• « Le dialogue dont j’assure la facilitation exclue ceux qui sont poursuivis par la justice comme instigateur du coup d’Etat ». Les propos du facilitateur dans le conflit inter-burundais. Il affirme que son travail est de réunir l’opposition non violente et le gouvernement pour trouver une solution durable au conflit burundais. Mkapa poursuit en parlant de légitimité du gouvernement burundais : « « Ceux qui veulent que je remette en cause la légitimité de Pierre Nkurunziza sont fous, ce n’est pas à moi de le faire. Le processus électoral a été légitimé et l’issue de ce processus aussi » a martelé Mkapa avant d’ajouter :
« Les ambassadeurs viennent ici et présentent leurs accréditations au président Nkurunziza, et pourquoi évoquer encore et toujours une question qui a été vidée, quelle est cette folie ? »
L’opposition en exil réunit dans la plate-forme Cnared indique que le facilitateur Mkapa a toujours affiché un coté penchant pour le Gouvernement. Le chargé de la communication au Cnared, Jérémie Minani demande à d’autres partenaires qui aident à trouver une solution à la crise que traverse le Burundi de prendre en main ce processus de dialogue pour l’orienter de manière à ce qu’il soit franc et inclusif.
La société civile réunit dans le mouvement ‘halte au troisième mandat affirme que les propos tenus par Mkapa est un signe que le facilitateur veut jeter l’éponge. Un des leaders de ce mouvement, Vital Nshimirimana demande le remplacement de la facilitation ainsi que le lieu du déroulement du dialogue. « Nous demandons qu’il ne se fasse plus au Burundi ».
• Le Gouvernement burundais a rappelé son ambassadeur accrédité à Bruxelles pour consultations. La raison avancée par le ministère des affaires étrangères, est de protester contre les agissements de la Belgique. « Les provocations continuelles de la Belgique ont excédées le Gouvernement Burundais ».
• « Le Burundi, qui était en 36 ème position en 2006 est actuellement classé parmi les 10 premiers pays les plus corrompus et le premier pays le plus pauvre au monde », affirmation de l’Observatoire de Lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucom, dans leur communiqué de presse à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption
Selon cet observatoire, cette journée est une occasion pour rappeler que la corruption est un cancer qui a des conséquences sur la vie toute entière du pays. Il interpelle le gouvernement burundais de punir sans distinction aucune et récupérer les avoirs publics détournés par certains administratifs.