Mardi 19 mars 2024

Opinions

Ce jour-là, le 11-12 décembre 1984 : Sommet France-Afrique à Bujumbura

15/12/2013 27
Photo des Chefs d’Etat au Sommet
Photo des Chefs d’Etat au Sommet

Une première dans l’histoire du Burundi : 37 Etats sont représentés au palais des congrès de Kigobe ! Le Burundi fait la Une des médias nationaux et internationaux. Bujumbura bouge, vibre. Il faut d’abord des infrastructures pour l’accueil de nos illustres hôtes : la piste de l’Aéroport est réaménagée pour faciliter notamment l’atterrissage du puissant Concorde du président français, François Mitterrand, l’hôtel Novotel se pomponne pour accueillir les hôtes de marque, la télévision nationale retransmet en direct les cérémonies.

Minute après minute, les journalistes annoncent l’arrivée des chefs d’Etat et de gouvernement : Mobutu Sese Seko du Zaïre, Juvénal Habyarimana du Rwanda, Omar Bongo du Gabon… la liste est longue. Tous pour participer à la 11ème Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de France et d’Afrique.

Un membre du comité d’organisation attribue la réussite de cette rencontre particulièrement au président Jean Baptiste Bagaza, au ministre des relations extérieures Laurent Nzeyimana et à l’ambassadeur du Burundi en France Lazare Nzorubara : « Ils étaient ancrés dans la diplomatie, ils ont su convaincre. »

Le sommet a analysé les problèmes économiques que connaissait le continent africain : la sécheresse, la famine, l’insécurité alimentaire, l’endettement des Etats. Et il a « soutenu l’initiative de la constitution d’un Fonds spécial en faveur de l’Afrique » et la création d’une maison de l’Afrique à Paris. Hélas, le sommet sera perturbé vers sa fin par un coup d’Etat en Mauritanie. Le Chef d’Etat mauritanien, le lieutenant-colonel Mohamed Khouna Ould Haidalla, est destitué le 12 décembre par le Chef d’Etat-Major de l’armée, le colonel Maouya Sid Ahmed Ould Taya. Cela a incité certains chefs d’Etats à quitter précipitamment Bujumbura.

Jean-Baptiste Manwangari : «  Le sommet fut un succès sur le plan organisationnel »

Selon M. Manwangari, alors directeur général de la Sobugea, ce sommet était un grand événement pour le Burundi. « C’est la seule conférence importante par la qualité des participants qui s’est tenue au Burundi. »
Il relève que l’ambiance était à la hauteur de l’importance de l’événement. Et pour cause, à l’époque soutient-il, l’Etat burundais avait une grande capacité d’organisation : « Avant la crise de 1993, l’administration burundaise était parmi les plus efficaces et les moins corrompues d’Afrique. »
Pour preuve, confie-t-il, juste après ce sommet, quelques personnalités burundaises et françaises ont été poursuivies en justice pour mauvaise gestion des fonds alloués à la tenue du sommet :  « Le président Jean-Baptiste Bagaza ne tolérait pas des cas de corruption. »

Le sommet fut un succès sur le plan organisationnel, et d’ailleurs souligne-t-il, la réussite de pareils événements est évaluée aussi bien par la qualité des participants que par les conclusions.
Par ailleurs, le président François Mitterrand a promis d’aider les communautés paysannes à se nourrir et à contribuer à la sécurité alimentaire de leur pays.

Forum des lecteurs d'Iwacu

27 réactions
  1. Maningo

    Merci à Iwacu de nous plonger dans le passé. Cela nous permet de faire la comparaison de ce qui s’est passé et ce que l’on vit aujourd’hui. Si Bagaza a commis des erreurs, faut-il les continuer aujourd’hui? Normalement, on remplace un pouvoir pour améliorer. Au moins lui, il a pu convaincre pour rassembler 37 pays à Buja. Qui d’autres l’a fait. Il a fait la ségrégation au niveau des écoles, mais quand même, le Burundi s’imposait dans le Concert des Nations. Comparaison: les DD envoient des militaires en Somalie, Soudan, Malie, Centre Afrique. Bonne stratégie non?

  2. borntomakelovenotwar

    La corruption va cesser dès que ces pauvres hutu (et quelques alliés tutsi) auront atteint le même niveau de vie que leurs prédécesseurs tutsi, envoyé leurs enfants en Europe à gogo, construit des communes à eux seuls, acquis des fermes à l’étranger comme Crocodile et seront devenus actionnaires de plusieurs entreprises….. à moins que… sinon la corruption ne cessera pas tout de suite.

  3. kaminuza

    Nukuvuga rero ko : la démocratie par les urnes au suffrage universelle a été socialement incompatible avec le développement économique du Burundi.? En clair: le score du parti politique vainqueur au suffrage universel est négativement corrélée à l’évolution du PIB/burundais, lolest!!

    Mbe akabazo gatoya : Ni kuki Bagaza yahavuye arwanya cane Image ya Rwagasore mumitwe yabarundi: JRR–» UJRB?

  4. Patience

    @justemoi :

    « celui qui a tué ces hutus paisibles, ce sont ces épines en qui les dd ont mis confiances, et qui continuent à jouer le role du malin. »
    On dit en francais que celui qui veut abattre son chien l’accuse de rage. Quelles sont ces epines que tu parles,les tutsis? le monde est temoin mon frere/soeur. on se cache plus quelque d’autres pour reclamer son innocence. Moi je pleure plutot nos compatriotes burundais quelque soit hutu ou tutsi qui meurt parceque l’egoisme de son semblable. Ntibantunganya disait bungutse iki abishe Ndandaye. Quand alors tu commences a me comparer a l’epine, tu ne me connais pas. Moi je n’ai pas d’ethnie, je suis burundais. je veux pas defendre le diable. Ntihica ubwoko hica intwaro mbi.
    Abarundi dukwiye kuva ibizimu tukaja i buntu. Le tueur n’a pas d’ethnie sauf celui de tueur!
    Peace.

  5. Shaka

    Abo bahayagiza leurs présidents préférés mu Burundi, baramenya ikintu au moins kimwe, qu’un président au pouvoir ne peut s’y maintenir sans rien faire quand bien même il y parviendrait par la grande porte de la Souveraineté, la Démocratie ou du maintien de la Paix et la stabilité du Pays. Seulement, ico tugomba kumenya c’est que nos dirigeants sont évaluer positivement ou négativement selon que le pouvoir en place est hutu ou tutsi parce que la gouvernance est avant tout ethnique au Burundi. Donc, il y aura toujours ceux qui sont en faveur des accomplissements/projets du Président en exercice ou sortant parce qu’ils y ont retiré assez et même plus d’avantages que d’autres, et de ceux qui, en revanche, seront à maudit avec lui parce qu’ils auront été fauchés sur toute la ligne par les mêmes projets/accomplissements. C’est un constat tout de même navrant! Reste alors à savoir si nous devons laisser ce virus ségrégationniste prendre le dessus de notre destinée, ou si l’on doit faire un effort, gouvernés et gouvernants, pour se sortir une fois pour toute de ce désastre pour des évaluations cette fois-ci objectives et pouvant nous mener sur des pistes de solutions plus fiables et efficaces et ce, pour le bien de nous Tous burundais.

  6. Vuvuzela

    Pourquoi ramener une histoire qui ne nous avance en rien? Construire les routes et autres histoires de developpement « realisees sous la 2e Republique » ne me dit pas grand chose, ou mieux, n’est pas extraordinaire parce que c’est ce qu’on attend d’un gouvernement. C’est comme si quelqu’un me rappellait que je suis ne! Par contre, la dictature, le refus du dialogue, et toutes autres strategies pour nuire a l’avenir de tout un peuple, ca, ca vaut la peine de s’y attarder.

    Ne perdons pas notre temps car il y a beaucoup de chats a fouetter..et il y’en a peut-etre trop a cause du manque de vision globale et a long terme de notre « heros de la 2e republique ».

    Tout de meme, il a terrorise mais n’a tue personne a ce que je sache. Chapeau a lui. Qu’on le laisse tranquille.

  7. Asifiwe

    Ego kweli ico gihe twirigwa mu Kigobe no kuri airport, kandi abanyeshure twararyohewe
    kuja kwirabira autant de presidents amaso mu Yandi, twahora tubumva ku matwi, ku vyigwa naho ntaco vyononye kuko c’etait la periode après les examens avant de commencer les vacances de Noel.Wouaw, it was nice ,that’s the time we watched the TV for the first time! Ndibuka ko twatoroka kw’ishule ku mugoroba tukaja kuraba TV kuri Carrefour de La JRR a Ngagara.
    Good memories.

  8. Patience

    Oui, a cette epoque les hutus etaient malmenes et opprimes, aujourd’hui ils sont tres bien respectes et proteges. Ummh voyons, qui a tues les fnl a Muyinga? qui a tues les hutus a Gitumba il ya une annee, qui a decapite ici et la les paisibles hutus sur les collines du burundi, les uns attaches sur les autres dans les rivieres du burundi? que ce qui est du pillage des dernier public? qui est entrain d’humilie Bamvuginyumvira? quand il ya oppression d’un hutu par un autre, c’est bien ou disons tolerable. Un acte ignoble a mes yeux devrait l’etre quelque soit l’observateur. Un acte patriotique devrait l’etre aussi et ecourage par tout le monde. Bagaza ne peut pas etre compare a qui que ce soit jusqu’aujourd’hui sur le plan economique,je dit bien economique…Il a eu ses problemes mais la majorite de burundais mangait a leur faim, la pauvrete n’etait pas aussi remarquable qu’aujoud’hui. Que ce qui empeche le developpement aujoud’hui? a tout le monde d’y repondre mais pour moi la reponse est tres claire. Pas de vision ni plannification pour les leaders actuels, tout s’improvise et la mediocrite est le premier critere de recrutement dans tous les secteurs du pays.
    Merci

    • Justemoi

      celui qui a tué ces hutus paisibles, ce sont ces épines en qui les dd ont mis confiances, et qui continuent à jouer le role du malin. le malin se reconnait toujours par sa ruse. le malin est toujours là. son heure viendra. l’heure de vérité; à cette heure là il y aura aucun etre humain qui mourra injustement. Mais toi qui accuse ces hutus qui tuent d’autres hutus sachant que l’autres ethnie bien rusée joue ses cartes en cachettes, on te confondra avec ce malin. car son heure est tres proches.

      • MAYUGI

        Justemoi, waranyegewe n’ugera w’amacakubiri pe!! Ubwirizwa kuba wabanye na Kayibanda canke interahamwe za Habyarimana. Waramenye inyigisho.

  9. Mpawe Jacques

    Je ne vois pas la pertinence de l’article a part son cote historique.
    Qu’est devenue la France Afrique aujourd’hui! Ou sont passes tous ces chefs d’Etats sur la photo! N’ont ils pas ete bousilles par le manque de fidelite de la francophonie elle meme? Mobutu enterre humilie et Havyarimana descendu comme un malpropre au profit de l’anglosaxonie etc, Bagaza lui meme destitue dans un autre sommet du meme type .;qu’a fait la Francophonie pour aider ses pourrains a ne fusse que mourir avec le minimum de dignite?
    Vaut mieux dire tout court, de tels sommets de la honte plus jamais cela!
    Douze ans apres le genocide hutu de 1972 il est regrettable que des conclusions de ce sommet rien ne soit declare a l’attention de l’hote pour qu’il laisse un peu respirer l’atmosphere sur le plan des libertes politiques et civiques, que le minimum de justice soit respecte ne fusse qu’au niveau des principes. Rappelons qu’il a fallu La Baule pour que les moutons de presidents africains comprennent que la France n’a jamais de choeur avec eux en dehors de ses propres interets.
    Pauvre Afrique.

    • Mpawe Jacques

      Je m’excuse.Il faut lire « la France n’a jamais ete en choeur avec …) au lieu de  » la France n’a jamais ete choeur… »

  10. kaminuza

    Quand on importe en modèle de gouvernance, le problème est qu’on fait Table Rase.On oublie les acquis. En 2015, le défi sera alors d’embrayer sur les acquis du pouvoir CNDD-FDD. On verra alors si les nouveaux élus seront capable d’améliorer sans recommencer à zéro. Car nous nous leurrons pas, il n’y a pas encore eu, il n’aura pas de nouveau programme. Ce ne sont que des versions actualisées du discours-programme du Prince Louis Rwagasore. Les valeurs de tolérance, le développement rural par les coopératives, la diplomatie du bon voisinage, ect ect..http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=5437

  11. kaminuza

    Comme quoi il n’y a pas de formule magique: il n’était pas élu au suffrage universel direct, il avait mis des membres proche de son clan à la tête des super-ministères, la minorité tutsi gouverne la majorité hutu mais il a su bien alloué les fonds d’aide au développement..de tous sans oublier de se servir.

    Actuellement, le suffrage universelle est truqué , les partis politiques sont là nombreux avec des programmes semblables, ils débattent sans qu’ils participent, les aides sont détournées, la démocratie du nombre écrasent la majorité hutu, ect.

    Quand on importe un modèle de gouvernance c’est comme ça.Après 50 ans, on apprend encore à se gouverner……On subit encore le coût de cette transition républicaine importée après 400 de règne et de construction du Burundi par le Mwami. Il était une institution construit par et pour le Burundi.

  12. Kami

    Ohh birasa neza nkuwobaza aba sawuza ico kibazo. Intwaro ya apartheid(bagaza) yari ikomeye;iterambere ryari ikirenga(afr du sud,Burundi)…patati patata. Ubu naho abirarabura baracakenye,abahutu baracagowe,corruption irahari,…n’ibindi n’ibindi. Ariko naho biri ukwo … HOBA UBU!!!uwutavyemera soit n’umufana wa Apartheid burundais ou bien nibabandi ba sindabibazwa. Kami

  13. Jamahaar

    Il y a des fois ou il faut mettre un peu de cote les considerations de liberte et de droits de l’homme/des travailleurs, des femmes, des enfants en mettant plutot en avant la discipline, le travail pour un developpement integral economique,politique, institutionnel, social, etc… au benefice de toutes les composantes de la nation.Le President Jean Baptiste Bagaza avait herite en 1976 d’un pays exsangu, ruine et detruit par la guerre et par dessus tout un pays devenu une sorte de pariah internationale infrequentable et honni par le monde exterieur et particulierement par les grandes puissances qui font la pluie et le bon temps en ce qui concerne la frequentabilite et la respectabilite dans le concert des nations.Le travail etait abyssal, titannesque et presque impossible aux jeunes officiers et leurs cologues civils pour relever le defi et redonner au Burundi une image acceptable et capable d’inspirer confiance et attirer les aides et investissements necessaires.Le colonel Bagaza et son equipe se sont mis au travail et mis a contribution le peuple burundais et la ou il n’etait possible, ils ont fait appel aux experts et a l’aide etrangers.Ce qui a permis de realiser les divers infrastructures socio-econimiques comme les routes butumees a trtavers toutes les regions du pays, les barrages hydro-electriques, l’agrandissement de l’Aeroport International de Bujumbura, les hopitaux, les ecoles, les hotels de classe internationale, les logements des cadres, etc.Bienentendu, ceux qui avaient espere vite des avancees en matiere d’ouverture de l’espace politique pour une grande participation des acteurs de la societe civile, des organisations des femmes, de la jeunesses, la naissance des syndicats independants des travailleurs,les eglises de diverses confession, etc…, ils/elles ont du dechanter, car malheureusement toutes les grandes decisions et programmes etaient penses et decides dans le cadre du parti unique, l’Uprona « renove » pour server de cadre de planification, de sensibilisation et d’execution des programmes du gouvernement.Ce qui a cree des mecontents et engende des frustrations pour ceux qui aspiraient a des changements radicaux rapides.Tout au mons, le regime Bagaza a mis le pays sur la carte du monde et l’a place sur un autre niveausupieur en droite ligne de ses predecesseurs que sont le Prince Louis Rwagasore et le general Michel Micombero; ce qui a fait dire aux analystes de la politique burundaise que, pour reussir, le succeur de Jean Baptiste Bagaza a la tete de l’Etat devrait aimer le travail comme son predesseur, aimer le Burundi a l’image du Prince Louis Rwagasore et surtout aimer les Burundais comme Michel Micombero.Les heritiers de IIIeme Republique (1987-a nos jours) ont-ils les qualities, le charisma et la taille des pieds du geant et bouillant colonel pour chausser ses bottes et continuer son oeuvre de developpement du Burundi et le porter a un autre niveau repondant aux exigencies du citoyen du 21ieme siecle? Aux historiens, economistes et politologues de repondre a ces questions s’ils auront reussi ou s’ils seraient sur la bonne voie.

    • kaminuza

      Mbe none ni kuki yahavuye arwanya cane Image ya Rwagasore ?

  14. DIRIZIO

    Le Burundi a eu un Pésident qui était à la hauteur de ses attributions : Colonel Jean Baptiste BAGAZA. Il a développé le pays sur tous le plan , celui le fondateur du Burundi Moderne qu’on l’aime ou qu’on le haïsse. Il a fait respecter le pays dans le concert des nations. Il n’avait des ministres comme ceux qu’on observe aujourd’hui 30 ans après. La promotion de la médiocrité n’existais pas. Il y avait la sécurité sur tout le territoire national.
    S.E Colonel Jean Baptiste BAGAZA a été un président exceptionnel.

    • borntomakelovenotwar

      Bravo pour BAGAZA pour les infrastrctures.
      Bravo pour la paix. La paix sur tout le territoire national sauf :
      – pour l’Eglise Catholique
      – pour les centaines de milliers de réfugiés hutu qui étaient interdits au retour !
      Le choix entre dictature qui nourrit et démocratie qui affame ses citoyens !

  15. B.O.B

    @ Fabien

    Entre nous et a voix basse réellement tu peux clamer haut et fort que la corruption d’alors était comme celle d’aujourd’hui? Est-ce tu veux dire que la sécurité alimentaire d’alors était meilleur que l’actuelle? L’éducation d’alors mbwira s’ il vous plait avec les parlementaires et autres autorites illetrées b’ubu mbwira vyukuri ko haraho bahuriye raba les infrastructures et autres accomplssement bagize a l’epoque!! Oya barashobora kuba batagushimisha muga igihugu cari cubashwe nos voisins biha kuburabuza nos compatriotes(tanzanie) babirukana nk’imbwa z’imisega ntivyi geze biba, aho baza baratwiba udupande twa frontière uno munsi canke bagakubita ou bien bagaca amande n’ayandi makori (rwanda) nos taximen locaux ntavyaba a l’epoque kuko bari bazi ko gihugu kititaha cari gifise abagabo nyabagabo atari nk’aba b’ubu. Uburundi bwari uburundi kirya gihe naho yari travail en progres au moins ibikorwa vyararangurwa avec fierte je te conseille de revoir l’histoire a bon entendeur salut

    • Claude

      Ca depend de comment on interprete le clientelisme et corruption. Quand on a un systeme qui favorise le clientelisme ethnique et l exclusion comme mode de gouvernance, du coup on a affaire a la corruption. J avoue que sous Bagaza, l etat Burundais a essaye de se moderniser mais cela n empeche que l on observe une oppression aux allures genocidaires au moin sur le niveau intellectuel du peuple Hutu. Peu d enfant Hutu avait acces a l enseignement secondaire et surtout universitaire.Aucun Hutu n avait droit d entree dans l armee. Nul Hutu dans le gouvernement Bagaza ….. En effet, ce n est que ca qui restait sachant qu une autre genocide du moin physique venait de prendre place a peine 12 ans avant le sommet.
      Si le Burundi souffre presentement, c est juste une somme des agissements de tout les dirigeant depuis 1961 jusqu a nos jours. Bagaza a sa part dans le chaos qui regne presentement

    • Fabien

      Uranyishurira ivyo « Claude » yakubajije uzoba ukoze!

  16. Fabien

    hahaha j ignore le pourquoi de cet article pour des raison differentes;
    1) Le passe est toujours bien a ceux la qui etaient aux affaires, reflechissons en peu a ceux la qui etaient en exile deja et n’avaient nul part a aller pour s’exprimer. Pour les uns c’est la gloire et pour les autres c’est la cauchemar!
    2) Peut on conclure que puisque l autre sommet France -Afrique vient de se tenir en France, d autres changement sont en cours a eclater?
    3) Le sommet etainet un » echec » car rien des ses conclusion n’a ete implemente, Nous avons toujours des problemes lie a la securite alimentaires et j en passe..! Raison mauvaise gouvernance d alors!!! Je n ai rien a envier de ce sommet; meme si je me rappelle, nous avions passe toute la journee la bas a Kigobe, toute s les ecoles etaient fermees et personne n’a leve son petit doit pour defendre les droit des eleves d eter en classe comme cela a ete le cas au passe recent!! Double language ou quoi??? Voila l’image des barundi!!!

    • Mugunza

      Mais Fabien, les réfugiés à cette époque étaient essentiellement des Hutus qui étaient seulement instrumentalisés par le régime de Kigali et surveillés par la puissante Sûreté Nationale de Bujumbura: ce n’était donc pas le moment d’en parler. Au Burundi il y avait la paix et le développement, et il ne fallait surtout pas évoquer de ces questions qui étaient temporellement réglés!

      • Fabien

        @Mugunza pour toi il fallait que les Hutus et meme le « batwas » souffrent en Silence? Ou s’est evanoui ce developpement que tu me vante ici? Opprimer et detruire tous ceux qui ne sont pas de votre opinion c’est le developpement pour toi? Administartuion Discrimanatoire genre « Appartheid  » c’est le developpement!! Oui je vais bien developpement aux uns!! Voila! Svp Re-Lisez bien mon commentaire!!

        • DNZ

          Fabien les Hutu continue a souffrir malheureusement les illusions qu’ils avaient se dévoilent aujourd’hui! Si ce n’est pas l’ « Appartheid » aujourd’hui comment peux-tu baptiser ce régime ?
          C’est ça votre UBURUNDI BUSHASHA que les hutu rêvaient pendant toute ces années? Ooh pauvre Burundi! les tribalisme toujours malgré pas mal de leçons! Même la vérité qui se voit tous les jours???

          • Backary

            @DNZ
            Il ne faut pas caricaturer les choses: le Burundi souffre de mauvaise gouvernance hier comme aujourd’hui,
            mais ne nions pas l’évidence. Le tribalisme se combine à d’autres questions (problèmes économiques, pauvreté, soins de santé, enseignement, régionalisme, corruption, manque de vision à long-terme de nombreux responsables, etc.) et le cocktail devient explosif.
            Si on résout la question du tribalisme en oubliant les autres questions: on n’avance pas.
            De même si on essaie de résoudre les questions économiques en faisant fi de la question tribale, le cocktail vous explose sous le nez tôt ou tard (nos voisins du nord nous en diront des nouvelles dans quelques années)! Bref, le tribalisme a été un cancer et a encore de beaux jours devant lui! Mais il n’est pas le seul problème qui hante nos pays misérables! Nos dirigeants ont du pain sur la planche!

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