dans les pays voisins.

Forum des lecteurs d'Iwacu

1 réaction
  1. Gaétan Sebudandi

    Parmi les réfugiés burundais il peut y avoir des délinquants, c’est un fait. Mais la majorité des fuyards, ce sont des civils qui sont menacés d’agressions, d’intimidation, de vexations de tous genres de la part des pouvoirs publics. Une situation d’insécurité dans le pays organisée par les organes du pouvoir, cela concerne, de toute évidence, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Il est de son devoir d’envisager une résolution qui dénonce publiquement de telles violations des droits des citoyens au Burundi.

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