Vendredi 29 mars 2024

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Bujumbura : la collecte des données pour la carte d’identité biométrique avance, lentement

Ainsi, à Kamenge, seules 380 personnes ont été inscrites sur plus de 20.000 noms attendus …

Une femme en train de se faire enregistrer au bureau de collecte des données à Kamenge ©Iwacu
Une femme en train de se faire enregistrer au bureau de collecte des données à Kamenge ©Iwacu

Commune urbaine  de Kamenge : une dizaine de personnes attendent devant un bureau réservé à cette opération. A l’intérieur, trois agents recueillent des données auprès d’une femme. L’un d’eux les transcrit directement dans un ordinateur pendant que l’autre remplit un tableau de collecte des données. Après, vient la prise des empreintes digitales de l’intéressée ainsi que sa photo. Enfin l’inscrit reçoit un récépissé grâce auquel il aura sa carte d’identité biométrique après paiement d’un montant de 6 mille Fbu …

L’opération a commencé le 19 août 2013, fait savoir un agent recenseur sur place. Mais depuis, confie-t-il, seules 380 personnes ont été sont inscrites alors que plus de 20.000 citoyens sont attendus à Kamenge. Dans d’autres commues comme Buyenzi et Rohero, l’opération a commencé un peu plus tard à cause de manque des bureaux.

Pour certains, cette lenteur s’explique par le temps que prend toute l’opération pour une seule personne : « Ces agents te soumettent à un réel interrogatoire pour savoir réellement si tu es Burundais. »
Pour d’autres, il n’y a pas eu suffisamment de communication autour des données à figurer sur cette carte, ce qui fait fuir certains : « Nous avons appris que le groupe sanguin devra, par exemple, figurer sur cette carte. Ceux qui ne connaissent pas le leur ont peur de venir se faire inscrire », indique-t-on à Buyenzi.
« Faux », rétorque un agent recenseur rencontré sur place. Selon lui, chaque citoyen amène sa carte d’identité ou bien l’extrait d’acte de naissance : « Si nous avons des doutes quant à sa nationalité, on demande l’aide des chefs des quartiers. »

Forum des lecteurs d'Iwacu

12 réactions
  1. kayogera Vyose Sesema

    Eka nibareke guhenda abarundi n’ amakungu , ubu n’ ubusuma bumwe bwohejuru bw’ aba dd. Ibi vy’ uburangamuntu muravyemera? buzokora iki ko mbona amakomine yose ata gira amatara, atagira ordinateur, none bashaka ubwo burangamuntu biometrique ngo babukoreshe iki? Uku nukubandanya banunuza amaraso y’ abantu gusa . Uwacitse kurusoro rw’ imbonerakure , maze abarihe amahera, babandanye biyubakira amagorofa. Ubu burangamuntu ndabisubiyemwo nta terambere buzanye Atari gushira umukanda munda abanyagihugu gusa. Ubusuma bwa dd hanye n’ imbonerakure gusa. Rabe hirya nohino vyose baragurisha , none bazoca Baja kuba mw’ ijuru canke I kuzimu. abo ni dd

  2. Dexta

    …et pourtant c’était claire que pour la prise de photo, il fallait porter une chemise à colle, afin que les épaules ne soient visible.. apparemment ce n’est pas le cas

  3. vuvuzela

    Oooh, des questions, des questions sans reponse! Qui voulez-vous qu’il vous donne des reponses a vos questions? D’ailleurs, il ne nous reste que 2 ans au plus..Apres ca, demandez a celui pour qui vous aurez votez. Nous memes venons de passer 8 ans a nous poser des questions..sans reponses.

  4. Ngenzi

    Ceci me rappelle du temps queje faisais demande de passport Biometrique. je suis rendu au Bureau de PAFE pour faire ma demande. Une surprise, la madame a la reception a trouver ca indigerable que je m exprime en Francais bien que ca soit le framcais ,elange du Kirundi! (Francais a la Burundaise). Elle persiste que je m exprime en Kirundi seulement malgre que visiblement, elle meme comprend assez bien la langue de Moliere. J ai obtempere et me suis soumis a ses doleances. A ma surprise, elle, s exclame en disant qu elle trouve ca etonant qu un natif de Bwiza soit capable de s exprimer en si bon Kirundi comme si Bwiza est un pays etranger! Non seulement, j etais pas content de ces exigences linguistiques, je trouvais ca bizarre que je sois interdit d utiliser la langue que mon propre pays a depenser des milliards pour me l apprendre juste pour realise que les services sont en anglais! J ai tenu a leur informer de ma surprise et mecontentement! Plus tard, j ai ete convoque juste parce qu ils doutaient de ma nationalite! pourquoi? Je suis natif de Bwiza! que quelqu un me dise si ce bout de terre ne fait plus parti de ce pays! Une autre surprise m etait reserve, une conversation de 3 min etait assez pour determiner ma citoyenete et droit de cite. De la je me posais des questions; si toute la documentation (delivrer par l Etat Burundais)que j ai fourni n etait pas assez, puis deduire qu une branche de l Etat se permet de mettre en cause une autre branche de ce meme Etat? s ils ont probleme avec les documents que j ai fourni, pourquoi ils ne s addresse pas a ceux qui les ont delivre au lieu de me faire perdre du temps? j ai conclut que c est un signe de mauvaise gestion que meme letat ne soit pas capable d avoir confiance de lui meme. Pas besoin de mentione que les machines lectrices de mon passport a l aeroport n ont pas pu le detecter dans leurs bases des donnees! Je me demande sur la fiabilite de ces identite biometriques

  5. Moreka

    J’ai une question qui necéssite d’avoir une réponse. Est-ce que ces ordinateurs installés dans les différents bureaux des communes du Burundi sont-ils interconnectés en réseau? Autrement dit, ces ordinateurs sont-ils connectés sur un seul Serveur pour qu’il n’y ait pas deux enregistrements identiques au niveau national? Si cela n’est pas le cas, Qu’est-ce qui empêcherait un bandit ou un délinquant d’avoir deux ou trois cartes d’identité? Où la différence entre le nouveau système et l’ancien systéme?

    Avant de lancer un gigantesque projet comme celui-ci, je pense qu’il d’une importance capitale de faire consultations nécessaires et suffisantes avec des spécialistes dans le domaine informatique. La question qu’il fallait poser avant toute procédure de passation du marché est celle ci: Pourquoi nous voulons changer l’ancienne carte d’identité? On peut avoir plusieurs réponses: 1. Nous voulons une carte qu’on ne peyt pas imiter ou falsifier. 2. Nous voulons une carte en carton dur et qui dure lontemps. 3. Nous voulons éviter le port de deux cartes ou trois cartes d’identiés par une seule personne. 4. Nous voulons un peu d’argent dans les caisses de l’Etat. Nous voulons avoir des élections sécurisées en 2015. 6. Nous voulons connaitre combien de burundais âgés de 18 ans et plus pour une bonne planification. En répondant à toutes ces questions, vous pouvez alors commencer à confectionner votre cahier de charges techniques et cela demande des spécialistes pour répondre à toutes ces questions.

    Il y a toujours moyen de corriger les erreurs car comme disent les chinois  » Gutemba sibibi, Gutemba ntuvyuke nivyo ari bibi.

    • BIBI1er

      « Pourquoi nous voulons changer l’ancienne carte d’identité? »

      N’y a t il pas aussi comme raison d’adhérer au standard de l’EAC qui facilitera la mobilité des citoyens?

  6. Godwanais Lamda

    Il n’ya pas eu de communication suffisante autour de cette opération qui si bien conduit devrait servir le pays. Au lieu de dépenser d’autres milliards en 2015 pour confectionner un autre fichier électoral le Burundi peut faire d’une pierre deux coups en enregistrant tous les citoyens en age de voter en 2015 en meme temps que l’administration distribue les cartes nationales d’identités. Une autre question se pose: pourquoi dire aux gens de revenir plus tard pour chercher la carte d’identité quelle perte de temps, izo machine z’abazungu nimuzikoreshe neza uwuje apres verification mumusohorere karangamuntu yiwe sans lui faire perdre du temps. ivyo bavyita administration efficace.

  7. M. Rénos

    nous demandons à vous monsieurs les journalistes du journal IWACU quand cette opération sera terminéé et la liste de tout ce qu’on doit présenter.

  8. Ivyo biroroshe bwira Abantu buzuze ama Formulaire, hanyuma Abarundi turazinanye. Abantu barazi ati uyu ni Vrai Bdais ou aravyiyitirira. Kandi Bdi dusubiremwo amategeko, tange citizenship kubashaka, apana kwigira agakomeye ataco turusha ibindi bihugu biha Abarundi Citizenship. Jewe nta Carte d’identite ya kera mfise mbere ntana Carte de naissance mfise none sinzoronka iyo Carte nshasha.

  9. Bimbabampisha

    « … chaque citoyen amène sa carte d’identité ou bien l’extrait d’acte de naissance : « Si nous avons des doutes quant à sa nationalité, on demande l’aide des chefs des quartiers… »

    Qu’en est-il des vieux comme moi fils et grand-fils d’anaphabètes qui n’ai extrait d’acte de naissance ni carte d’identité… qui ont disparu pendant la crise qui perdure… dans plusieurs esprits!

    Cela nécessite des moyens humains et matériels considérables mais étant donné son importance capitale dans la gestion saine d’une nation, un recensement exhaustif aurait du avoir lieu avant les élections de 2010 qui devrait être mis à jour tous les trois ou six mois…
    A moins qu’il y’en ait à qui profite ce retard, à presque 18mois des élections cette situation devrait être bien plus inquitétante… car cela risque d’être une source de discorde dans la conduite d’élections libres et transparentes.

    • Bakara

      Le prix de 6000 balles pour une carte d’identité va en dissuader plus d’un! N’oublions pas qu’il y a plein de gens qui ne les gagnent pas par jour et qui ne peuvent pas les lâcher facilement (lorsqu’ils parviennent à les obtenir)!

      • Nahimana

        BAKARA dit que « le prix de 6000 balles pour une carte d’identité va en dissuader plus d’un! N’oublions pas qu’il y a plein de gens qui ne les gagnent pas par jour … » disons plutôt par mois voire plusieurs mois !

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