Jeudi 28 mars 2024

Archives

Dix-huit Bangladais arrêtés à Mutimbuzi

25/11/2015 9
Les Bangladais arrêtés à Kajaga
Les Bangladais arrêtés à Kajaga

Mercredi 25 novembre, à Kajaga, commune Mutimbuzi, province de Bujumbura, dans une maison, les policiers ont appréhendé dix-huit hommes. Certains venaient d’y passer plus de deux mois, selon Moïse Nkurunziza, porte-parole adjoint de la police. Quatre n’avaient pas de cartes d’identité, tandis que trois avaient des autorisations de séjour au Burundi expirés. Leurs papiers d’identification révèlent, selon la police, que ces derniers avaient séjourné en Afrique du Sud avant de revenir au Burundi. Par ailleurs, ils avaient sur eux des papiers appartenant à onze autres Bangladais que la police recherche depuis. « Des enquêtes sont déjà lancées pour savoir les raisons de leur présence sur le sol burundais », a précisé Moïse Nkurunziza, porte-parole adjoint de la police. Ils étaient approvisionnés en nourriture par un certain Gilbert Kaze, un administratif à la base de Kajaga, et Queen Kanakimana, une habitante de Bwiza. Ils sont également dans les mains de la police pour des raisons d’enquête.

Forum des lecteurs d'Iwacu

9 réactions
  1. turagisangiye

    le monde traverse une crise communement apelée crises de migrants! le burundi ne peut pas etre epargné de cette crise! il faut noter ça et croire que les burundais ne sont pas les seuls malhereux de cette planète! en faisant ces supposés enquetes,n’oubliez surtout pas ça! ces pauvres mérite vraiment une hospitalité!

  2. Kirinyota

    Ils cherchent là où ils peuvent trouver une vie meilleure peut être. Mais surtout qu’on les fasse pas du mal. Ils sont déjà malheureux. Immigrer au Burundi ni nko guhungira imvura mu muvo.

  3. Karadomba

    Il faut faire attention. Pourquoi sont-ils au Burundi? Qui est derrière cette infiltration? Comment sont-ils entrés sans sans documents d’identification et/ou visas?

  4. KABADUGARITSE

    Comme lors de l’arrivée des premiers Bahindi, Barabu, Bagiriki … Eux aussi n’avaient pas de passe-ports à leur arrivée sur la terre de nos ancêtres. Ce sont des malheureux sans doute à l’image de nos frères de Mishiha, Nyabitsinda ou encore Nyabiraba. Seulement que le burundais ne s’est jamais imaginé que quelqu’un de peau, pas noire, puisse vivre dans la misère.-

    • Jamahaar

      @KABADUGARITSE, malgre la crise consecutive au 3eme mandat de tous malheurs du president sortant Pierre Nkurunzi après la violation de la Constitution et des Accords de paix d’Arusha, le Burundi reste un pays attrayant, d’espoir et d’opportunites meme pour des etrangers venus de contrees lointaines.La police devrait proceder a des investigations approfondies pour etablir les motifs de leurs sejour sur le territoire burundais, leur passé sur d’eventuels antecedants criminels et terroristes dans les temps qui courent.Si après l’enquete il s’avere qu’ils ne posent pas de danger a la securite du pays et de ses citoyens, les services de l’immigration devrait leur attribuer des documents de sejour temporels pour qu’ils quittent la clendestinite et commencent a exercer un metier de leur choix.Nous vivons dans un monde globalise et interdependant.

  5. Daniel M.

    Comme en Iran, Afghanistan et Pakistan, le Bangladesh est un pays où les islamistes radicalisés sont nombreux. Si l’on tient compte de la pauvreté de ce pays, on peut penser qu’il s’agit d’un terrain propice aux recrutements des jihadhistes.

  6. Ndayisaba

    c’est bizarre d’avoir des gens venus de Bangladesh qui ne possèdent pas leurs passports et visas.Attention peut etre c’est une forme d’immigration en peu moins connu suivant les normes de migration internationale.Au Bangladesh pas de guèrre ou de famine meme ils peuvent migrer vers le Burundi plus tot d’immigrer vers l’Ouganda ou Kenya.

    • Nunu

      C’est tres etonnant de voir des bangladais chez nous(les jeunes en plus). Nous pouvons dire que ces jeunes aiment l’aventure mais venir au Burundi alors qu’il y a des problemes??? Ils peuvent profiter du desordre qui regne aussi?? Mais c’est inquietant. Peut-etre ils veulent suivre le chemin des indiens (leurs cousins). Who knows??

      • John

        Le Bangladesh est un pays surpeuple avec un fort pourcentage de gens vivant en dessous du seuil de pauvrete. Pour cela, ils emigrent partout ou il ya des opportunites pour gagner un peu d’argent. Visitez par exemple les pays du Golfe comme Dubai et vous verrez qu’ils sont partout mais surtout dans les metiers les moins consideres par les locaux comme les porte faix, les balayeurs de rues, les aides macons…etc.Ils sont aussi dynamiques et sont prets a tout faire pour gagner un peu d’argent et envoyer a leurs familles au pays.Meme s’ils sont musulmans,on ne les connait pas l’extremisme que l’on voit de nos jours. Comme disait aussi quelqu’un sur ce site, dans un monde globalise, les gens voyagent beaucoup a la recherche des green pastures. Meme les burundais, qui ont toujours pretendu vivre dans le pays y’Amata n’Ubuki, tu commences a les trouver partout au monde, surtout les jeunes, des pays Nordiques a l’Australie, en passant par la Grande Bretagne et le Canada. Un autre point a souligner est que le Burundi gagnerait a s’ouvrir tout en veillant a sa securite: ces etrangers peuvent lui apporter une plus value. Ubwenge burarahurwa. Ne repoussez donc pas ces pauvres Bangladeshis, demandez leur plutot ce qui motive leur presence sur le sol burundais, analysez s’ils ont ou non des documents legaux reconnus et qu’ils n’ont pas enfrein a la loi, analysez s’ils peuvent etre d’un apport quelconque au pays et alors prenez des mesures appropries en fonctoion des interets du pays et bien sur dans le respect des droits humains de ces pauvres migrants.Un etranger n’est pas toujours une sangsue comme cetains burundais l’ont toujours cru, Un etranger qui travaille contribue a l’economie et son apport est plutot a rechercher.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

La fin du Phénix ?

Les dés sont jetés, les carottes sont cuites : le ministre de l’Intérieur a validé les conclusions issues du congrès extraordinaire tenu à Ngozi le 10 mars par des dissidents d’Agathon Rwasa. « Nous prenons acte du rapport et des décisions prises (…)

Online Users

Total 2 143 users online