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Économie

Cibitoke : la Cogerco, sur le point de récupérer ses terres

07/12/2014 3

En visite à Cibitoke mardi 25 novembre, le deuxième vice-président de la République demande aux fonctionnaires et à la population de remettre à la Cogerco les parcelles qu’ils se sont appropriées.

Gervais Rufyikiri : « La culture du coton fait partie des projets de l’Etat »  ©Iwacu
Gervais Rufyikiri : « La culture du coton fait partie des projets de l’Etat » ©Iwacu

Une grande partie se trouve dans la vallée de Mbaza-miduha,à moins de 5km du chef-lieu de la commune Rugombo. Les responsables de cette entreprise font savoir que plus de 1785 hectares ont été attribuées à des tiers d’une manière illégale. D’après le Directeur général de la Cogerco, Pierre Claver Nahimana, l’entreprise n’était plus à mesure de gérer ce problème. En effet, poursuit-il,la plupart des gens qui se sont accaparés des terres occupent de hautes fonctions de l’Etat.Actuellement, affirme ce responsable, la production du coton n’est pas du tout suffisante.

Pierre Claver Nahimana demande au gouvernement d’intervenir afin de récupérer ces terres. Tout en remerciant la CNTB qui est intervenue pour récupérer les terres qui avaient été saisies par la société Rugofarm, il demande à la population de pratiquer la culture du coton suivant les principes élaborés par la Cogerco.

Le deuxième vice-président, Gervais Rufyikiri, a demandé à la population de s’atteler à la culture du coton. D’après lui, la culture du coton fait partie des projets de l’Etat :« Celui ou celle qui est contre ce projet sera considéré comme un récalcitrant qui mérite une punition. » Cette autorité a demandé à la police de veiller à la sécurité de ces champs.

Toutefois, les paysans prennent cette mesure pour une expropriation. Jean-Bosco Ndikumana craint pour sa survie. Pour lui, ces terres les aidaient à gagner la vie. Il demande aux autorités de leur trouver d’autres terres où ils peuvent cultiver les cultures vivrières.

Forum des lecteurs d'Iwacu

3 réactions
  1. pioneer

    Ou etiez-vous Mr Rufyikiri lorsque les policiers arrachaient les plants de stevia?

  2. kAGANJI

    Une bonne intervention pour notre autorité, Abarundi twamenyereye akajagari gusa, aho usanga ari abari bikatiye itongo rya leta ou abari barahewe nazirya ntwaro twahitiyemwo zitabona kure, ubu bataba basubiye kunyagwa na leta y’abanyagihugu, Abarundi il faut ko tumenya tumenya ko ivyari magara vyagabuwe, kandi tuze turubaha amategeko. Murakoze

    • Mr.kaganji uvuze ukuri nko kurima basi. Erega abarundi benshi nta sens ya amategeko bafise. Benshi bishizemwo ko bashobora vyose kandi, ntibakicubaha amategeko. Na bari muvyo banyaze canke babironse batabibiriye akuya baguma bizera ngo ntabutungane bwiza buzoshoboka mu Burundi. Jewe naranyazwe kandi uwanyaze aguma atanga ibiturire hose kandi azi ko azokwama atsinda. Ibiri muri iki gihugu cacu ni akamaramaza gusa.

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