• Le Parti Uprona rejette la résolution du parlement européen qui réclame la fin du paiement supplémentaire aux troupes burundaises et aux divers contingents du Burundi engagés dans des missions de maintien de la paix des Nations unies et de l’Union africaine.
Abel Gashatsi président de ce parti estime que ces troupes devraient plutôt être félicitées pour leur travail. Pour lui, les raisons avancées par ce parlement européen ne sont pas fondées parce que, explique-t-il, comparativement à la situation de 2015, le pays est actuellement calme.
• Quant au parti Sahwanya Frodebu, c’est regrettable qu’une telle résolution soit adoptée sur le Burundi alors que le pays avait été choisi pour intégrer les missions internationales de maintien de la paix. D’après Léonce Ngendakumana vice-président de ce parti, la communauté internationale n’a plus confiance au Burundi parce que, explique-t-il, il y a violations de l’Accord d’Arusha.
• La conférence internationale sur la région des Grands Lacs indique qu’elle a opté d’opérer en coulisse pour la résolution des conflits des Burundais. Le secrétaire exécutif de la CIRGL, l’Ambassadeur Zachary Muburi Muita explique que les critiques négatives lancées par certaines institutions internationales sur la situation du Burundi n’apportent pas de solutions aux problèmes que connait le pays. Il ajoute que contrairement à la communauté internationale, la CIRGL ne fait pas de la « diplomatie mégaphone ».
Mais, poursuit-il, avec la visite à Bujumbura du président en exercice du comité interministériel de la CIRGL, Jean Claude Gakosa, nous nous entretenons avec toutes les parties prenantes en vue de déboucher sur une voie de sortie de la crise par moyen de la diplomatie en coulisse.