Jeudi 28 mars 2024

Archives

Cibitoke-Rugombo : une femme battue à mort par les Imbonerakure

15/03/2016 9

La victime a été tabassée par les jeunes du parti présidentiel alors qu’elle rentrait chez elle à la tombée de la nuit. Les défenseurs des droits de l’homme exigent des sanctions.

La victime a été admise à l’hôpital de Cibitoke
La victime a été admise à l’hôpital de Cibitoke

La scène s’est passée à la transversale II, secteur Mparambo de la commune Rugombo. Rebecca Niyonzima a été molestée par un groupe de jeunes du parti au pouvoir en date du 6 mars vers 20 heures.

Comme l’indique une source locale, elle a été rouée de coups surtout au niveau des fesses par ces jeunes du Cndd-Fdd. « De profondes blessures étaient visibles même au niveau des hanches », explique la source. Ces Imbonekure étaient en train de faire des rondes nocturnes.

Après avoir commis ce forfait, ces jeunes ont immédiatement pris la fuite mais le lendemain ils ont été appréhendés. Jean Marie Mugabonihera et Isaac Nindengeye sont pour le moment incarcérés au cachot de Rugombo. Selon une source médicale, la victime a été admise à l’hôpital de Cibitoke dans un état très critique. « Divers examens ont été faits sur place et des soins lui ont été apportés car elle saignait beaucoup.»

Les défenseurs des droits de l’Homme montent aux créneaux

Ils demandent des enquêtes minutieuses pour sanctionner les bourreaux.
Sous couvert d’anonymat, un d’eux précise que si de tels cas restent impunis, même des violations massives allant jusqu’aux tueries ne sont pas à exclure.

Il fait savoir que ce n’est pas la première fois que des citoyens paisibles sont battus par les jeunes du parti au pouvoir.

Contacté à ce propos, le responsable provincial des jeunes du parti présidentiel souligne que la responsabilité pénale est individuelle.

Forum des lecteurs d'Iwacu

9 réactions
  1. Ntahitangiye

    Muragarukanye ibinyoma . Quelle danger cette femme présentait -elle pour les imbonerakure ? Pourquoi ont-ils pris la fuite ? Dans ce cas les imbonerakure sont infiltrés par leurs ennemis pour commettre les crimes en leur nom. Pourquoi dramatiser le titre de cet article ?

    « une femme battue à mort » et après » la victime a été admise à l’hôpital de Cibitoke ». Morte et hospitalisée ?

  2. Ntahitangiye

    Pourquoi mon commentaire est bloqué ? L’auteur de l’article se sent-il coupable ?

  3. Mathy

    @Kissinger parce qu’on n’a pas précisé le « mobile » des ces coups tu te permets de blanchir cette « milice » qualifiée dans les tortures, tueries et enlèvements dans notre pays??
    Ce qui est évident est que les imbonerakure ont déjà pris « toute responsabilité » dans ce pays. On se demande s’ils ne sont régis par les « lois du pays » . Qu’ils continuent mais je sais qu’un jour ils vont répondre à ces barbaries.

  4. Kissinger

    None bamuhoye iki? Soyez précis et clairs, qui vous a dit que ce sont des imbonerakure? ? Aho kabisa imbones murazibesheye !!

  5. Abi

    On aimerait avoir plus de details sur ce cas. Est-ce qu’on parle de « battre a mort » lorsque la personne n’est pas morte sur la scene du crime? Pouvez-vous m’eclairer la dessus?

    • Lambert

      Qu`est ce que tu entends par – succomber a ses blessures? Pourquoi elle saignait?

      • Bakari

        @Lambert
        « Pourquoi elle saignait? »
        Etre battu à mort cela signifie que quelqu’un a été battu jusqu’à la mort! Inutile d’hospitaliser un mort! Sauf si l’on peut le ressusciter comme Dieu.
        A part cela, honte à ceux qui agressent les autres gratuitement!

    • Jean Bigirimana

      Consulte le petit larousse. On peut etre battu a mort et ne pas succomber.

  6. Karadomba

    « la responsabilité pénale est individuelle », mais ils sont déjà étiquetés: ce sont des « imbonerakure ».

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

La fin du Phénix ?

Les dés sont jetés, les carottes sont cuites : le ministre de l’Intérieur a validé les conclusions issues du congrès extraordinaire tenu à Ngozi le 10 mars par des dissidents d’Agathon Rwasa. « Nous prenons acte du rapport et des décisions prises (…)

Online Users

Total 1 496 users online