• La France a décrété le gel des avoirs de quatre responsables du Burundi, accusés d’atteintes à la démocratie ou d’actes de violences en 2015, à l’annonce d’une troisième candidature du président Pierre Nkurunziza. Le directeur général adjoint de la police nationale d’alors Godefroid Bizimana, est le premier visé, accusé « d’avoir porté atteinte à la démocratie » et de « recours disproportionné à la force et actes de répression violente » des manifestations d’opposants ayant suivi l’annonce de la candidature du président Pierre Nkurunziza. Trois autres responsables concernés. Suivent un chef de cabinet de la présidence, Gervais Ndirakobuca, pour avoir ordonné « un recours disproportionné à la force » face aux manifestants ; un ancien « chargé de missions de la Présidence », Léonard Ngendakumana, « responsable d’actes de violences – attaques à la grenade » contre les manifestants ; et un agent des services de renseignements, Mathias-Joseph Niyonzima, qui a « incité à la violence » et « formé les milices paramilitaires Imbonerakure », responsable de « graves atteintes aux droits de l’homme au Burundi ».
Le parti Cndd-Fdd s’insurge contre cette décision. Sur son compte twitter, la commissaire chargée de la communication et information au sein de ce parti dit : ‘Ces artisans/artistes de l’impérialisme occidental prennent une fois de plus des mesures unilatérales, irréfléchies, injustifiées et injustifiables envers le #Burundi #SansEffet. @francediplo #France, ainsi donc un coup d’Etat n’est plus une atteinte à la démocratie! La Honte!
• Une personne du nom de Jean Claude Ndihokubwayo a été tuée la nuit de ce dimanche en plein centre-ville de Bujumbura. Le porte-parole du ministère de la Sécurité qu’il aurait été tué par une personne par une personne censée réclamée une créance de l’ancien employeur de la victime