Jeudi 28 mars 2024

Archives

Bujumbura : quo vadis ?

26/04/2015 28

François Bizimana enlevé

Agathon Rwasa annonce l’enlèvement de François Bizimana, un des porte-parole de la coalition des indépendants « Abigenga Mizero y’Abarundi » qu’il dirige avec Charles Nditije. L’enlèvement s’est produit aux environs de 16h 30, au bar « Kwa Vyisi », tout près du domicile de M. Bizimana en commune Kanyosha. Il a été embarqué dans un pick-up aux vitres fumées. Destination inconnue. Les ravisseurs ont intimé l’ordre de rentrer aux personnes qui étaient avec lui dans ce cabaret.

« cela montre que c’est un plan préparé pour exterminer les membres du FNL et tous ceux qui s’inscrivent en faux contre la violation de la Constitution et l’Accord d’Arusha », dit-il. Il apprend qu’Abraham Nitunga, un autre membre du FNL vient d’être enlevé au quartier Gasenyi de la commune Gihosha. Et de conclure : «C’est une provocation de trop ».

Le parti MRC appelle ses membres à se rejoindre aux manifestants

« Le parti MRC-Rurenzangemero soutient le mouvement de manifestations baptisé « halte au troisième mandat de Pierre Nkurunziza » et appelle ses membres à rejoindre ce mouvement pour lutter en faveur de la démocratie, aujourd’hui mise en cause par le candidat Nkurunziza pour ses fins égocentriques ». C’est le contenu d’un communiqué de presse parvenu à la rédaction d’Iwacu à 16h 50.

Epitace Bayaganakandi, le président de ce parti, interpelle les forces de défenses et de sécurité « de ne pas tomber dans les pièges d’un candidat qui vient de faire un putsch constitutionnel ».
Il demande à la Ceni de « prendre ses responsabilités et de rejeter, une fois déposée, la candidature inconstitutionnelle de monsieur Pierre Nkurunziza.

Pour M. Bayaganakandi, la déclaration de la candidature de Nkurunziza plonge le pays dans une crise institutionnelle.

Trois personnes déjà tuées

16h 16. Trois personnes déjà tuées par balles : bilan provisoires des manifestations. Une à Ngagara (niveau de l’Université Hope), une autre à Musaga et une autre à Cibitoke (12ème avenue où se trouve une permanence du parti MSD). Signalons que cette permanence vient d’être saccagée par des jeunes qui seraient des Imbonerakure venus de la commune voisine de Kinama. Il y aurait huit personnes arrêtées dans ce quartier.

Les missions de maintien de la paix seraient écourtées

16h05. Selon des informations en provenance de la MINUSCA en République Centre Africaine et de l’AMISOM en Somalie, il y aurait une note demandant aux contingents burundais de se préparer à rentrer au pays endéans 72 heures. Raison : les événements prévalant au Burundi. Des militaires burundais de la MISCA contactés affirment qu’une fête d’adieu a été organisée ce dimanche. La relève de ce contingent était prévue vers la fin du mois de mai. Contacté, le porte-parole l’armée burundaise, le Colonel Gaspard Baratuza affirme qu’il n’y a pas encore d’information officielle sur un éventuel retrait ces troupes en mission de maintien de la paix.

Mutabazi : « Saisir la Cour constitutionnelle »

15h 20. Le président de la coalition Copa et président du parti Radebu, Jean de Dieu Mutabazi, condamne les manifestations. Il propose la saisine de la Cour constitutionnelle.

Signalons que seuls, le président de la République, le président du Sénat, le président de l’Assemblée Nationale, un quart des députés et un quart des sénateurs ont compétence à saisir la Cour constitutionnelle sur la question du troisième mandat de Nkurunziza. Est-ce que la Ceni a compétence de demander au président les mandats qu’il a déjà effectués avant de déclarer recevable son dossier ? Apparemment non, si on s’en tient au Code pénal. Signalons que les compétiteurs au fauteuil présidentiel n’ont pas la compétence de saisir la Cour constitutionnelle pour contester la candidature de Nkurunziza si la Cour la juge recevable.

Pas de bilan de la police

14h50. Le porte-parole adjoint de la police, Pierre Nkurikiye, indique que la police n’est pas encore à mesure de tirer le bilan même provisoire des manifestations. Il souligne cependant que les opérations de police se poursuivent dans les quartiers nord de la capitale.

Gitega : le Campus Zege quadrillé par la police

14h 10. Une centaine d’étudiants de l’Institut supérieur d’Agriculture (ISA) ont voulu se rendre au centre-ville mais ils ont été interceptés par la police. Depuis, plusieurs policiers sont postés devant l’entrée du campus.

Pas école demain

Vers 14h. Vital Nshimirimana, président du Forsc, vient de demander aux parents de ne pas envoyer leurs enfants à l’école demain le 27 avril.

Quelques manifestants en ville mais pas pour longtemps

13 h. Quelques jeunes manifestants brandissant des branchages d’arbres sont parvenus à se frayer un passage jusqu’en ville, ils ont littéralement marché sur le boulevard de l’Uprona en face de Havana mais ils se sont vite dispersés. Ils étaient allés à la RPA quand les trois ministres (Intérieur, Information et Sécurité publique) menaçaient de fermer cette station. Ces jeunes gens ont probablement ont pris la route pavée menant vers Bwiza mais ils ont pris les soins de laisser ces branchages sur ce boulevard et sur cette route pavée, histoire de signaler leur passage.

12h 16.La Rpa échappe à la fermeture

« Nous saluons le ministre de l’Intérieur pour avoir mis en avant le dialogue avec les autorités de la Rpa, ce qui a suspendu les effets du mandat du procureur de la République », déclare Gilbert Niyonkuru, journaliste et chef de programmes à la Rpa. Le procureur Arcade Nimubona accuse la Rpa d’attiser le mouvement insurrectionnel des manifestants. La rpa est reprochée de rapporter en direct les manifestations, ce qui , d’après trois ministres présents, jetterait l’huile sur le feu de la manif et pousserait les gens à l’exil.

Même la rpa Ngozi est assiégée par la police conduite par le gouverneur.

Consensus : la Rpa arrête les rapportages en direct. Mais M. Niyonkuru est indigné de ce que la menace de fermeture vise seulement la Rpa au moment où d’autres stations continuent à rapporter les faits en direct. Une rencontre est prévue la semaine prochaine.

Signalons que l’ancien président Domitien Ndayizeye est présent sur les lieux. Beaucoup de journalistes burundais et étrangers et une foule impressionnante de populations sont présents à la Rpa.

Audifax Ndabitoreye brave la police

11h 50. Nyakabiga. Audifax Ndabitoreye, leader de la vision « Imbono Charisma » , était à la tête d’une marche d’une foule immense de manifestants. La marche est partie du Lycée SOS vers le terminus des bus. Interceptés par la police, les manifestants ont levé les bras en l’air. La police les a dispersés à coup de gaz lacrymogènes.

Bwiza. Midi. Avenue de l’Université, 2ème et 4ème avenues. Barricades et pneus brûlés. Aidée par des jeunes en civil (probablement des Imbonerakure ), la police tente de dégager les barricades.

Buyenzi. Des barricades ont été signalées à la sortie nord vers le quartier Ngagara.

Cibitoke. Un homme serait tombé sous les balles de la police. Quatre blessés par balles. Pneus brûlés. Kiosques utilisés comme barricades. Aspersion par jet d’eau des camions de la police anti-émeute.

Buterere
11h 50. Barricades dans les rues notamment au niveau du pont qui sépare ce quartier de Mutakura. Pneus brûlés.

11 h 15. La radio RPA assiégée

La police est déjà dans les enceintes de la Rpa. Les lignes téléphoniques de l’Onatel utilisées par la Radio sont coupées. Une foule impressionnante de policiers conduits par les ministres de la Sécurité Publique (Gabriel Nizigama), celui de l’Intérieur (Edouard Nduwimana) et celui de la Communication (Tharcisse Kkezabahizi) assiègent cette radio. La police se prépare à défoncer la porte d’entrée de la RPA. Le procureur de la République en mairie de Bujumbura serait avec ces autorités.

Ngagara : une personne tuée

Vers 11 heures. Un cadavre est trouvé au quartier Ngagara. La personne aurait été tuée dans l’un des quartiers Cibitoke ou Mutakura.

10h30. coupure de ligne des radios privées

Les populations de l’intérieur du pays ne peuvent plus suivre les émissions des radios RPA, Isanganiro et Bonesha. Lignes coupées au niveau des émetteurs de Manga. Bob Rugurika, directeur de la RPA parle d’un ordre du directeur de la Rtnb .

>>> Réaction de Vital Nshimirimana, président du Forsc

Vital Nshimirimana ©Iwacu« La manif a été suivie », dixit Vital Nshimirimana, représentant légal du Forsc et chef de file du mouvement « halte au 3ème mandat ». Il n’indique pas cependant à quelle proportion. M. Nshimirimana prédit que le mouvement « pacifique » de protestation s’intensifiera à la fin des prières dominicales. Il affirme que c’est plutôt la police qui provoque les populations. Il demande que la police encadre les manifestations autant qu’elle l’a fait hier lors du congrès du Cndd-Fdd et lors des autres manifestations organisées par le pouvoir.
Vital Nshimirimana soupçonne la présence des Imbonerakure habillés en tenue policière qui opéreraient aux côtés de la police. Les populations de Musaga et de Mutakura témoignent avoir reconnu certains Imbonerakure. Ils citent même des noms.

 2ème avenue  Musaga. 10h20. La police tire sur une personne devant sa maison.  La personne serait grièvement blessée mais toujours en vie. La population s’active pour l’évacuer à l’hopital.2ème avenue Musaga. 10h20. La police tire sur une personne devant sa maison. La personne serait grièvement blessée mais toujours en vie. La population s’active pour l’évacuer à l’hôpital.

« Man », la vingtaine, joueur de l’équipe Atomic Fc de Musaga. C’est l’identité de la personne sous agonie, touchée par les balles de la police.

10h 10. Mutakura. La police anti-émeute a dû recourir aux camions à canons à eau pour disperser les manifestants. Tir de bombes lacrymogènes. Tirs de sommation. Barricades montées par les populations. Accolade entre certains policiers et la population de Mutakura.

10h 05 : Nyakabiga : Barricade de branchages. Pneus brûlés.

Ngagara : Mains en l’air, une foule de gens manifeste dans les rues sous encadrement de la police.

 

10h02. Musaga : la police est encerclée par la population qui s’oppose à des arrestations. Barricades dans les rues entre la 1ère et la 2ème avenue. Pneus brûlés. Tir de gaz lacrymogènes. Tir de sommation. La population applaudie les militaires. Camp Muha : les militaires intiment l’ordre aux policiers de s’éloigner de l’entrée du camp.

 

Nyakabiga : la police aux prises avec les jeunes

La police aux prises avec  les jeunes ©Iwacu
La police aux prises avec les jeunes ©Iwacu

8h20. Dans les environs de l’Eglise Saint Sauveur proche de la zone Jabe, la police a dû tirer des bombes lacrymogènes pour disperser un groupe de jeunes, des universitaires pour la plupart, qui manifestaient contre la désignation de Pierre Nkurunziza comme candidat du parti Cndd-Fdd. Ils scandaient « Nous ne voulons plus de Nkurunziza ». Un étudiant s’est fracturé la jambe. Quatre étudiants arrêtés.

8heures. Centre-ville

Pas de va-et-vient habituel de bus, encore moins de piétons. Au « Palais des Arts et de la Culture », une dizaine de minibus « Hiace » sont garés. « Il n’y a pas de clients, lance un chauffeur. Les gens ont peur de sortir de leurs quartiers ». Au parking, des convoyeurs hèlent en vain les clients. Les chauffeurs tournent les pouces. Aux « Kiosques Brarudi » et à la place dite « Bata » : pas le tohu-bohu habituel. La police est maîtresse du lieu.

Ngagara 7h 45. Pas de véhicule dans les rues. Les bus « coaster » sont garés aux stations d’essence. A la permanence nationale du parti Cndd-Fdd, attroupement d’une trentaine de policiers en tenue anti-émeute. Au pont Ntahangwa , la police contrôle le mouvement des rares véhicules de transport. Au bord de la chaussée, un « Spike string » (bande pointue destinée à crever les pneus de véhicules, une fois déployée dans la chaussée).

>>> Les manifestations du dimanche, 26 avril, en images

Forum des lecteurs d'Iwacu

28 réactions
  1. Citoyen-épris-de-paix

    Je ne peux pas me taire devant de telles exactions qui démontrent déjà qu’il y a péril en la demeure au Burundi. Il faut agir dans l’immédiat parce le Pays vit l’enfer présentement. Que Le Conseil de sécurité des Nations unies, les Pays amis du Burundi, l’EAC, l’UA, l’UE, arrêtent d’oberver le Burundi alors que le Pays est déjà en plein guerre dévastatrice, engagée évidemment par le Président sortant Pierre Nkurunziza et sa clique, contre tous les citoyens qui s’opposent à son troisième mandat lequel par ailleurs enfreint la loi constitutionnelle et les accords de Paix signés à Arusha en Tanzanie. Tous ces Pays et organisations internationales ont récemment assister à des départs massifs en exil des burundais qui sont terrorisés par la milice des jeunes affiliés au parti présidentiel sortant, Cndd-Fdd. Des têtes des victimes innocentes tombent comme des mouches ici et là à Bujumbura en cours des manifestations pacifiques contre le fameux mandat illégal du président sortant Nkurunziza, des arrestations arbitraires et musclées sont devenues monnaie courante pour ceux et celles qui contestent ou dénoncent ouvertement ce coup d’État honteux et antidémocratique contre la Constitution nationale. En plus, il n’est plus permis aux stations de radio privées de diffuser tous les atrocités infligées aux gens paisibles. Des maux et monstruosités se multiplient parce que leurs auteurs sont sous l’aile protectrice de la police et de l’Armée nationale composée par une majorité des ex-rebelles du parti Cndd-Fdd, parti du Président sortant qui est plus que jamais décidé de revenir de force ou de gré au pouvoir pour un autre mandat(3è) cette fois-ci anticonstitutionnel. Après toutes ces constatations, c.à.d. faits et observations en cours au Burundi comme les images sous cet article nous le décrivent bien, n’est-il pas sage ou du moins consciencieux de la part de la Communauté internationale de prendre toutes les mesures et moyens en leur possession pour poser des actes tangibles afin d’arrêter immédiatement cette recrudescence de perte de vies humaines en masse dans notre Pays? Pourquoi attendre que le Burundi soit complètement à feu et à sang, donc en plein génocide, pour nous venir en aide? N’est-ce pas que tout humain a droit à la vie et à sa dignité? À combien de victimes innocentes devra estimer la Communauté internationale avant de porter secours à notre Pays? Est-ce que le Peuple burundais n’a pas droit aux mêmes traitements et protection que les autres Pays en pleine guerre et conflits politiques, tel la Syrie et l’Ukraine pour n’en nommer que ceux-là? Qu’attend le Conseil de sécurité des Nations unies pour envoyer leurs casques bleus au Burundi dans un chaos total? Des têtes des citoyens innocents tombent jour et nuit comme des mouches dans la capitale nationale du Pays, ici Bujumbura, parce qu’ils sont sans protection ni moyens de se défendre contre l’altillerie lourde du Président sortant Nkurunziza décidé d’en finir avec tous ceux qui s’opposent contre son mandat illégitime. Les atrocités et meurtres sauvages s’opèrent sur toute l’étendue du Territoire, si le mot d’ordre du Président sortant doit être suivi à la lettre! La milice Imbonerakure du Président sortant soutenue par la Police nationale, elle-même de connivence avec Nkurunziza, scandent partout où ils passent des slogans incendiaires alertant qu’ils sont déjà prêts à faire du mal voire même à abattre quiconque ne votera pas pour leur idole Nkurunziza, obstiné de forcer un mandat indû. Voilà ce qui est d’actualité et secoue notre chère Patrie et qu’aucune organisation mondiale n’a présentement la volonté apparente d’arrêter dans l’immédiatement alors que la masse populaire est en plein désarroi! Des appels au secours ont été lancés bien avant même l’exil des gens et tueries en cours. Nous avons même été témoins des visites de différentes délégations internationales, venues discuter, voir même dissuader, le président Nkurunziza sur son 3è mandat, mais en bout de ligne on ne peut que constater que toutes paroles et promesses formulées de tenir des élections tel que la Constitution lui demande n’était que diversion. Et maintenant que l’« IRREPARABLE » est ammorcé au Burundi, comme d’ailleurs pressenti ou prédit selon le cas par une majorité d’observateurs aguerris/avisés, qu’attend tout ce beau monde pour le stopper, et secourir ceux et celles qui attendent désespérément sauver leur peau de ce rouleau compresseur de Nkurunziza… La sauvegarde des vies humaines d’abord, puis suivra après la préparation des élections libres et démocratiques, tel que souhaité par les hommes et femmes épris de Paix et de Justice pour Tous. En attendant, je ne peux que dire qu’il n’y a que l’Union qui fait la force si nous souhaitons que les choses repartent sur de bons rails au Burundi!…

    Signé, Citoyen épris de Paix.

  2. Melchior M

    Ce serait vraiment triste si quelque chose arrive a Francois Bizimana et Abraham Nitunga. On esperent qu’ils reviennent dans leurs familles sain et sauf.Rwasa pensait qu’ en se desolidarisant avec les autres lui epargnerait la vie et celle de ses partisans. Les CNDD ne revent qu’un Burundi pour eux seuls. C’est leur droit de rever. Ils veulent s’en prendre a tout le monde qui ne sens pas du CNDD. Et tous les moyens sont bons. C’est pourquoi avec ou sans Rwasa , nous devons defendre les accords d’Arusha sur lesquels notre pays est bati. S’ls s’ecroulent come le veut Peter et ses DD, le ciel tombe sur nous. Ils veulent fabriquer leur constitution qui leur permettra de gerer le pays comme bon leur semble. Du reste mefions-nous de ces abangushi qui veulent interpreter la constituion pourtant si claire comme ils veulent en essayant de nous montrer que ce qui est blanc et noir et ce qui est noir est blanc pour satisfaire leur propre interets.

    • Ukuri

      @Mechior M’

      Uwogeza urugamba siwe ururwana !!! Tu parles de martyrs ! Est-ce que tu es le premier a te faire sacrifier ou de sacrifier les tiens ???? S’ il n est ainsi, demain sois le premier a aller de l’ avant au front au lieu d’ appeler les autres d’ aller se faire zigouiller ou rotir dans les geoles de Mpimba a ta place!!!! Ivyo vyose vyo kwigaragambya murabikora mugabo kuko muba mwariye neza mwe n’ ibibondo n’ abakenyezi bamwe !!!! None muko murarondera abanyagihugu b’ abarimyi n’ abatagira akazi b’ abashomeri batagira n’ injya ihagije ngo bame baza mu mabarabara muli za yegegeree kugira ngo muzobironkeremo imyanya ya politiki !!!! Ca s’ est la politique du ventre !!!! Mushatse mwotegura amatora, noneho iyo CNDD-FDD na NKURUNZIZA mukabima amajwi ntimubatore bagatsindwa gutyo ariko nta maraso y’ inzirakarengane ahamenekeye !!!!!!

      • Nzobandora

        Si tu savais bariko bagira politique du ventre!!!Ce n’est pas à lui ni personne d’autres de se ficher de la constitution et des accords d’Arusha aussi puissant il peut être.
        Abo mwicisha izo mbonerakure zizoshe,zuzuye ubujuju muzobibona

  3. Kaaze

    A million thanks to Iwacu for your formidable work today. Two thumbs up! Keep up with the great work. Soyez benis!

  4. Ndizeye Claudia

    Effectivement ce ne sont pas les manifestations pacifiques auxquelles on a assisté, mais plutôt au soulevement visant la destabilisation du pays dans le sens d’acceder au pouvoir par la rue et non par la voie de la Démocratie. sera-t-il possible ? pas du tout ,le peuple et les Démocrates vont s’y opposer avec la dernière energie.

  5. Courage

    Chers compatriotes, c’est maintenant ou jamais de se débarrasser des « Abahimbiri » comme le disait Rwagasore. Ils nous faudra du courage, ne pas avoir peur du canon et accepter d’être des martyrs.
    C’est maintenant ou jamais d’enlever le Burundi des mains des voleurs, des corrompus, des rois autoproclamés, des faux prophètes et des incompétents qui à la place de la tête pour réfléchir, il y a le canon. Vive le Burundi

  6. Gérard

    J’aimerais comprendre ce que faisait l’ambassadeur de Russie au congrès du CNDD-FDD. Qu’est ce que cela signifie? annonce?

  7. Ukuri

    Fichez la paix a Agathon RWASA !!! Lui, c’ est un fin politicien pacifiste !!! Ceux-la qui veulent utiliser la force pour detruire le regime CNDD-FDD de NKURUNZIZA n’ont qu’ a aller affronter la police et les autres forces de securite!!! Ceux-la meme qui font appel aux jeunes d’ aller se faire tabasser tout en se cachant derriere le clavier des ordinateurs ou a partir de l’ Europe comme ou d’ autres qui sont dans des endroits securises dans le pays sont des fauteurs de trouble !!!! Si reellement ils veulent une confrontatio avec le regime, il fallait qu’ ils envoient d’ abord leurs fils et filles ainsi que leurs epouses en avant sur le champ de bataille !!!!!!
    Pourquoi ne pas utiliser les voies legales comme les recours a la COUR CONSTITUTIONELLE ou laisser la CENI invalider cette candidature de NKURUNZIA le moment venu d’ etudier les dossiers des candidats presidentiels !!!!! Opposer la Force contre La FORCE ne servira a rien !!! C’ est pourquoi meme les USA appellent les parties politiques au Burundi a se preparer aux elections legislatives et presidentielles et monter au CNDD FDD que vous pouver dire NON a ce pouvoir actuel a travers les elections !!!!!!!! Mais de grace , laissez les pauvres malheureux paysans vaquer a leurs occupations journalieres au lieu de les mettere en avant comme LA CHAIR A CANON pour assouvir vos ambitions politiciennes. !!!

  8. Mutima

    Bizimâna enlevé, un militant – sympathisant de Rwāsa enlevé, j’ai l’impression qu’on essaie coûte que coûte d’impliquer Rwasa dans les manifestations… pour faire du poids là où on est en train d’échouer.

  9. PCE

    Faites la liste de ces Imbonerakure qui saccagenet tout

    • Dudu Kim

      Les imbonerakure vous les avez vus hier avant, pendant et après le congrès du parti CNDD-FDD,il n’ya pas eu ni de pneus brulés ni de baricades,non plud de soulevement insurrectionnel devant les forces de l’ordre et de la population. Les jeunes Imbonerakure ne sont de gens comme toi qui soutiens de gens qui cassent et qui brûlent.

  10. mambo

    Rwasa Agathon t’as vu l’actu? T’as-vu les images?
    Nous,nous ne sommes pas de ceux-là qui se cachent pour chercher des négociations. On ne négocie pas avec ceux qui égorgent des soeurs catholiques. Cela ils vont le payer cher. En tant que quelqu’un qui a connu la brousse tu ne devrait pas être peureux jusqu’à ce niveau.
    Négocier avec ceux-là que tu critiques jour et nuit. Un bon politicien doit être clairvoyant et savoir prévenir les dangers. A l’instar de Léonce Ngendakumana.

    • Mutima

      Laisse-le tranquille où il est! Qu’est-ce qui nous prouve que toi tu y étais??? N’importe qui peut s’assoir devant un clavier (ou tenir un portable dans les mains) et écrire qu’il était dans une place. Vous voulez allez exposer vos corps aux blessures, aux gaz, aux contusions et à la mort? Allez-y! Personne ne vous en empêchera!

      C’est justement cela le problème : casser d’abord, et négocier la paix après. Lui il a été, jusqu’ici, sage de choisir de négocier la paix, au lieu de tout casser. C’est vous qui avez tort! Même si c’est votre corps que vous voulez exposer à la casse, et même si personne ne va vous empêcher d’y aller, vous avez tort quand même! Quelqu’un devra vous le dire!

    • Tijos

      Monsieur Rwasa, va ikuzimu uje ibuntu ushire inguvu hamwe n’abandi mwirukane iyo bande des criminels. Igihe c’amajambo carangiye samedi ubu hageze aho kwitanga. Na Yezu yaravuze ngo umwungere mwiza yigura intama ziwe, haguruka usemerere utere akamo aba membres bawe bafadikanye nabandi nayo ahandi muzokwibuka kuza kubogora ivyo mutagishobora. Uno musi ni Francois Bizimana , ejo ni wewe uzoba ushikiriwe!!!

      Ikibwirwa n’icumva, icerekwa n’ikibona!

    • kigobe

      Rwasa n’a pas d’adeptes dans ces quartiers et je pense qu’il n’est idiot pour travailler avec les sans échecs, ama pneus yamaze gusohoka comme en 1993-1996,Ubu nta vya ma boro, abo bavuza ugwamo ni abashaka ingwano be no gusahura. Ngo agatoke kamenyereye gukomba, NImba mutamushaka mwime amajwi et c’est tout hanyuma muduhe amahoro,

      • Nzobandora

        Vuga make amate mabi n’ayagiye gusa uno musi ari mwibarabara.Mbe bamwe mugura bakaza n’amafuso ntibakwire n’ighumbi ko ata lacrymogène babateye?Reka baze hama turabe vyukuri ivyo benshi bashaka.Tora uyundi mu DD yitoze,Ndayicariye amuhezagire hama muduhe amahoro.Le commandement supreme de ce pays n’est la proprièté de personne encore moins lui vue ses réalisations et propos divisionnistes qui cachent mal son éxtremisme

  11. RWUNGERE

    U.S. Deeply Regrets Burundi’s Disregard for the Arusha Agreement

    Press Statement
    Marie Harf
    Acting Department Spokesperson, Office of the Spokesperson
    Washington, DC
    April 25, 2015

    The United States deeply regrets the decision by Burundi’s ruling party, the National Council for the Defense of Democracy–Forces for the Defense of Democracy (CNDD-FDD), to disregard the term-limit provisions of the Arusha Agreement by naming President Pierre Nkurunziza as its candidate for a third presidential term. With this decision, Burundi is losing an historic opportunity to strengthen its democracy by establishing a tradition of peaceful democratic transition.

    The United States continues to support the Burundian people’s peaceful pursuit of their democratic rights and freedoms. We regret this significant missed opportunity, but the hard work of building democratic practices and institutions must continue. In that spirit, we urge all parties to participate in the legislative and national elections and ensure these electoral processes are inclusive, transparent, credible, free and conducted in an environment without threats, intimidation, or violence.

    We specifically call on the Burundian government to respect the rights of all peaceful political parties and their candidates to campaign, hold meetings and rallies, and express their views. We also call on the Burundian government to respect the right of the media to report freely on the electoral process and campaigns. We further urge the government to cooperate fully with the UN Electoral Observer Mission (MENUB) and all international and domestic electoral observers throughout the entire electoral process, as well as on the election days.

    The United States calls on all parties in Burundi to abide by the non-violence charter signed March 9 and refrain from any violent acts, including hate speech or other provocations, that could feed the climate of fear and instability. We renew our calls on all candidates, their supporters, and Burundian citizens to reject all forms of violence, and on the national police, the Burundian military, and all security force personnel to provide security in an impartial manner throughout the electoral processes.

    We commend the neighboring countries for their efforts to receive the almost 15,000 Burundians who have fled the country over the past month, and encourage their continued close coordination with UNHCR and support to provide asylum to those fleeing political violence and persecution. We urge all regional actors to refrain from any acts that could contribute to the climate of instability in Burundi.

    The United States will continue to monitor the situation in Burundi closely and take targeted measures, including, where appropriate, by denying U.S. visas, to hold accountable those individuals who participate in, plan, or order violence against the civilian population. Violence has no place in democratic elections, and perpetrators of such violence will not be welcome to travel to the United States and risk being held accountable in a court of law for any crimes for which they are responsible.

  12. RWUNGERE

    U.S. Deeply Regrets Burundi’s Disregard for the Arusha Agreement

    Press Statement
    Marie Harf
    Acting Department Spokesperson, Office of the Spokesperson
    Washington, DC
    April 25, 2015

    The United States deeply regrets the decision by Burundi’s ruling party, the National Council for the Defense of Democracy–Forces for the Defense of Democracy (CNDD-FDD), to disregard the term-limit provisions of the Arusha Agreement by naming President Pierre Nkurunziza as its candidate for a third presidential term. With this decision, Burundi is losing an historic opportunity to strengthen its democracy by establishing a tradition of peaceful democratic transition.

    The United States continues to support the Burundian people’s peaceful pursuit of their democratic rights and freedoms. We regret this significant missed opportunity, but the hard work of building democratic practices and institutions must continue. In that spirit, we urge all parties to participate in the legislative and national elections and ensure these electoral processes are inclusive, transparent, credible, free and conducted in an environment without threats, intimidation, or violence.

    We specifically call on the Burundian government to respect the rights of all peaceful political parties and their candidates to campaign, hold meetings and rallies, and express their views. We also call on the Burundian government to respect the right of the media to report freely on the electoral process and campaigns. We further urge the government to cooperate fully with the UN Electoral Observer Mission (MENUB) and all international and domestic electoral observers throughout the entire electoral process, as well as on the election days.

    The United States calls on all parties in Burundi to abide by the non-violence charter signed March 9 and refrain from any violent acts, including hate speech or other provocations, that could feed the climate of fear and instability. We renew our calls on all candidates, their supporters, and Burundian citizens to reject all forms of violence, and on the national police, the Burundian military, and all security force personnel to provide security in an impartial manner throughout the electoral processes.

    We commend the neighboring countries for their efforts to receive the almost 15,000 Burundians who have fled the country over the past month, and encourage their continued close coordination with UNHCR and support to provide asylum to those fleeing political violence and persecution. We urge all regional actors to refrain from any acts that could contribute to the climate of instability in Burundi.

    The United States will continue to monitor the situation in Burundi closely and take targeted measures, including, where appropriate, by denying U.S. visas, to hold accountable those individuals who participate in, plan, or order violence against the civilian population. Violence has no place in democratic elections, and perpetrators of such violence will not be welcome to travel to the United States and risk being held accountable in a court of law for any crimes for which they are responsible.

  13. Rentrée ratée dans l'histoire

    Nkurunziza, il vient de rater l’entrée dans le cercle des grands hommes aux yeux des Burundais et des Nations. Son paradoxal nom « Nkurunziza »risque de devenir fatal »Nkurumbi » pour les Burundais à l’instar de celui de Micombero qui s’est changé en Micomibi.

  14. RUGAMBA RUTAGANZWA

    Les radios’ à l’exception de REMA FM, ont été coupées à l’intérieur du Pays..! C’est un véritable coup d’Etat constitutionnel et NKURUNZIZA devra seul faire face à tout ce qui arrivera aux Burundais..! Son discours d’hier était haineux, tribaliste et dépassé..! Le problème actuel de notre pays ce n’est pas le tribalisme mais un Gouvernement fait de gens incompétents, corrompus et violents..! Une bande de voyous qui pillent notre pays doit cesser ses agissements..! Nous en sommes otages et c’est inacceptable..! Il ne faut pas que les Burundais se trompent donc de combat… ! Le combat n’est pas Hutu-Tutsi mais il doit se diriger contre une bande de gens corrompus badufatiye amaboko i mugongo biba basahura bica..! Si NKURUNZIZA n’est pas Président, cette bande-là de corrompus devra affronter la justice !!! Voilà pourquoi ils ont peur.. ! ! Il faut que les jeunes, toute la population burundaise se lève pour dire non au 3è mandant de NKURUZIZA. Ce mandat est illégal et inconstitutionnel..!

  15. Sebastien Ntahongendera

    Cette police n’est pas bête. Elle va rallier le mouvement ; c’est une question d’heure.

    • Uwubizi

      Je suis d’ accord avec vous. Les militaires viennent de montrer l’ exemple à Musaga

  16. mugani

    Na ba Sans echecs bahereye mu Nyakabiga muranguha amase ya kera ntagihoma urutaro. Ubu sibimwe vyakera

    • jupi

      Ton ignorance va t’amener tout droit dans un trouble difficile de t’en sortir

    • Patience

      Pourquoi te hates-tu a donner ta conclusion? Pendant la rebellion, les machettes et les fusils ont ete utilises pour tuer des innocents civils, mais certains sont survecus et sont encore en vie. Meme avec les Imbonerakure, certains vont survivre, ce qui ne va pas survivre est un pouvoir qui tue!
      Il est urgent que le nom du commissaire charge de l’operation soit porte a la connaissance du public, le temps venu, il pourra repondre a la vie de ces gens tues.

    • Jeanvi

      Ecouter moi ce guignol ! On est plus dans les histoires de hutu et tutsi mon cher ! Abarundi baratahuye ! Ntimwitwaze amoko kuko ntibikunda. Ejo muramara ntagisivya !

  17. Delta de la Rusizi

    Police nireka gitera ivyuka vyokera abanyagihugu, kebera ni abari mu mazu yabo bibasanga yo. Nkurunziza, kwirikiza amategeko ureke abarundi bishire bizane.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

La fin du Phénix ?

Les dés sont jetés, les carottes sont cuites : le ministre de l’Intérieur a validé les conclusions issues du congrès extraordinaire tenu à Ngozi le 10 mars par des dissidents d’Agathon Rwasa. « Nous prenons acte du rapport et des décisions prises (…)

Online Users

Total 1 835 users online