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Coup d’Etat au Burundi

13/05/2015 12

La joie  dans les rues de Bujumbura cet après-midi
La joie dans les rues de Bujumbura cet après-midi. IWACU.


Au nom du comité pour le rétablissement de la concorde nationale, le général major Godefroid Niyombare, avec toutes les forces vives de la nation, vient de destituer Pierre Nkurunziza à la tête du Burundi. Selon ce communiqué, lit par l’ancien patron des services de renseignements burundais, ce comité a pris ses responsabilités face aux violations flagrantes de la Constitution et de l’Accord d’Arusha par Pierre Nkurunziza pour se maintenir au pouvoir par un 3ème mandat illégal, malgré les conseils et les mises en garde de la communauté nationale et internationale.

Les griefs contre les régimes Nkurunziza sont énumérés si après :

« Considérant que la manœuvre d’imposition de ce 3ème mandat est déjà largement consommé et constitue une violation flagrante de la Constitution de la République du Burundi et de l’Accord d’Arusha, pour la paix et la réconciliation au Burundi, considérant que cette manœuvre du président Pierre Nkurunziza de se porter candidat a sa propre succession s’est opéré au mépris des Burundais qui lui avaient refusé la révision de la constitution, vu que cette même manœuvre représente un mépris, d’une part de la communauté et organisations internationales, d’autre part les pays et les organisations internationales qui n’ont ménagé aucun effort pour dissuader le président Pierre Nkurunziza de ne pas violer la constitution et l’Accord d’Arusha pour l’intérêt supérieur de la nation burundaise, considérant le caractère divisionniste et incendiaire des déclarations du président Nkurunziza, qui sont de nature a saper l’unité et la cohésion du peuple burundais en général, et des corps de défense et de sécurité en particulier, observant avec désolation les violences qui ont déjà endeuillé des familles entières et provoquée d’autres souffrances physiques et morales des citoyens burundais, observant le cynisme et le sadisme qui ont caractérisé l’attitude de Pierre Nkurunziza a l’égard du peuple burundais en souffrance, vue l’intrusion des forces négatives et des groupes armées a la solde du pouvoir Nkurunziza qui se sont déjà montrées actives dans les violations en cours au Burundi, considérant que l’utilisation des forces négatives constitue une menace de déstabilisation grave, non seulement au Burundi, mais aussi des pays voisins et de la région entière, considérant que le Burundi, sous le régime de Nkurunziza, a été marquée par des actes de vandalisme des ressources nationales au sommet de l’Etat, des crimes de sang innommables et des violations massives des droits humains, considérant la dégradation inquiétante de l’image du Burundi et des se relations avec les organisations partenaires, considérant la paupérisation vertigineuse de la population burundaise durant ces dix dernières années, considérant la dégradation importantes des relations entre la population et les forces de défense et de sécurité, mises a nue durant ces deux dernières semaines, avec comme conséquence grave l’atteinte a la cohésion de ces mêmes corps, vue l’urgence de sauvegarder l’unité du peuple burundais dans son ensemble, et l’impérieuse nécessite d’assurer l’intégrité et la souveraineté de la nation, vue l’impérieuse nécessite de redresser la situation de violence en cours et de renouer avec un processus politique et démocratique sain, en toute indépendance et en toute intégrité, le peuple burundais décide de sauver sa très chère patrie, et déclare :

Les forces vives de la nation décident de prendre en main la destinée de la nation pour parier a ce climat d’inconstitutionnalité dans lequel le Burundi est plongé. Les forces vives de la nation refusent avec vigueur et ténacité le 3eme mandat de Pierre Nkurunziza conformément a la constitution et l’Accord d’Arusha. Le président Pierre Nkurunziza est destitué de ses fonctions. Le gouvernement est dissout. Les secrétaires permanents des ministères assurent les affaires courantes des ministères.

Forum des lecteurs d'Iwacu

12 réactions
  1. LOVE BURUNDI

    Je demande aux responsables de ces differentes radios et tv privées attaquées, une fois le calme retrouvé, de faire publiquement un appel AUX DONS pour la reconstruction des biens détruits. Je suis pret à donner et participer à la reconstruction de ces piliers de la democratie.

  2. Theus nahaga

    Nous savons maintenant qui sont les membres de la clique Nkurunziza. Ils se sont lancés dans une resistance désperée qui rique de faire mal. Tout cela finira par les conduire devant les tribunaux. Je crois que finalement ils vont nous rendre service on va entrer dans un systeème ou chacu devra apprendre à répondre de ses actes. On va commencer à comprendre que le solidarités que l’on nous demande sont de leuerres.
    Nkurunziza n’a pas voulu comprendre que sa retraite aurait dû suffire. Maintenant, il risque la prison alors il mobilise son arrière-garde pour la derniére bataille. Il risque de plonger le pays dans la misère de la guerre parce qu’il n’a pas su lire les signes du temps, n’a pas su écouter les conseils.

  3. MINANI

    Il est bien de chasser une dictature, mais pas en érigeant une autre à sa place. Nkurunziza était accusé de violer la constitution et les accords d’arusha. Mais le coup détat ne les viole seulement, mais les effacent pour de bons, ramenant le pays dans l’impasse. Il faut que la présidence ad-interim soit confiée au Président de l’Assemblée nationale, pour rester dans la légalité constitutionnelle et les Accords d’Arusha. Sinon, nous retournons dans la guerre car un tel genre de coup d’état aura de la peine à asseoir son autorité sur les DD qui conservent encore une capacité de nuisance pas moindre. Mais, dans la légalité, ils ne pourraient rien.

  4. Robinho

    je suis très content pour ce travail effectué par les burudais très content. Je suis fièr d’eux

  5. Jean-Pierre

    Les Burundais ont de quoi être fier pour l’instant. Ils viennent de donner une leçon à tous les dictateurs qui veulent s’éterniser au pouvoir en Afrique. Aujord’hui nous pouvons proclamer sans honte que nous sommes le coeur de l’Afrique. Cette victoire est celle de tout un peuple. Quand la révolution menée par des hoimmes a semblé ne plus évoluer, les femmes ont pris le relais et nous leur devons beaucoup pour cette victoire. Je demande la parité partout dans les institutions républicaine du Burundi à venir. Elle ont fait montre de courage et de détermination pour chasser sans manière celui qui qualifiait le peuple burundais de chiens enragés( Za mujeri). A la société civile, c’est votre victoire en premier. Ne baissez pas les bras et oeuvrez pour enterrer à jamais la corruption sans quoi nous retournerons tôt ou tard dans la rue. Le Gén Niyombare parle de négociation pour arriver à stabiliser le pays. La société civile qui est l’initiatrice de cette révolution doit exiger la fin des listes bloquées au Burundi. On veut des gens intègres et intélligents comme députés. ON veut en finir avec la médiocratie et cela doit passerr par la définition des postes politiques. S’il vous plaît, sans une administration forte et efficace l’économie ne démarrera pas.

    • balkhiss

      Tout d’abord en tant panafricaine originaire du Sénégal, je suis très ravie et fière de mes frères et soeurs burundaises. Toutes mes félicitations pour votre victoire, laquelle obtenue à la suite d’une mobilisation citoyenne d’une rare ténacité de toutes les forces vives de la nation burundaise. Vous venez de remporter une bataille dans cette guerre du peuple burundais contre la tyrannie et pour une émancipation complète et définitive, laquelle est garante du développement dans tous les domaines. J’espère maintenant que tous les frères et soeurs conjuguerons idées et forces pour bâtir une nouvelle société garante de justice sociale, d’égalité, de fraternité et de solidarité pour tous les fils et filles de votre nation. J’espère aussi que vous saurez éviter le piège tendu aux frères et soeurs Burkinabés qui, après avoir réussi à chassé le dictateur Compaoré. se retrouvent dépossédés de la victoire et la construction de la société pour laquelle ils ont lutté jusqu’à faire fuir Compaoré.
      Je vous souhaite une grande réussite.

  6. RUGAMBA RUTAGANZWA

    Merci Iwacu pour votre professionnalisme. Lentement mais sûrement vous nous avez informés régulièrement en dépit du danger quoi vous guettait à chaque coin de rue. Merci pour votre bravoure et votre professionnalisme.
    Les dictateurs finissent toujours de la même manière. Quand COMPAOERE en exactement 5 jours après 27 ans de règne sans partage sur le Burkina Faso, j’étais par hasard à Ouaga. J’ai tout suivi. Ce Monsieur a snobé tout le monde y compris les émissaires qui sont venus le voir le premier jour des manifestations monstres d’Ouaga le mardi 28 Octobre 2014. Il leur a toujours dit que tout était sous contrôle. Le Président Hollande lui a même fait une proposition de sortie honorable par écrit le 7 Octobre lui offrant l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) sur un Palau d’or. Il lui a dit de circuler qu’il y a avait rien à voir. Au Président Obama qui tient tellement à ce que les leaders politiques africains alternent au pouvoir et ne s’y éternisent pas pour ne pas bloquer l’émergence d’idées nouvelles, il a lui a répondu que oui Institution fortes mais Hommes forts aussi.
    Concernant notre « COMAPORE », notre Hitler Burundais, il a tout refusé alors que le Président Obama a commencé à lui envoyer des émissaires, rappelez-vous, dès le mois d’Avril 2014 en la personne de l’Ambassadeur Samantha POWER qui même fait une déclaration dans les médias burundais clairement pour dire que ,le mandat de Mr NKURUNZIZA c’était terminé, que même le Parlement a refusé de lui change la Constitution pour qu’il se représente une 3ème fois. Mais pou Mr NKURUNZIZA, notre Président Prédicateur et Prédateur, cela ne voulait rien dire. Sauf qu’on ne peut pas narguer les Américanos impunément. Mais NKURUNZIZA et son CNDD-FDD dirigé par NYABENDA, un illettré ou presque manquent complètement de sens politique.
    Tout le monde a soutenu le peuple burundais dans sa dans sa dangereuse marche vers sa dignité retrouvée après tant de sacrifices en vies humaines et en souffrances de toutes sortes. Es images sont choquantes. Le monde entier les a visionnées régulièrement. Nous les gardons tous en tête et ce n’est pas fini car plusieurs médias sont entrain de compiler des vidéos et autres images désastreuses d’une police tirant à balles réelles sur des gens immobiles mains en l’air… !
    Comme j’aime le dire, je vais le répéter : il y en a qui finiront leurs jours à La Haye comme Milosevic.

  7. jewe

    mes ami ntimuhimbagwe cane jewe mbona Uburundi bwacu bushobora guhinduka Somalie vuba sindavyipfuza ariko siheza.

  8. Mzaliwa Mkungilwa

    Nous ne pouvons que dire merci au peuple Burundais pour la grande leçon que vous venez de donner à l’ensemble de notre région du grand Lac Africain;pour la défense de la nation ;je viens de voir Tutsi-Hutu ensemble pour l’intérêt supérieur du Burundi;une très grande leçon.
    Que les RdCongolais s’inspirent de cette démonstration Burundaise qui vient de dépasser l’appartenance ethnique pour l’intérêt supérieur de la nation Burundaise…Ce coup d’État est salvateur …

  9. MINANI

    C’est encore tôt pour savoir où mène le coup d’État. Quoi qu’il en soit, cela n’est pas non plus ni démocratique ni constitutionnel. Si le général avait été plus sage, il aurait confié la transition au Président de l’Assemblée nationale pour qu’il prépare les élections afin de rentrer dans la constitutionnalité. Sinon, si les DD se coalisent contre lui et qu’ils descendent à leur tour dans la rue, on va rester dans le même chaos et le général n’aura rien fait de bon!!!

    • Nibitanga

      C’est un un geste louable, peu importe la suite . Aviez-vous déjà vu dans notre pays un coup d’état qui avait aussi rencontré les attentes du peuple comme celui d’aujourd’hui. Les DD, avaient -ils respecté les règles démocratiques ou avaient -ils abusé du pouvoir que le peuple leur avait confié? Quand au président de l’assemblée, il devrait s’exprimer lui-même pour que le peuple sache sa position.

  10. C’est une grande joie pour les peuples Burundais qui gagnent, Les peuples sont fort toujours. Chers compatriotes, maintenant c’est le temps d’accroître l’amour, la paix, le travail, le développement et la solidarité. Peuples couragent encore.

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