Jeudi 28 mars 2024

Politique

L’émissaire de Barack Obama inquiet pour les élections de 2015

« Nous sommes soucieux quant au déroulement du processus électoral. C’est la raison de notre visite et nous voulons des élections apaisées, libres et transparentes », dixit le sénateur Russel D. Feingold, l’Envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs, lors de sa conférence de presse, vendredi 30 mai, dans les enceintes du Sénat burundais.

L’ambassadeur des Etats-Unis au Burundi, le sénateur Russel D. Feingold et Gabriel Ntisezerana répondant aux questions des journalistes ©Iwacu
L’ambassadeur des Etats-Unis au Burundi, le sénateur Russel D. Feingold et Gabriel Ntisezerana répondant aux questions des journalistes ©Iwacu

Il a indiqué qu’ils en ont discuté avec le président du Sénat et que le gouvernement doit s’assurer du bon déroulement du processus électoral. « Les partis politiques ont le droit de se réunir en toute liberté, et les médias doivent jouer leur rôle de rapporter les informations sans encombre et avec professionnalisme. », a-t-il ajouté. Et de souhaiter que les résultats soient acceptés par tout le monde.

La coopération entre nos deux pays est au beau fixe, selon Gabriel Ntisezerana, président du Sénat. « Plusieurs partis politiques, et même ceux de l’opposition, se réunissent souvent. Nous considérons tous les partis politiques au même pied d’égalité. » D’autres points ont fait l’objet de discussions, entre autres, l’emprisonnement du président de l’Association pour la protection des droits humains et des personnes détenues (Aprodh), des jeunes du parti MSD à Mpimba.
Le président du sénat a précisé que le Burundi est un pays souverain qui a une justice indépendante : « C’est elle qui doit trancher sans parti pris. » Il a rappelé que la communauté internationale est la bienvenue pour observer le déroulement des élections.

Forum des lecteurs d'Iwacu

39 réactions
  1. I Nizigama

    À lire les commentaires sur cet article, on comprend pourquoi le Burundi connaît toujours des problèmes liés à l’exercice d’un pouvoir démocratiquement établi. Comment des internautes qui ne peuvent même pas signer leurs propos (se cachant derrière des pseudonymes) peuvent proférer des critiques gratuites contre un Président du Sénat en le taxant de tous les noms; des critiques qui frisent des accusations d’incompétence? Un homme qui, depuis 2005 a occupé, avec honneur et responsabilité, les postes de Deuxième Vice-Président et de Président du Sénat, ne sait-il toujours pas en quoi consiste ses responsabilités et ses fonctions? Ne connaît-il toujours pas le langage diplomatique à tenir quand il répond aux interrogations des diplomates étrangers? Il y a lieu de s’interroger sur ces commentaires qui semblent s’inscrire dans l’ancienne logique de mépris des Tutsis et des Tutsisans contre tout ce qui est Hutu. Un docteur Hutu était toujours considéré comme un ignorant. Un haut responsable Hutu était toujours considéré comme inapte à gouverner. Un tel mépris gratuit n’a plus de place dans la société actuelle et doit être dénoncé sans aucun complexe. Ce n’est pas parce que l’Honorable Ntisezerana est né à Musigati dans une famille de commerçants qu’il devient incapable de tenir un langage diplomatique approprié étant donné ses compétences reconnues dans les hautes fonctions qu’il occupe depuis bientôt 10 ans. Il est temps que les Burundais sachent honorer et respecter leurs dirigeants quelles que soient leurs origines et allégeances politiques, du moment que désormais ces dirigeants sont là en vertu de la volonté du peuple dont la souveraineté ne devrait plus faire objet d’aucune discussion.

    • F.X. Nsabimana

      Nizigama, êtes-vous sûr et certain que tous ceux qui ont critiqué le président du sénat, à tort où à raison, sont des tutsis ou des tutsisans comme vous le prétendez? Pouvez-vous nous faire part de la méthode appliquée pour les déceler? Merci d´avance!

      • Nzobandora

        F.X. Nsabimana,

        T’en fait pas l’option ethnique est toujours un raccourci lorsque certaines personnes sont en manque d’arguments.
        Je suis contre et je condamne aussi de propos visant personnellement mais je souhaiterais que Nizigama nous disent tout simplement si pour lui tous les partis politiques sont libres de faire leurs meeting dans le pays; s’ils sont considérés au même pied d’égalité.
        Utarondereye kure les archives et actualités sur le site Iwacu peuvent te rafraichir la mémoire à ce sujet.
        Qu’en pense les personnes ayant subit et qui subissent même aujourd’hui l’injustice et mauvais traitement car membre de l’opposition ? Amajambo nkayo avuze umutegetsi wibaza yuko bavyakira gute ?
        Iyo uhanuye abandi nawe bugerageza wisuzume yuko uri m’ukuri kuko gushiramwo amacakubiri kuri sujet nk’iyi bituma ahubwo ari wewe watukanye gusumba,sinon ivyo uyo mutegetsi yavuze nawewe urazi neza ko sur terrain ari ibihendwa abana

        Cordialement,

      • I Nizigama

        M. Nsabimana, je cite la phrase de mon commentaire qui semble vous agacer: «Il y a lieu de s’interroger sur ces commentaires qui semblent s’inscrire dans l’ancienne logique de mépris des Tutsis et des Tutsisans contre tout ce qui est Hutu. Un docteur Hutu était toujours considéré comme un ignorant….». Cette phrase est une hypothèse et non une thèse.
        Ces commentaires SEMBLENT S’INSCRIRE DANS L’ANCIENNE LOGIQUE…Donc leurs auteurs peuvent avoir d’autres objectifs, peuvent être des Hutus et/ou des Tutsis ou Tutsisans. Cependant, ce qui m’a frappé c’est le fait de viser la personne même de Ntisezerana, d’évoquer ses origines, sa famille, sa posture sur la photo …On peut critiquer le discours sans nécessairement mépriser la personnalité de surcroît appelée «Honorable» pour son rang. Or, dans l’ancienne logique évoquée ici (moi je la qualifie d’ancienne, mais ce n’est pas certain qu’elle le soit pour plusieurs), la critique se porte précisément et essentiellement sur la personne, sur ses origines, son aspect physique, rarement ou secondairement sur ses actes, ses qualités, ses discours, son statut…Au Burundi, à l’heure actuelle, il est difficile d’évacuer facilement cet aspect de la réalité sociopolitique sans tomber dans la démagogie, dans le pharisaïsme et dans l’irréalisme.

    • Yulu

      Tu critiques ceux qui utilisent des pseudonymes et toi tu te nommes « I Nizigama »? Est-ce un nom complet ça? Et puis ne te caches pas derrière l’ethnisme, cela ne marche plus en 2014. Il y a beaucoup de hutus intègres qui sont très appréciés par des millions de hutus et tutsis sans problème. Tu veux des exemples? les voici: Hon. Charles Nditije, Hon. Gervais Rufyikiri, Mr. Pierre Claver Mbonimpa, Hon. Francois Bizimana, Hon. Jean Minani,….Ne cherche donc plus a nous détourner du débat. Si un hutu est incompétent on le critiquera ainsi et sans réserves, peu importe que ça te fâche, que tu le veilles ou non. Ton chouchou Gabriel Ntisezerana que tu défends ici et parmi les Burundais les plus corrompus de ce régime, peut-être tu fais semblant de l’ignorer sciemment. Te souviens-tu du dossier SOSUMO, dossier interpetrol???

      • I Nizigama

        M. ou Mme YULU, évacuer la dimension ethnique dans les problèmes politiques burundais actuels, relève de l’utopie ou simplement d’une stratégie démagogique ou d’une mémoire courte. Allez dire aux Déplacés de Bugendana ou d’ailleurs de regagner leurs collines natales où vivent paisiblement leurs congénères depuis la fin de la guerre (2003). S’ils vous écoutent, vous reviendrez me convaincre que le problème ethnique est un simple alibi où l’on se réfugie pour fuir les vrais enjeux. Bien sûr, vous me répondrez que c’est le CNDD-FDD ou les Imbonerakure qui les effraie. Argument qui relève encore une fois de l’hypocrisie de toujours. En tout cas, les commissaires de la CVR auront du pain sur la planche…
        Quant à dire que vous connaissez des personnes intègres, je ne sais pas avec quelle autorité et avec quelle objectivité vous êtes capable d’en juger. Inutile cependant de distraire les gens alors que vous attaquez un représentant élu du peuple, de surcroît Président du Sénat, qui a été Deuxième Vice-Président de la République, sur une base personnelle en évoquant ses origines régionales et familiales, sa posture sur la photo, etc…et en le traitant, d’une manière à peine déguisée, d’incompétent quant à son discours et à sa diplomatie. On ne peut tenir un tel langage qu’envers une personne qu’on se croit autorisé à mépriser. Au Burundi, un tel langage n’est pas difficile à lier à une mentalité ethniste fondée en subjectivité.
        Le comportement ethniste, du moins au Burundi, n’a jamais été assumé publiquement (même en 1972). Pourtant, il se vit au quotidien, dans les bistrots, dans les familles, dans les conversations informelles, jamais dans les discours publics….Or, il a toujours fait des victimes et des ravages, il a conduit à des exclusions, à des massacres à grande échelle, à des génocides, à des guerres, …Or, il pèche contre les principes de base en matière des droits fondamentaux de la personne humaine, dont le droit à une égale dignité humaine. Le salut ne se trouve donc que dans son extériorisation, dans sa publicisation, dans sa dénonciation ouverte. Il faut en parler! Au terme, il faudrait même prévoir des mécanismes de le retracer et de le criminaliser. C’est-là la seule manière d’éradiquer ce fléau qui nous a tant endeuillés…

        • Yulu

          @I Nizigama: Vous n’avez vraiment pas compris mon texte. Il n’y a nul part dans mon texte où j’ai mentionné que le problème ethnique était fini au Burundi. C’est d’ailleurs le CNDD-FDD qui a commencé cette propagande en disant qu’il avait réglé le problème ethnique au Burundi et de façon définitive. Il n’y a que les dupes qui y ont cru, moi je n’ai jamais cru à de telles mensonges, car il ne suffit par qu’un président ou parti au pouvoir déclare qu’un problème aussi sérieux a été réglé pour qu’il en soit ainsi. Je regarde dans les faits, je fais des analyses avant de conclure moi-même. Il faut un long processus pour l’éradiquer, avec des dirigeants patriotes et clairvoyants, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Ceci étant, le fait de voir l’ethnie dans tout est une maladie très grave, qui n’est pas loin de la schizophrénie. Il faut donc une intervention des psychologues, des psychiatres ou autres médecins.
          Je résume mon point comme ceci: » Si quand un tutsi critique un hutu vous y voyez automatiquement de la haine ethnique, là vous avez un gros problème ». Donc pour vous un tutsi n’a le droit de critiquer que les seuls tutsis, et un hutu ne pourrait critiquer que les seuls hutus??? On là là! On est encore très loin de la guérison.
          Si j’ai critiqué l’Hon Ntisezerana c’est que j’ai des preuves de sa culpabilité, j’ai notamment parlé des dossiers SOSUMO et Interpetrol, à cela j’ajoute la parcelle dans laquelle il a construit son hôtel, saviez-vous qu’il s’est approprié une parcelle morcelée sur la place de l’unité (une place publique)? Et vous voulez que je ne le critique pas (en plus des mensonges qu’il vient d’affirmer plus haut) juste parce qu’il est hutu??? Vous m’avez demandé comment je mesure l’intégrité des gens, et bien je fais mes propres analyses, auxquelles j’ajoute les sondages d’opinion, et je ne suis pas le seul à le faire, par exemple vous avez déjà entendu parler de quelqu’un qu’on a surnommé « L’homme propre », jusqu’à ce que le CNDD-FDD essaye de le salir sans toutefois réussir la mission comme ils le voulaient même si les dégâts qu’ils lui ont causés sont énormes.
          J’en profite pour remercier « Federation » qui a complété ma liste en y ajoutant le sage des sages Hon. Pie Ntavyohanyuma. Et oui mon cher ami, les hommes intègres il y en a eu au Burundi, il y en a aujourd’hui, il y en aura demain et pour toujours, même si ce ne sont pas eux qui ont le dernier mot dans la gestion des affaires du pays, ils contribuent énormément dans le développement et la stabilité du pays. Je ne pourrais terminer sans ajouter S.E Hon. Gervais Rufyikiri sur la liste des hommes Hutus intègres. D’autres pourront allonger la liste. Si la prochaine fois vous voulez vous adonner à cet exercice de trouver un homme intègre, voici quelques indices sur la procédure à suivre. Si vous voyez quelqu’un(e) faisant l’unanimité chez les membres de presque tous les partis politiques, toutes les églises, toutes les ethnies, ses collègues de travail et même parmi les étrangers quant à son intégrité, et bien, soyez-en sûr, la personne en question est vraiment bien intègre.
          Cordialement!

          • I Nizigama

            @YULU. Merci de votre réponse et surtout de votre clarification concernant la pertinence actuelle de la question ethnique au Burundi. Je ne pense pas que je sois quelqu’un qui regarde tout sous l’angle ou avec des lunettes ethnique(s). Ce serait pathétique! Néanmoins, ce cas précis de l’Honorable Ntisezerana est l’un de ceux qui peuvent comporter cette dimension effectivement. Et vous n’y avez pas répondu de façon satisfaisante. Si quelqu’un vous critique non pas seulement pour ce que vous faites et sur ce que vous dites mais aussi et surtout sur ce que vous êtes et que vous n’avez pas choisi d’être (vos origines régionales, ethniques, familiales, etc.; votre apparence physique, etc.) , c’est le problème identitaire qui est en jeu. Au Burundi, ce problème identitaire est marqué par la dimension ethnique. J’y ajoute aussi celle régionale. Dans le cas d’espèce, l’Honorable Ntisezerana est critiqué (du moins dans certains commentaires) pour ce qu’il est. Voilà l’attitude que je dénonce énergiquement dans ces commentaires.
            Je vous précise qu’au-delà de cela, je ne suis pas en mesure de me prononcer sur les accusations de corruption que portez contre lui. Généralement, de telles accusations ne se règlent pas sur une simple déposition ou déclaration. Jusqu’à la sentence finale, n’importe quel prévenu doit être présumé innocent. Ce n’est pas dans les média ou les commentaires sur le Web que les principes élémentaires de la justice et du Droit international doivent être tenus pour des banalités.
            Enfin, je reviens sur vos prétendues procédures pour déterminer l’intégrité des gens. J’en conviens avec vous que l’opinion consensuelle de gens de différentes catégories et tendances peut d’entrée de jeu pré-sélection les candidats à l’intégrité. Mais si l’on s’arrêtait à ce niveau, bien des hypocrites pourraient bien passer pour des hommes intègres juste parce qu’ils réussissent à se faire voir et apprécier positivement du grand public. Or, l’intégrité doit se vérifier par des procédures plus poussées visant à évaluer le comportement des individus sur plusieurs plan: politique, familial, économique, social, etc. Ici encore une fois, ce n’est pas l’opinion des gens qui doit primer mais l’opinion des experts et des organes spécialisés en la matière qui doit qualifier les profils en présence. Voilà mon cher ami et au plaisir de vous relire prochainement, en espérant connaître votre vrai nom.

          • Yulu

            @I Nizigama: Je crois qu’on s’est compris en général, du reste il faudra qu’on attende un peu, le temps va résoudre ces problèmes ethniques qui nous minent aujourd’hui. Chacun doit faire un pas de l’avant. Il viendra un jour où si on dit à un hutu « Gute muhungu w’abahutu » ou à un tutsi « Amaki wa mututsi we » on n’y verra plus aucun mépris, juste gutera inkuru. D’ailleurs là où je vis on le fait déjà avec certains Burundais du coin, et sans rancune. Idem pour la région d’origine, je ne crois pas qu’il y ait une région du Burundi plus importante que les autres, le régionalisme est à décourager. La province d’origine de l’Hon. Ntisezerana ou tout autre Burundais ne m’intéresse vraiment pas du tout, c’est plutôt sur base des actions que je juge une personne, comme nous l’a si bien dit le Prince Louis Rwagasore (vous nous jugerez à nos actes). Bien sûr on a toujours des points de discorde entre hutus et tutsis, surtout quand on évoque certaines dates de l’histoire du Burundi, mais ça changera petit à petit. On arrivera à un jour où l’on pourra voir les choses plus ou moins de la même manière.
            Quant à vous donner mon vrai nom ici, mon cher ami, vous connaissez aussi bien que moi le sort des personnes qui interviennent souvent dans kabizi sur la RPA? Ils sont tous sous menaces. Souvenez-vous qu’il y a eu un journaliste d’Iwacu qui a quitté Iwacu pour aller travailler au SNR, avec tous les secrets d’Iwacu qu’il avait!!! J’aime bien le fait qu’on puisse s’exprimer ici sans faux-fuyant grâce à ce fameux système de pseudonymes (c’est d’ailleurs l’une des principales raisons d’être des forums, le fait de garder l’anonymat des intervenants). Ça permet à un fille d’échanger avec son père biologique sans peur, un simple membre d’un parti politique peut engager une discussion houleuse avec le président de son parti sans le savoir et sans avoir peur, juste quelques exemples pour vous montrer que l’anonymat peut aider beaucoup dans certaines situations. Pourvu qu’on reste courtois et garde du respect les uns envers les autres. C’est ça l’essentiel!

            Cordialement,
            Yulu

    • Federation

      Je partage les remarques pertinentes et avisées ci-dessus (ou ci-dessous selon l’ordre d’apparition 🙂 ). Je m’étais abstenu mais je vais juste à ajouter à la liste de @Yulu, M . Pie Ntavyohanyuma, notre président de l’Assemblée Nationale qui est un homme intègre. La question n’est absolument pas ethnique. Quand j’ai vu cette sortie de @I Nizigama, je me suis empressé de relire tous les commentaires pour voir s’il y avait des gens qui s’en prenaient à Gabriel Ntisezerana parce que HUTU. Je n’en ai vu aucun. Fort heureusement d’ailleurs. Si c’était le cas, j’aurais soutenu son indignation. Ce qui m’a choqué (et qui est condamnable pour le coup), c’est la GLOBALISATION qui apparaît dans son commentaire.
      Conclusion : je recommanderai @I Nizigama de méditer sur la Parabole de la paille et de la poutre de Jésus-Christ !

  2. Pioneer

    Recapitulons:
    L’intervention de Fiengold se resume ainsi:
    a) Nous sommes préoccupés (we are concerned: la traduction anglaise en dit tout) par l’etat actuel du processus (process) electoral.
    b) Nous sommes préoccupés par l’exercice des libertés publiques par les partis politiques, les media et la societe civile.
    La reponse de Ntisezerana est riche d’information:
    a) Le Burundi est un pays souverain. (Comprenne qui voudra).
    b) Vous etes les bienvenus comme observateurs. Point trait! (Comprenne qui voudra).
    J’aurais aimé elaborer davantage sur cet article et la photo qui l’accompagne, mais je sais (d’experience recente) que je serais censuré par le webmaster d’Iwacu (et cela malgré lui, pour proteger nos braves journalistes). Donc, je m’arrete ici tout en rappelant que les USA ont promis 7.2 millions de USD dans le basket funds de 39 millions pour financer les elections de 2015.

    • Federation

      Excellent @ Pioneer
      Vous en avez beaucoup dit en ne disant rien (sur la photo je m’entends) … J’ai mêmeesquissé un sourire sur cela.
      J’aime le paradoxe qui transparaît dans le a) de la réponse de Ntisezerana (Souverainété !) et le rappel que vous faites à la fin … la promesse « des 7.2 millions de USD dans le basket funds de 39 millions pour financer les elections de 2015 ».
      Trouvez l’erreur !

      Aussi pour celles et ceux qui claironnent cette histoire de souveraineté, lisez ce papier dans lequel le Vice-President Gervais Rufyikiri fait des pieds et des mains … Ugusega en somme. Il faut qu’ils sachent ce qu’ils veulent !!!! Bareke kumaramaza igihugu cacu.
      http://www.globalpost.com/dispatch/news/xinhua-news-agency/140526/burundi-urges-donors-release-pledged-funds-fight-poverty

  3. Kayondi jean

    Uwutazi umurundi amurunda mu nzu,uko niko batwiga umwe umwe wese imbere yuko batangura gukina amakarata yabo,emwe mwaba DD hageze naho muhenda umu nyamerica ,mbega mwibaza yuko ivyo mukora atabizi ,,, ,,,,,bandanya gutyo hama muzo menya ico arico umunyamerica

  4. MUHUTU

    Ce type doit aller chez lui et il n a aucune injonction à donner aux autorités burundaises comme si dans son pays tout est blanc. Simple exemple: un de ses concitoyens dénonce la moche politique d’écouter illégalement différentes autorités de ce monde y compris le Saint Père et il a risqué la mort n’y eût été l’homme fort Poutine qui l’a protégé. Deuxième exemple: Un des rares pays de ce monde qui applique encore la peine capitale, est-ce vraiment un pays de droit qui doit donner l’exemple au Burundi. Troisième exemple: Le pays qui garde les portes toujours ouvertes à l’horrible prison de Guantánamo où les gens sont exécutés comme s’ils n’ont vraiment pas été crées à l’image de Dieu. Quatrième exemple: Un pays qui attaque son voisin sous de faux prétextes de démantèlement des armes nucléaires et en violation des mesures du conseil de sécurité des Nations-Unis, où plusieurs innocents perdent leur vie sauvagement sous une cause qui n’en est pas une et après l’agence international du nucléaire prouve qu’il n’y avait aucun enrichissement nucléaire en Irak. Le pire le chiant Président Bush n’est pas transféré à la Haye mais plutôt c’est Sadam attaqué injustement qui est pendu et bonjour la manne pétrolière aux USA!!!! Cinquième exemple: Bush truque les élections présidentielles au vue et au sue de tous les américains pour se procurer injustement un second mandat et ça passe inaperçu comme si rien n’était…son successeur vient alors d’envoyer Russel pour donner une leçon aux burundais en matière d’organiser les élections libres, transparentes et apaisées.Mon oeil!!!!

    • Nzobandora

      Muhutu,
      Occupons-nous de nos soucis car vous n’avez pas de leçons à leur donner loin de là.
      Tu ne verras jamais leurs autorités se servir dans les caisses de l’état en toute impunité ou bien participer ou assister impuissamment à l’effondrement de l’économie de leur pays par des cas de corruption à grande échelle et même des incendies difficilement qualifiables d’accidentels car très sélectives.

      A bon entendeur salut et à malin, malin et demi.

  5. Vuvuzela

    C’est desolant! Mais pourquoi mes dds doivent remuer ciel et terre pour expliquer l’inexplicable alors qu’ils ont le choix d’eviter tout ca? Pourquoi ils gachent leur avenir alors que nous leur avons donne tous les pouvoirs pour nous diriger vers le bonheur garant de leur tranquilite?

    Geze ngaho bitarababana urudubi, s’il vous plait.

  6. F.X. Nsabimana

    Je vous prie et vous invite de bien vouloir analyser cette photo sous l´angle de la communication non-verbale (ou langage du corps) [1]. Vous comprendrez bien l´attitude de chacune des personnalités sur cette photo. Bonne compréhension.

    [1] Joseph Messinger: « Ces gestes qui vous trahissent »

  7. EN

    Ce qui m’intéresse est plutôt : qu’est-ce qui explique le protocole appliqué ? Le fait que ce Représentant ait été reçu par le Président du Sénat et non l’un des deux V.P. ou le P.R.? (à moins bien sûr qu’il ne compte faire le tour chez les autres).

  8. Kirinyota

    Moi je dirais que soit, Ntisezerana et ses confrères mentent exprès, soit sont un peu anormaux ou se trouvent sur une autre planète non connectée du monde réel. Le monde vous connait et connait tout ce que vous faites. Donc, arrêtez de raconter n’importe quoi. Abazungu barazi la réalité sur terrain.

  9. Uwarugwanye

    Nimundabire iryo jisho rya Ambassadeur w’Amerika? Uravye ingene uwo mupfasoni aserukira igihugu ca leta zunze ubumwe z’Amerika ngaha i Burundi araba Ntisezerana biribonekeza ko yamuhinyuye. Burya aba dd ntibazi no kuraba amaso abaihweza mu binyoma vyose. Mbega ko Ntisezerana yashaje cane kandi ari mu kigega n’ibiki? Uworya bike akaryama kare yogira amahoro.

  10. Gondwanais Lamda

    Le pouvoir actuel a Bujumbura se trompe énormément, Les puissances de ce monde ont tous les moyens de vérifier telle ou telle autre information. Les jeunes partis en RDC leur liste peut être établie, les images prises par des drones à l’Est de la RDC, des écoutes des conversations de tous les « chefs » de ce monde y compris les présidents africains. Quand les klaxons des mécontents assourdissent Bujumbura, les diplomates accrédités à Bujumbura sont dans leur fenêtres entrain d’enregistrer, même le policier du coin de la rue qui filmait les véhicules des mécontents a été lui même filmé, et vous vous mettez à nier????? Time will Tell.

  11. Badogoremy

    Ndumiwe, hinduringendo ba dd

  12. Federation

    La photo aurait pu s’intituler : Cause toujours !
    Vyarabatekurukanye !!!!

    • Bizindavyi

      Le Burundi a déjà aussi connu des «tue toujours» comme dans «tueur en série» ou dans «tueur à gages», et entre deux maux il faut choisir le moindre, mon cher Fédération!!!…

    • Bugabonyabwo

      Faisons un peu d’analyse des images devant nous. C’est un petit exercice de la psychologie du mensonge traduite par le langage du corps humain. Le calme et le regard serein des deux Ambassadeurs Américains nous donnent un message très important: ils observent avec mépris et compassion les contre-vérités que Gabriel Ntisezerana est entrain de cracher, les yeux grandement ouverts. Burya ngo isoni ntizica mu ki dd? Tuzoba turaba muri 2015.

  13. kimeneke

    Ariko ntisezerana nubwanwa kumunwa arashobora kuvuga ibintu kivyo muze mukinisha ibindi mureke umuzungu afise ibikorerwa muburundi de a à z iyo akubajije ukamubesha harya tu ne sera jamais crédible naho worahira nyoko

    • Gakomeye

      Uragenda wumvirize ijambo Pasteur Arthémon Simbananiye yashikirije kuri BBC gahuzamiryango sur son Plan d’extermination des Hutus et du Mwami Ntare V en 1972, et tu sauras que Ntisezerana Gabriel, le Cndd-Fdd et le Burundi d’aujourd’hui ari le Paradis même…

      • yolanda j.

        la vérité est que ce Simbananiye est un véritable bouc-émissaire des extrêmistes hutu en ce qui concerne les massacres de 1972. Il n’ a jamais et il n y aura jamais de preuve que le fameux plan Simbananiye aurait existé. Il s’ agit bcp plus d’ un plan imaginaire.

        • Tungamwese

          @yolanda j.
          «Il [plan Simbananiye] s’ agit bcp plus d’ un plan imaginaire»

          T’en fais pas car c’est le même discours qui sortirait aussi de la bouche de Micombero s’il resurgirait aujourd’hui au Burundi devant le Cndd-Fdd et personne, surtout de l’ethnie hutu, n’en serait étonné!…

    • Karabagega

      Je regrette si abazungu babohoje abahutu mu Burundi! Pourtant, ils savaient depuis belle lurette l’oppression et massacres que ces bahutu burundais subissaient des Gouvernements Upronistes pro-tutsi. S’il faut alors leur parler, il faut continuer d’utiliser le style de langage qu’il leur est familier et facile à décoder, et ce n’est pas Ntisezerana et le Cndd-Fdd qui dérogeront à la règle!…

  14. Uwarugwanye

    C’est grave quand ce commerçant-politicien de MUSIGATI ose mentir à un représentant du pays le mieux informé du monde par ses technologies avancées. Monsieur Ntisezerana doit savoir que son interlocuteur américain n’est pas un idiot qui ignore comment se préparent les élections réellement démocratiques. Nous sommes déjà en année des élections de 2015, et aucun politicien de l’opposition n’est autorisé de réunir ses militants et sympathisants pour leur parler publiquement. Les imbonerakure et des policiers politisés courent comme des chiens enragés partout pour perturber les réunions des partis opposés au CNDD-FDD, et tout se fait au vu de tous les Burundais et étrangers habitants dans notre pays. Alors, quand Ntisezerana dit que le processus électoral va bien pour tout le monde, je me dis simplement qu’il ne sait pas encore ce que signifie « DEMOCRATIE ». Il peut retourner à l’école pour apprendre encore cette matière.

    • MINANI

      Les États – Unis ne connaissent pas grand chose sur la vraie situation du Burundi. Seulement, les USA connaissent la version ADC-Société civile de la situation!

  15. Nzobandora

    Quand Ntisezerana dit que  »Plusieurs partis politiques, et même ceux de l’opposition, se réunissent souvent. Nous considérons tous les partis politiques au même pied d’égalité  »
    Parle t-il du Burundi tuzi kandi tubamwo? Est ce qu’il oublie que ces émissaires ont des ambassadeurs basés à Bujumbura et qui voient la réalité sur terrain? A part le CNDD FDD, l’Uprona de Gaston et le Fnl de Jacques quels sont ces partis qui sont libres de tenir leurs meeting dans le pays?

    Fianlement abo bafata nk’ibijuju s’abarundi gusa mugabo aho n’ukwihenda kuko abo bobo s’abana bato

    • Federation

      Ni Agahomera bunwa. NO COMMENT!
      Iyo bumenya umwe …

  16. Honnêteté

    Mythomanie : au delà du simple mensonge

    Le terme mythomanie fut élaboré par le Dr Dupré en 1905.

    La mythomanie se caractérise comme une tendance pathologique à mentir sans en avoir véritablement conscience, contrairement au simple menteur.
    Ce besoin irrépressible de fabuler, d’inventer des récits imaginaires et de transformer la vérité rend le mythomane incapable de faire la différence entre la réalité et ce qui découle de son imagination.

    Le but du mythomane n’est pas de tromper son entourage mais plutôt de se créer une autre vie pour fuir la réalité ainsi que l’existence qui est la leur. Le Dr Dupré a défini 4 types de mythomanie :

    • La maligne : liée à un complexe d’infériorité qu’il faut alors compenser

    • La vaniteuse : lorsque le mythomane cherche à se mettre en valeur sans arrêt

    • L’errante : le mythomane ment continuellement pour fuir à tout prix

    • La perverse : l’escroquerie est l’ultime but

    Le mythomane ment le plus souvent parce qu’il craint que le regard des autres ne change s’ils apprenaient la vérité.

    L’objectif est alors de se mettre en valeur ou bien de se faire plaindre (témoin de scènes dramatiques, personne qui se dit guérie d’une maladie grave, etc.).

    Le mythomane a besoin que les autres croient à ses mensonges pour y croire lui-même.

    Les spécialistes définissent la mythomanie comme un véritable déséquilibre, allant de la simple maladie à un trouble symptomatique d’une névrose ou d’une psychose.
    Nous devrions nous faire soigner parce que nous devenons de plus en plus mythomanes.

    • kibwa

      Merci Mr ou Mme de cet éclaircissement sur la mythomanie.
      Ceux qui nous dirigent sont certainement dans la catégorie des « malignes » et des « perverses ». Quand ils sont face à un étranger, ils se comportent comme un enfant qui nie avoir cassé le verre alors qu’il est seul dans la pièce. Ntisezerana veut faire croire à l’envoyé d’Obama que la justice burundaise est indépendante. Quelle sottise!!.Eta alors pourquoi cet envoyé tient à s’adresser à lui et non au ministre de la justice??
      Kibwa

      • NGANJI YA MASINZO

        Le président du sénat a précisé que le Burundi est un pays souverain qui a une justice indépendante : « C’est elle qui doit trancher sans parti pris.

        Mon Dieu, le ridicule ne tue pas..! Aho rero bakiza kubutegetsi bavuga ko ubutungane ari ubw’abatutsis..! None ubu ni Abatutsi batwara…? Observez aussi come ce Monsieur NTISEZERANA est habille ainsi que sa coupe de cheveux…! On dirait un  »Zairois », plutot un Congolais..! ! Ces gens la devraient d’abord savoir soigner leur image et leur apparence (elles font partie de la communication aussi..) avant de raconter des histoires sur la justuce burundaise auxquelles personne ne croit…! Uburundi jewe mbona bwaraguye mw’isanganya kweri..!

    • Nderagakura

      @Honnêteté

      Rien de tout ce que tu as écrit ne s’applique présentement sur le Burundi et aux burundais. Autrement dit, nous sommes actuellement à un stade avancé de gestion de conflits au Pays que de définition de termes usuels ou vocabulaire qu’ont a déjà connu. Il faut alors évoluer. Songa mbele comme dirait Nkurunziza !!!…

      • Kandama

        …tous les partis se réunissent…! Ni hatari kweli! On emprisonne même des gens qui sont en train de boire de la bière sous prétexte qu’ils sont en réunion non annoncée!!! Une chance que le ridule ne tue pas!

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