Vendredi 29 mars 2024

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Des gens en manteaux volent et tuent

08/11/2014 Edition : 7

Dans le quartier Musaga ,deux hommes ont été grièvement blessés à coup de machette dans la nuit de ce vendredi.Les auteurs du crime ne sont pas encore identifiés.La population vit la peur au ventre.

Forum des lecteurs d'Iwacu

7 réactions
  1. Umuzungu

    Comment voulez vous que le Burundi attirent les investisseurs lorsque les forces de l´ordre ne peuvent pas garantir la sécurité.
    Encore plus de jeunes Barundi vont fuir leur pays natal n´y voyant pas d´avenir. La fuite des cerveaux est d´un probléme les plus graves pour le pays. Qui participera à l´évolution du pays ? Le Burundi stagne pendant que son pays voisin le plus proche s´épanouie, bien qu´ayant connu les mêmes difficultés. Vingt après les troubles rien n´a évolué au Burundi. L´insécurité règne, la pauvreté gagne du terrain et l´on ne voit rien venir de bon à l´horizon.

  2. EHE NIMURABUKUNTU ABAHUTU TURI IBIBEGITO,YEMWE.MUGIRA ABO BATWICA GURTYA NABATUTSI?IHIBAMBEWE.NIZOMBONERAHAFI ZABAHUTU ZIRIKO ZIDUHIGA ZIKORA IBARA mukumara abahutu.ariko bamenye yuko bazovyishura.

    • Mpozenzi

      Pacifique,ivyo vy’amoko bije gute? ubu ikiduhanz s’abahutu canke abatutsi,kuko twese twarabony neza ko turi umwe! ahubwo icari gikenewe kwari uguhaguruka twese abarundi b’umutima,tukaraba ko uburundi bwatwibarutse twobukura mu marushwa n’amarira,tugasubira kubugira ubw’Amata n’ubuki……

  3. Jean-Pierre

    La machette est de retour dans notre pays. Le pouvoir se tait comme si de rien n’était. Bizarre. Je me demande si nos dirigeants se rendent compte de la gravité de cette arme que les média qualifiaient de plus redoutable que la bombe atomique pendant le génocide au Rwanda en 1994. Comment diable on est incapable de tirer la moindre leçon de l’histoire aussi récente que le génocide de 1993 après l’assassinat de Ndadaye ou chez notre voisin du nord l’année qui a suivi? Quand on entend que les corps de sécurité jouent aux absents au moment où la population vit la peur au ventre, la conclusion la plus simple est que le pouvoir est dans la rue. Le pouvoir de Bujumbura s’est énormément trompé de stratégie. En envoyant les jeunes Imbonerakure à Kiliba Ondes et en les formant militairement sans penser aux moyens de les ravitailler une fois de retour, le pouvoir Nkurunziza a cillé carrément la branche sur laquelle elle est assise. En effet, on sait pertinemment qu’aucun pouvoir au monde n’a jamais contrôlé les groupes paramilitaires qu’il a créé. Si l’objectif était de terroriser la population pour voter l’aigle, le CNDD-FDD risque d’avoir le contraire de ce qu’il escomptait. L’insécurité ambiante dans tout le pays va rendre ce parti impopulaire à jamais. Je vois mal comment les gens qui sont attaqués , volé et tué chaque jour vont récompenser les dirigeants l’année prochaine.

    • Baobab

      @ean-Pierre
       » Je vois mal comment les gens qui sont attaqués , volé et tué chaque jour vont récompenser les dirigeants l’année prochaine. »

      Pourquoi te plaindre alors que cette situation permet à tes gars de remporter les élections?
      Ba « Ntahomfatwa » bararwiriye kuri iyi si aho mubona!

      • Amédé

        Wewe ndumva kurajwe ishinga n’ugutsinda amatora gusa. Ese mwoshaka mukayatsinda ariko mugahagarika kutugandagurira abanyagihugu.

  4. Nzobandora

    Même si on pourrait qualifier ce groupe de voleurs de non identifiés, il est toutefois évident qu’ils gagnent du terrain jour après jour, la police (ex :de musaga) minimise leur barbarie en qualifiant les plaintes de la population de rumeurs sans fondement, que ce sont des voleurs comme il y en a toujours eu donc qu’il n ya rien d’alarmant. Le summum du comique mais qui en dit long et le désarmement ciblé opéré dernièrement au lieu de traquer avec la même énergie ce groupe qui loge dans des lieux, ravins et vallées connus.
    Avec cette indifférence flagrante des forces de l’ordre et autorité administrative face aux plaintes des citoyens qui cache mal une probable complicité combiné aux récents rumeurs concernant des groupes dernièrement chassés du territoire congolais sans oublier qu’ils sont équipés en tenue et armes neuves qu’on ne trouve surement pas au marché du quartier, je pense qu’en réfléchissant il n’est pas si difficile d’identifier ce type de rebelles ainsi que leurs motivations vue les zones ciblées et surtout à 6 mois des élections.

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