Jeudi 28 mars 2024

Politique

Donald Trump : le « sauveur» du Burundi ?

Après la victoire de Donald Trump lors des élections américaines de ce 8 novembre, des avis divergent. Certains le voient comme un «messie » qui va corriger les «erreurs» de l’administration Obama. D’autres ne se font guère d’illusions et pensent que rien ne va changer.

Evariste Ndayishimiye : « Cette victoire de Donald Trump est un espoir pour les Burundais.»
Evariste Ndayishimiye : « Cette victoire de Donald Trump est un espoir pour les Burundais.»

«Nous avons espoir car ce sont de nouveaux dirigeants. C’est du sang nouveau, c’est-à-dire que nous allons partir sur de nouvelles bases.», indique le secrétaire général du parti Cndd-Fdd, Evariste Ndayishimiye, lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 9 novembre 2016.
Pour lui, c’est une opportunité d’ailleurs de présenter le Burundi dans toute sa réalité. Dans la foulée, il félicite le président élu ainsi qu’Hillary Clinton qui a reconnu rapidement sa défaite. «C’est un bon exemple que les Burundais devraient suivre.»

Interrogé sur les relations entre le Burundi et l’administration Obama surtout après que certaines autorités américaines aient qualifié le mandat de Pierre Nkurunziza d’illégal, Evariste Ndayishimiye a une réponse bien claire. «Pendant les compétitions électorales, chacun a sa partie favorite. En considérant les résultats, chacun a des commentaires à faire mais ce n’est pas une occasion de rejeter celui qui a gagné. Dans le passé, nous pensons que les autorités américaines pouvaient avoir un côté qu’elles favorisaient.»

Bujumbura s’attend-il à une nouvelle approche de la crise?

Evariste Ndayishimiye espère que les nouveaux dirigeants vont y voir clair quand ils commenceront à analyser la situation du monde, le Burundi y compris. Interrogé par Jeune Afrique, Willy Nyamitwe, conseiller principal en communication du président Nkurunziza, tente de nuancer. «Nous ne sommes pas dans cette logique» Pour lui, cette victoire de Donald Trump ressemble plus à ce qui s’est passé au Burundi. «Contrairement à ce que les faiseurs d’opinion, médias et certains spécialistes essayent souvent de faire croire, le peuple a toujours le dernier mot.» Il se dit confiant que le président élu prendra la bonne décision lorsque la vérité sur la situation réelle au Burundi va éclater.

Signalons que le président Nkurunziza a été parmi les dirigeants du monde entier à féliciter Donald Trump. Il s’est fendu d’un tweet juste après l’annonce de la victoire du milliardaire : «M. Donald Trump, au nom du peuple burundais, nous vous félicitons chaleureusement. Votre victoire est celle de tous les Américains. »


Réactions

Jérémie Minani : « Nous attendons de lui un soutien ferme au dialogue inter-burundais. »

jeremie-minani« Le Cnared attend du nouveau président des Etats-Unis un soutien ferme au processus de paix inter-burundais sous l’égide de la Communauté est-africaine », a réagi Jérémie Minani, commissaire chargé de la communication au sein du Cnared Gira-Iteka. Pour lui, Donald Trump est appelé à prendre des mesures sévères contre Bujumbura pour l’amener à abandonner la voix de la violence et mettre en avant les négociations.

S’exprimant sur les réactions de Bujumbura, M. Minani dit qu’il est surprenant de voir les fossoyeurs de la démocratie se réjouir : « Ils sont peut-être dans la logique de penser que le président des USA sera facilement manipulable, qu’il avalisera l’absurdité du 3ème mandat du président Nkurunziza.» Il leur rappelle que Donald Trump s’est exprimé à maintes reprises à propos des régimes tyranniques : « Il écarte toute idée de sympathiser avec les dictateurs allant jusqu’à dire qu’il ferait arrêter certains d’entre eux. »

Selon lui, quel que soit le locataire de la Maison Blanche, la politique étrangère américaine ne change pas radicalement. Et de conclure : « Les USA ont déjà pris une position claire dans la crise burundaise. Ce n’est pas Donald Trump qui va prendre le chemin opposé. »

Jacques Bigirimana : «Nous venons d’échapper in extremis au danger que représente Hilary Clinton. »

jacques-bigirimanaC’est la déclaration de Jacques Bigirimana, président du parti FNL, après la victoire de Donald Trump. Il demande à l’administration Trump de ne pas se lancer dans la déstabilisation de l’Afrique comme le cas de la Libye. « Que le gouvernement du Burundi diligente une visite auprès de Donald Trump pour exposer l’injustice de l’administration démocrate. » Via ses tweets, M. Bigirimana en a profité pour faire le bilan du gouvernement Bill Clinton : « Bill Clinton n’a pas empêché l’assassinat du premier président démocratiquement élu, Melchior Ndadaye, en 1993, alors que la CIA et le FBI savaient certainement le plan macabre. Pire, il n’a pas volé au secours des Burundais qui se faisaient tuer par l’armée de l’époque.»

Abel Gashatsi : « Une élection porteuse des lendemains qui chantent …»

abel-gashatsiAbel Gashatsi, président de l’Uprona, espère que l’avènement de Donald Trump aux destinées des Etats-Unis d’Amérique insuffle du sang neuf dans la diplomatie des deux pays. «C’est une élection porteuse des lendemains qui chantent pour notre pays ». Au regard des rapports diplomatiques qui prévalaient entre Bujumbura et l’administration en partance, M. Gashatsi entrevoit déjà une relance de coopération, surtout la levée des sanctions que l’administration Obama a pris à l’encontre de certains caciques proches du pouvoir de Nkurunziza. «Sans doute, s’il veut imprimer sa marque dans la diplomatie africaine, il cherchera à connaître la vérité sur le Burundi et amorcer une ère nouvelle dans les relations diplomatiques de nos deux pays.»

Tatien Sibomana : «Le prolongement d’une même politique… »

tatien-sibomanaRéagissant par rapport à l’élection surprise du républicain Donald Trump, à la présidence des Etats-Unis d’Amérique ,Tatien Sibomana, porte- parole de l’Uprona non reconnu par le gouvernement, juge déplacé ceux qui commencent à se frotter les mains comme quoi le nouveau président élu laissera les dictateurs africains opprimer leur peuple sans rien faire. « Dans une sous-région des Grands-lacs en perpétuels troubles et violences de toute sorte, je ne le vois pas fermer les yeux sur les exactions qui s’y commettent ». Et de poursuivre que même peu interventionnistes que puissent être les républicains, dans la plupart des cas, leur politique étrangère s’inscrit dans le prolongement de celle des démocrates, la continuité donc.


Analyse

cyprien-mbonimpaL’ambassadeur Cyprien Mbonimpa, spécialiste des relations internationales, indique qu’il est encore tôt pour statuer sur la politique de Donald Trump. Il souligne la spécificité du nouveau président, évoquant un homme d’affaire sans passé politique. « Attendons qu’il arrive à la Maison Blanche et qu’il s’imprègne des réalités du pays et du monde pour décider quelle sera sa politique.»

L’ambassadeur fait savoir que d’emblée le président des Etats-Unis est investi pour défendre les intérêts de son pays, qu’il soit républicain ou démocrate. Il nuance l’importance de la rhétorique de Trump durant la campagne électorale. «Il ne réalisera pas de facto toutes ses promesses de campagne.»

Selon ce spécialiste des relations internationales, la politique américaine sur l’Afrique peut éventuellement ne pas changer. Cyprien Mbonimpa souligne l’intransigeance des Etats-Unis notamment sur des questions de droits de l’Homme et de bonne gouvernance.

Forum des lecteurs d'Iwacu

24 réactions
  1. polsk

    Il y aura encore des élections des grands électeurs ou représentants le 19 Décembre prochain pour élire définitivement le nouveau président des USA. Et…..Donald TRUMP ne pourra pas gagner et au revoir les Etats Unis d’Amérique.

  2. Nahimana Rose

    C’est aux Africains de sauver l’Afrique pas les autres.

  3. KABAMBA Caritas

    Avec « Democrat » 2 fois (D²) dans le nom CNDD FDD on pensait qu’ils soutenaient démocrates. Maintenant il faut changer le nom pour être fervents partisants de Trump pour être CNRR FRR « Conseil National pour le Rassemblement Républicains- Forces Rebelles Républicaines ». Mais il faudra dire aux FOREBUs de changer de nom car ça sonne Républicains alors qu’ils disent combattre le parti Républicains du Burundi. Faudra aussi soutenir le nouveau parti de Sarkozy  » Les républicains » même s’il a dit à Dakar que l’Afrique noire n’est pas encore entrée dans l’histoire. Ensuite il faudra penser à construire un mûr le long de la Frontière avec le Rwanda pour empêcher les Benegihugu de partir au Rwanda le mouvement étant pour le moment à sens unique. Songer à renvoyer les Congolais vivant illégalement au Burundi malgré qu’ils ont déjà intégré le sommet de l’Etat. N’oubliez pas de nommer nos amis commentateurs AYUHU et Hima Jeremy comme responsables au futur palais Chinois de GASENYI ( Voir Trump avec Priebus et Bannon).

  4. Bonnenouvelle

    Le libéral Trump est un grand ami de notre gouvernement dont le chef fut le premier africain à le féliciter pour sa glorieuse victoire. En guise de reconnaissance, il secourira fratenellement notre célèbre gouvernement et le protégera.
    Même s’il a dit que l’Afrique est à recoloniser, il n’a nullement visé le Burundi.

    • KABAMBA Caritas

      Trump n’est pas Libéral mais c’était plutôt Mme Clinton qui l’était. Et quand Trump a dit de Recoloniser l’Afrique, il a dit que l’Afrique est sous le joug des Présidents à vie qui ne veulent pas céder le pouvoir. Il a même parler du cas des présidents africains qui au lieu de résoudre le problème du Burundi songent à quitter la CPI. Iwacu a peut être l’interview de Donald Trump avec un journaliste Sud Africain. Si vous pensez que Donald Trump ne sait pas compter jusqu’à 3 ( mandats) comme vous alors qu’il compte des milliards de dollars vous êtes déjà  » trumpés « . On lui souhaite bonne chance dans la conduite des affaires des USA et du monde. Ceux qui se demandaient le visage de l’oncle Sam, regardez D J Trump.

  5. Bonnenouvelle

    Le libéral Trump est un grand ami de notre gouvernement dont le chef fut le premier africain à le féliciter pour sa glorieuse victoire. En guise de receonnaissance, il secourira contre vents et mlarées, notre célèbre gouvernement et le protégera.
    Même s’il a dit que l’Afrique est à recoloniser, il n’a nullement visé le Burundi.

  6. Musemakweli

    Je ne sais pas quelle mouche a piqué les uns et les autres, mais vilipendés Obama pour glorifier Trump n’est que pure drogue ou vous vivrez votre 4éme heures de coma! Je vois male un Trump qui vient en sauveur d’afrique! Mais surement que je me trompes et j’aimerais bien; comme le sage Bob Marley le clamait: »Time will tell you »

  7. Bukururu Matias

    Ahahahahaah!!!
    Que vous l’approuviez ou non, vous etes tous en train de confirmer que le gvrnment Trump sera bon pour le Burundi. Avec les mêmes illusions et « desillusion »; car, s’il ne change la politique Obama, il s’alignera avec Russie qui est avec le Burundi. Et s’il ne s’interresse pas au Burundi, c’est à dire qu’il ne s’ingerera pas dans les affaires du Burundi comme Obama le faisans en faisant des jugements et en menant des actions contre le Burundi qu’il ne connait nullement pas. La 3ème option, qui est très improbable, est de contininuer cette politique Obama. Car il n’est pas de ses idée, les idées de clinton, de la Belgique, de la France de Holande, du Canada, …… Il semble d’ailleurs qu’il est grand ami à Putine. Et alors!!!
    Très probablement, le minimum qu’il fera sera de ne pas s’ingerer dans les affaires internes du Burundi. N’est-ce pas une bonne chose pour le Burundi?
    Mvunire akagohe ceux qui injurie les autorité Burundaise. Soyez poli. Revenez à votre raison. Ces émotions frustrées et deçues, abandonnez-les car elle ne construisent pas. Elle détruisent plutot. Par ailleurs, comme vous le confirmer que Trump ne s’interresera pas au Burundi, vos horizons s’eloigne de plus en plus de quelques années. Il y en avais qui avais commencé à prendre de photo avec Mme Clinton, en maudissant Trump avec elle, mais maintenant bamaramara en revenant à féliciter Trump. EHHHHHHH!!! Attendez, la France pourra aussi changer. On ne sais jamais. Donc, se taire et revenir à la raison sera une sagesse.

  8. Peace

    Les pierre nkurumziza, les ndayishimiye, les nyamitwe cherchent à tort le salut auprès de Trump. Mais eux ne font rien pour securiser le Citoyen. Ils seront deçus…tant qu’ils ne respectent pas le droit à la VIE.

    • KARUNDI

      Juste comme le faisaient les sindu MUJA auprès de Obama. En attendant la désillusion, les Pro-Trump auront quand même souflé

  9. dodo

    sFélicitations Trump, tu es un homme intelligent qui a gagné sa vie honnêtement.Je suis d’avis avec toi quand tu dit que certains incapables passent leur temps à manger, coucher et dancer!!! Et ils veulent manger le fruit de votre intelligence, ces obamas , incapable de protéger leurs propres sangs noires, massacré comme du bétail chaque jour comme bon lui semble!!! C’est ce d’ailleurs pour lequel je suis totalement d’accord avec Trump, tout ces immigré sans papier à l’exemple d’un batard comme Obama devrait rentrer dans leur pays d’origine et faire les preuves. Bravo aux peuples américains et surtout aux confédérés

    • KABAMBA Caritas

      Je vous conseille de modérer votre langage envers le Respectable président des USA. Il fait ses preuves en dirigeant les USA pendant 10 ans.

    • Marie claire

      Sois honnête avec vous même mr ou mme Dodo. Mr Obama n »est pas un batard encore moins un immigré. C’est un citoyen americain, honnête qui a fait des bonnes choses pour le peuple americain pendant ses deux mandats.

  10. Trump est le Hero du monde qui viendra corriger toutes les injustices de Mr Obama. Selon, les promesses de la campagne electorale, Mr Trump se preoccupera uniquement des Americains au lieu de faire des guerres a travers le Monde comme Obama.

    • roger crettol

      Apparemment, Mr. Trump ne se soucie pas trop de vos prédictions, Mr HIMA. Dans une très récente conférence de presse, il a promis de faire la guerre « au terrorisme islamiste ».

      Avant de « sauver » le Burundi, Mr. Trump aura fort à faire à « sauver » les USA. Sa politique arrogante, si elle est menée telle qu’annoncée, ne résoudra pas les problèmes auxquels font face les U.S.A, et le monde qui les prend en exemple. L’arrogance de HIMA en son temps, et l’arrogance des iDDolâtres de notre époque, ont été et sont des facteurs négatifs dans le développement de votre société burundaise.

      • roger crettol

        … l’arrogance *des* HIMA en son temps…

      • Nduwimana pierre-claver

        Moi je ne vois aucune chose que vous pousse a dire que trump viendra sauver le BURUNDI. LE BURUNDI doit etre sauve par les BURUNDAIS. TRUMP ne laissera pas les presidents fantomes de tuer sa population mujeri s’est lance envpremier pour feliciter TRUMP pour camouflerler les conneries qu’il est entrain d’infliger la population. L’administration TRUMP regardera le drout de l’honme et c’est tou. Si mujeri et les siens change de pilituque, peut etre que la, ils peuvent se camoufler, et peut etre quelque chose changera.

      • Kana A-M

        Pour ceux qui ont suivi la campagne de Trump, il s’est opposé à tout le monde. Il s’opposait même à son propre camp des Républicains. Sa victoire est en somme le rejet de l’establishment (de droite ou de gauche) dans lequel les états dits « modernes » ont enfermes le monde au nom du « politically correct ».
        L’establishment voulant avoir le contrôle sur tout s’est retrouvé face à un outsider qui n’a pas peur de sortir les gros mots qui « amusent » mais libèrent en même temps. Les peuples suivent ceux qui répètent le message qu’ils veulent entendre, et c’est cette stratégie qui a amené Trump à la victoire. Plus de mensonge ou prendre les gens pour des bébés.
        Les européens devront maintenant surveiller leur cours arrière. Les mouvements d’extrême droite vont bientôt se réveiller en Europe et les slogans « l’Europe aux Européens » vont revenir en force. C’est peut-être cela qui va sauver l’Afrique parce que les Africains risquent aussi de brandir leur droit de regards à leur patrimoine longtemps subtilisé par l’ancien maitre (colonisateurs).
        Si Trump pouvait être le « Trigger » de ce mouvement, peut être que le monde va, un jour, se respecter encore.

  11. KABADUGARITSE

    Abakera bati: « Ak’imuhana kaza imvura ihise! »

    Pour les uns, Trump serait un sauveur, un espoir. Ce que je ne crois pas car il n’a besoin de rien de la part du Burundi. Par contre, nous attendons presque tout de l’extérieur et peut-être des USA vu son importance au sein des Nations Unis. Et, apparemment c’est le même sentiment qui prévaut dans l’autre camp! Et alors? Il me semble plus logique de compter sur nous-mêmes, sur la force de notre fraternité. Peut-être aussi sur nos voisins les plus immédiats.-

  12. Jereve

    C’est un fait que la victoire de Trump a été imprévisible. Bien malin celui qui peut prévoir sa politique, du moins pour le moment. Le gouvernement et son opposition peuvent donc se frotter les mains et prendre leurs rêves pour des réalités : la situation le permet. Retenons tout de même que la victoire de Trump a été avant tout une mise en cause de « l’establisment », l’ordre établi par les politiques traditionnelles devenues immuables dans le temps. Va-t’il appliquer cette vision dans sa politique africaine ? Mais le gouvernement du Burundi n’a pas à se faire peur, puisque il a déjà choisi depuis longtemps de n’écouter que lui-même. Ce n’est pas Trump qui va changer la situation.

  13. Ndumwiwe Jeannette

    Quelle naïveté de croire que les problèmes burundais seront résolus par Trump!!!!!
    Abarundi turateye isoni n’ikigongwe vraiment!!!
    Savez-vous que Trump a déclaré que l’Afrique devrait être recolonisée pour une période d’au moins 100 ans?

    • KABADUGARITSE

      Je crois que certains n’avons pas suivi les grandes lignes de sa campagne.-

  14. Kiroho

    Emwe Barundi mwarakubititse nobahanura ko mwokwirinda ama illusions; sinon vous serez tous deçus! !! Ikibazo nitwe aBarundi tuzogikemura !! WAIT AND SEE!

  15. mayugi

    Le Burundi est la dernière de ses préocupations. Quelle est cette réalité qu’il va en plus connaitre sur le Burundi monsieur Evariste? Wait and see!

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