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Au sommaire de l’édition de mercredi 29 août 2018 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

29/08/2018 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de mercredi 29 août 2018 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

• Les 7 membres de la commission électorale nationale indépendante ont été approuvés par les deux chambres du Parlement ce mercredi. A l’hémicycle de Kigobe, les députés de la coalition Amizero y’Abarundi ont boycotté ce vote. Ils expliquent qu’ils n’ont pas été associés dans le choix des membres de la CENI, alors que les autres partis politiques et la société civile ont été contactés pour proposer des noms.
Ils disent ne pas comprendre qu’étant une 2è force politique, ils n’ont qu’un seul membre alors que le parti Uprona a deux membres dans cette commission comme l’indique Pierre Célestin Ndikumana, président du groupe parlementaire de la coalition Amizero y’Abarundi. D’après la nouvelle constitution, les membres de la CENI passent de 5 à 7 et seront par après nommés par le décret présidentiel. Deux commissaires de la Ceni sont reconduits, deux sont du gouvernement tandis que d’autres sont membres des partis CNDD-FDD et UPRONA ainsi que la société civile.

Le président du parti Uprona, Abel Gashatsi se dit satisfait de la composition de la nouvelle équipe de la CENI. Il indique être parmi les personnes qui ont demandé que cette commission passe de 5 à 7 membres. Il se dit également satisfait qu’il y ait 2 membres de ce parti parmi les 7 approuvés par le parlement.

L’acteur politique de l’opposition Tatien Sibomana déplore pour sa part que les nouveaux futurs membres de la CENI aient été mis en place sans consulter toutes les parties prenantes en particulier l’opposition. Tatien Sibomana estime que cela prouve que le gouvernement en place et le parti au pouvoir ne souhaitent pas des élections apaisées et un dialogue inter burundais ,car explique-t-il, la feuille de route sur les élections de 2020 qui devrait être à l’ordre du jour au 5ème round des prochains pourparlers n’aura plus d’importance lorsque cette commission a été déjà mis en place.

• Certains représentants légaux des écoles privées dénoncent la mesure du ministère chargé de l’Education de fixer les frais scolaires dans les écoles privées. Gilbert Bécaud Njangwa un de ces représentants légaux affirme que cette mesure va avoir un impact négatif sur l’organisation financière de ces écoles. Il déplore également que le ministère de l’Education n’ait pas suffisamment mené des enquêtes avant de prendre la dite mesure pour vérifier les investissements de chaque école.

Il réclame un cadre de dialogue avant la mise en application de la dite mesure. Gilbert Bécaud Njangwa le déclare après une réunion qui a eu lieu entre l’inspecteur général de l’enseignement dans les écoles fondamentales et post fondamentales. Dans cette réunion chaque école a été informé le plafond des frais scolaires qu’elle ne pourra pas dépasser. D’après Herménégilde Burikukiye inspecteur général de l’enseignement, parmi les critères de fixation de ces frais figurent la capitale qu’a coûtée la mise en place d’une école et la façon dont elle est construite.

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